PREMIER ATELIER RÉGIONAL DE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DE BENCHMARKING 14 au 16 juin 2016 Abuja (Nigeria) Communiqué et Cadre d’action prioritaire Vue d’ensemble Dans le cadre du Partenariat pour le développement des compétences en sciences appliquées, ingénierie et technologies (PASET) et en collaboration avec l’Association des universités africaines (AAU) et la Commission nationale des universités (NUC – National Universities Commission) du Nigeria, l’équipe Éducation de la Banque mondiale pour l’Afrique subsaharienne (SSA) a hébergé, du 14 au 16 juin 2016, le premier atelier régional de renforcement des capacités de benchmarking à Abuja (Nigeria). L’atelier a été organisé pour analyser, examiner et diffuser les résultats de l’exercice pilote de benchmarking lancé en février 2016 ainsi que pour encourager la participation de l’industrie et des pays partenaires qui ne sont pas encore impliqués. L’initiative de benchmarking est l’une des nombreuses initiatives qui s’inscrit directement dans l’objectif du Partenariat pour le développement des compétences en sciences appliquées, ingénierie et technologies (PASET) d’investir dans la constitution d’une main-d’œuvre qualifiée afin de maximiser les rendements des investissements nationaux et étrangers dans les secteurs économiques clés, et d’accroître la capacité des universités et centres de recherche à générer des connaissances cadrant avec les défis de développement de la région. Le PASET puise dans les expériences des économies à croissance rapide, telles que la Corée, la Chine et l’Inde, pour apprendre comment renforcer les capacités de l’Afrique en sciences appliquées, ingénierie et technologies. Contexte À mesure que les économies gravissent les échelons de la technologie et s’efforcent de réduire leur écart avec les économies industrielles de tête, leurs besoins d’éducation et de compétences augmentent à tous les niveaux, en particulier au niveau tertiaire. En SSA, la plupart des pays en sont au stade de la transition entre des économies agricoles à faible productivité et des économies plus diversifiées avec une part plus importante de l’industrie manufacturière et des services. Ils se concentrent par conséquent de plus en plus sur le développement de leur capital humain pour faire face à la demande insatisfaite de techniciens, ingénieurs, professionnels de la santé, scientifiques agricoles et chercheurs hautement qualifiés, en particulier dans les secteurs en forte croissance des industries extractives, de l’énergie, de l’eau, de l’environnement et des infrastructures, ainsi que des services tels que l’hôtellerie, la banque et les technologies de l’information et de la communication (ICT). Pour ce faire, ils doivent s’appuyer sur leurs universités actives dans les sciences appliquées, l’ingénierie et les technologies (ASET – Applied Science, Engineering and Technology) en tant que principaux moteurs du développement. La mesure des performances de leurs institutions d’ASET est donc devenue une priorité majeure pour toutes les économies africaines désireuses d’améliorer la capacité nationale à générer un capital humain hautement qualifié et à entreprendre des recherches de pointe. La comparaison des systèmes et institutions d’enseignement supérieur du monde entier révèle en effet des variations considérables dans les résultats, même lorsque les niveaux de financement sont similaires et que les pays présentent des caractéristiques communes. First PASET Regional Benchmarking Capacity Building Workshop, 14 – 16 June, 2016 1 Pour continuer à améliorer la qualité et la pertinence de l’apprentissage, la recherche et le transfert de technologie dans les institutions offrant des programmes d’ASET en Afrique subsaharienne, la Banque mondiale (à travers l’initiative du PASET) a soutenu une deuxième phase de benchmarking sur la base du projet pilote mené en 2014, en l’étendant à un nombre nettement plus important d’institutions africaines. Cette deuxième phase a été entamée à la suite du lancement réussi de l’Initiative régionale de benchmarking du PASET en novembre dernier. En collaboration avec l’AAU, le PASET a lancé les 9 et 10 novembre 2015, à Accra (Ghana), l’Initiative régionale de benchmarking du PASET. Dans le cadre de celle-ci, une méthodologie internationalement reconnue, élaborée en partenariat avec le Centre pour des universités de classe mondiale de l’Université Jiao- Tong de Shanghai (Chine), est en train d’être adaptée au contexte africain, en consultation serrée avec les parties prenantes nationales et régionales concernées. L’initiative de benchmarking sera étroitement intégrée à d’autres initiatives nationales et régionales soutenant le renforcement des capacités de l’enseignement supérieur en Afrique, telles que le projet de centres d’excellence africains et divers systèmes nationaux d’assurance qualité, se complétant toutes mutuellement pour atteindre le même but : le renforcement de la qualité et de la pertinence des institutions africaines. L’initiative encouragera également les institutions et organismes nationaux à améliorer la collecte, la gestion et l’analyse des données. Objectifs de l’atelier Les principaux objectifs de l’atelier ont été atteints et comprenaient : 1. Diffusion et application des résultats : • Les participants ont partagé les principaux résultats de l’exercice de benchmarking avec toutes les universités participantes, i) examiné comment les données générées ont été analysées et interprétées ; et ii) recherché comment les résultats pourraient être utilisés pour améliorer la qualité. 2. Partage des connaissances avec les pays partenaires et interaction avec l’industrie : • Les participants ont examiné i) les pratiques modèles intéressantes issues des économies émergentes (Corée et Chine) ; et ii) les liaisons entre les universités et l’industrie, et l’employabilité des diplômés de l’université par les intervenants de l’industrie appropriés, notamment les entreprises considérées comme les premiers employeurs de diplômés universitaires dans la région. 3. Planification du renforcement des capacités de benchmarking dans la région au cours des 2 à 3 prochaines années : • Les participants ont examiné i) les plans établis pour le Centre régional qui serait chargé du benchmarking dans la région ; et ii) les détails du prochain exercice de benchmarking. Participants Plus de 130 personnes originaires de 18 pays d’Afrique subsaharienne, de Corée et de Chine ont participé à l’atelier. Parmi elles, des représentants d’environ 50 universités, de 11 agences et ministères nationaux de 9 pays d’Afrique subsaharienne, de 2 chambres de commerce (Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire — CCI et Fédération des Chambres de commerce et d’industrie d’Afrique de l’Ouest — FEWACCI) et de 5 entreprises multinationales (Intel West Africa, TOTAL E&P, IBM, Huawei Technologies et HP). Plusieurs agences régionales ou sous-régionales étaient également représentées, notamment l’Association des universités africaines (AAU), la Banque africaine de développement (BAD), le Conseil interuniversitaire d’Afrique de l’Est (Inter-University Council of East Africa - IUCEA), l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (AEDA), le Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), First PASET Regional Benchmarking Capacity Building Workshop, 14 – 16 June, 2016 2 l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Plusieurs membres du pôle Éducation des pratiques mondiales de la Banque, ainsi que des experts internationaux de l’enseignement supérieur, étaient également présents. Le PASET était représenté par la présidente de son Comité exécutif technique et des membres de son secrétariat. La liste des participants est disponible à l’annexe A. Points clés des discours d’ouverture L’atelier a été déclaré ouvert par la directrice chargée de l’enseignement supérieur au sein du ministère fédéral de l’Éducation du Nigeria (FME), Mme Hajia Hindatu Umar Abdullahi, qui représentait le ministre de l’Éducation, M. Malam Adamu Adamu. Elle a souligné l’importance de l’initiative de benchmarking pour les institutions universitaires africaines, qui permet d’établir et d’appliquer des normes minimales en vue d’améliorer la qualité et l’employabilité des diplômés. Elle a fait part de l’engagement du gouvernement fédéral du Nigeria à faire du secteur éducatif la pierre angulaire du développement du pays. Cet engagement s’est traduit par l’allocation à ce secteur de la part la plus importante du budget national 2016, avec pour objectif de transformer les défis en opportunités grâce à l’accroissement des investissements. Le ministre a enjoint aux participants de ne pas perdre de vue les ambitions de l’atelier, axées d’une part sur les investissements nécessaires pour créer une main-d’œuvre qualifiée en Afrique subsaharienne et ainsi optimiser les bénéfices des investissements étrangers et nationaux dans les principaux secteurs de l’économie, et d’autre part sur le renforcement des capacités des universités et des centres de recherche à générer des connaissances pertinentes au regard des enjeux de développement de l’Afrique. Reconnaissant que le Nigeria doit prendre l’initiative en matière de promotion d’une éducation de qualité sur le continent, le ministre a demandé aux participants, en particulier ceux originaires du Nigeria, de veiller au succès de l’atelier et d’assurer la diffusion de ses résultats auprès des institutions universitaires du pays. Dans son message d’ouverture, le ministre des Sciences et des Technologies, Dr Ogbonnaya Onu, représenté par le directeur adjoint pour la planification et la recherche au sein du ministère fédéral des Sciences et des Technologies, M. Augustine Ezode, a exprimé sa gratitude envers les organisateurs de l’atelier pour le choix du thème. Il a souhaité la bienvenue aux participants, ainsi que des délibérations fructueuses. Le secrétaire général de la NUC, le professeur Julius A. Okojie, a quant à lui souligné dans son discours l’étape importante que constitue cet atelier dans le processus d’amélioration de la qualité des institutions universitaires en Afrique. D’après lui, le continent africain, qui dispose de ressources naturelles en nombre suffisant pour sortir ses citoyens de la pauvreté, accuse un certain retard dans l’exploitation de ces ressources. Il a donc encouragé les participants à diffuser auprès des universités n’ayant pu y participer les enseignements tirés de l’atelier, afin que l’ensemble des universités africaines puissent se conformer aux exigences de benchmarking, stimulant ainsi leur développement et une concurrence saine entre établissements. Le dirigeant de la NUC a indiqué aux participants que 10 universités nigérianes figuraient parmi les 22 Centres d’excellence africains (CEA) sélectionnés dans le cadre d’un projet régional soutenu par la Banque mondiale en faveur de l’enseignement supérieur dans sept pays d’Afrique. Il a également précisé que le Fonds d’affectation spéciale pour l’enseignement supérieur (Tertiary Education Trust Fund - TETFund) mis en place par le Nigeria avait repris certaines des propositions de CEA correspondant aux critères du projet, mais ne figurait pas parmi les 10 finalistes en raison de financements insuffisants. Le secrétaire général a souligné les efforts mis en place par le gouvernement nigérian et la NUC pour améliorer la qualité de l’enseignement dans le pays, et en particulier des institutions universitaires. Il a remercié l’ensemble des participants de leur présence tout en leur souhaitant des délibérations fructueuses. Le directeur de la Banque mondiale pour le Nigeria, Dr Rachid Benmessaoud, a rappelé aux participants que l’initiative PASET associe des ressources publiques et privées au niveau régional en vue de renforcer les capacités sur le continent, et a souligné l’importance des partenariats public-privé africains pour la création First PASET Regional Benchmarking Capacity Building Workshop, 14 – 16 June, 2016 3 d’une masse critique de scientifiques et de technologues hautement qualifiés. Selon lui, le moment est venu d’exploiter le potentiel représenté par les 11 millions de nouveaux diplômés qui entrent chaque année sur le marché du travail africain, et d’en faire les moteurs de la transformation économique du continent. Il existe une forte demande de diplômés qualifiés dans les domaines de la science, des technologies, des mathématiques et de l’ingénierie, qu’il faut combler de toute urgence. Dans ses remarques, la directrice de la pratique de la Banque mondiale, Dr Sajitha Bashir, a souhaité la bienvenue aux participants à l’atelier. Elle a remercié ses partenaires, notamment la NUC et l’AAU. Mme Bashir a expliqué que l’objectif de l’atelier était d’examiner la méthodologie et les résultats du benchmarking qui, selon elle, entraîneront des évolutions organisationnelles et mettront les institutions universitaires africaines sur la voie de l’autodéveloppement. Soulignant le caractère inédit de l’exercice de benchmarking du PASET, elle a indiqué que le processus avait amené plus de 43 institutions de différents pays d’Afrique subsaharienne à utiliser les mêmes indicateurs pour évaluer leurs programmes. Elle a ensuite émis le souhait que l’atelier aboutisse à des mesures de renforcement de capacités en Afrique afin de poursuivre le développement des méthodologies de benchmarking. La professeure Aminata Sall Diallo, présidente du Comité exécutif technique du PASET et conseillère auprès du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche du gouvernement du Sénégal a noté, dans son message d’introduction, que le PASET avait bénéficié de partenariats avec des économies émergentes telles que la Corée, la Chine, l’Inde et le Brésil, ainsi qu’avec des universités de renommée internationale pouvant être source d’inspiration pour le développement du continent africain. Elle a fait part de son espoir de voir cette alliance rassembler plus de 20 pays d’ici la fin de l’année 2016. Mme Diallo a également profité de l’occasion pour annoncer le prochain appel à candidatures dans le cadre du Fonds régional pour les bourses d’études et l’innovation (RSIF). Le RSIF contribuera à former 10 000 doctorants dans le domaine des sciences appliquées, de l’ingénierie et des technologies dans les secteurs prioritaires au cours des prochaines 10 années, et à renforcer les capacités des programmes de doctorat dans un certain nombre d’universités africaines. Le premier cycle du RSIF sera mis en œuvre au travers de CEA, sélectionnés par un processus concurrentiel, ayant la capacité d’offrir des programmes de doctorat dans les domaines thématiques sélectionnés, à savoir l’énergie, les TIC, la sécurité alimentaire, et l’ingénierie des mines, des minéraux et des matériaux. Le secrétaire général de l’AAU, le professeur Étienne Ehile, représenté par le directeur de l’AAU chargé de la planification académique et de la recherche, le professeur Jonathan Mba, s’est félicité de la tenue et des objectifs de l’atelier. L’AAU est heureuse de s’associer à la Banque mondiale pour répondre aux besoins de l’enseignement supérieur en Afrique. Il a signalé que son association, à la pointe de la recherche de solutions pour améliorer la qualité de l’éducation en Afrique au moyen d’ateliers et de séminaires, a créé en 1997 le Réseau africain d’assurance qualité (African Quality Assurance Network - AfriQAN) pour assurer la qualité des services éducatifs dans l’espace africain de l’enseignement supérieur. Assurant le PASET du soutien de son association, le secrétaire général a noté que l’atelier s’inscrivait dans la mission de l’AAU, à savoir fournir un forum où les parties prenantes peuvent échanger leurs expériences en matière de benchmarking et engager le dialogue avec l’industrie. Dans son message d’introduction, le directeur général de la Fédération des Chambres de commerce et d’industrie d’Afrique de l’Ouest (FEWACCI), M. Aminou Akadiri, a souligné l’excellence de l’initiative PASET, qui permettra d’aider les universités africaines à répondre aux problématiques du chômage et de l’employabilité des diplômés. Selon lui, le chômage a déjà porté gravement atteinte au développement de plusieurs pays d’Afrique et la Chambre est heureuse de s’associer au PASET pour développer des protocoles pouvant améliorer l’employabilité des diplômés universitaires. Il espère que l’initiative aboutira à des solutions pour que les formations dispensées par les institutions universitaires africaines répondent aux besoins de l’industrie et développent l’esprit d’entreprendre des étudiants. Le Dr Yeonhee Gu, directrice au sein du ministère coréen de l’Éducation, a rappelé que son pays participe au PASET depuis le lancement de l’initiative. Celle-ci a collaboré avec des partenaires éducatifs non traditionnels, notamment la Chine, la Corée, l’Inde et le Brésil, pour tirer les leçons de leurs expériences et First PASET Regional Benchmarking Capacity Building Workshop, 14 – 16 June, 2016 4 améliorer la qualité de l’éducation en Afrique, le lien entre qualité de l’enseignement supérieur et des employés qualifiés n’étant plus à démontrer. Le directeur du contrôle qualité de la NUC, Dr Noel Saliu, qui a clôturé la dernière journée de l’atelier, a exprimé l’espoir que l’atelier sur le renforcement des capacités de benchmarking contribue à consolider les différents mécanismes de contrôle de qualité dans les institutions universitaires africaines. Il a encouragé les participants à mettre l’accent sur le renforcement de leurs mécanismes internes de contrôle de qualité, qui contribuent à assurer la qualité du système dans son ensemble. Le Dr Saliu a remercié toutes les parties prenantes, les participants et en particulier les modérateurs et intervenants d’avoir fait de l’atelier sur le benchmarking un succès. Résumé des discussions techniques L’atelier d’une durée de deux jours et demi consistait en quatre présentations, sept séances de groupe consacrées aux pays et trois tables rondes. Veuillez consulter l’annexe B pour le programme. Le Dr Ying Cheng a présenté un aperçu des premiers résultats du benchmarking, notamment une analyse des données reçues des 28 universités d’Afrique subsaharienne participantes. Il a mis en lumière les grandes tendances et évoqué les enjeux de l’analyse étant donné le faible niveau de conformité sur certains indicateurs et les incohérences dans les données fournies par les institutions. Au cours des séances de groupes, les participants ont pu dialoguer et apprendre à utiliser les résultats du benchmarking dans l’élaboration de stratégies en matière de développement des talents, de financement, de gouvernance et de responsabilisation, d’élaboration de politiques et d’amélioration des stratégies d’enseignement et d’apprentissage dans les universités. Le Dr Jamil Salmi (spécialiste de l’enseignement supérieur, Banque mondiale), le Dr Ying Cheng (spécialiste en benchmarking, université Jiao-Tong de Shanghai) et le Dr Manja Klemencic (spécialiste de l’enseignement supérieur, université d’Harvard/Cambridge) ont modéré les discussions lors des séances de groupes. Les représentants des universités ayant pris part à l’exercice de benchmarking ont analysé et partagé les résultats des institutions individuelles, évoquant les difficultés rencontrées et les facteurs ayant influencé leur performance. Au cours de chaque séance, les modérateurs ont présenté les bonnes pratiques globales tirées de leur expérience et encouragé les participants à indiquer ce qui avait bien fonctionné dans leurs institutions. Les participants ont également pu assister à des tables rondes sur les thèmes suivants : (1) enquêtes sur le marché du travail et liens université-industrie ; (2) utilisation des résultats de benchmarking pour l’élaboration de politiques nationales dans le secteur de l’enseignement supérieur ; et (iii) bonnes pratiques de développement et de mise en œuvre de systèmes de gestion de l’information (SGI). Des panélistes de différents pays et représentant l’industrie, le monde universitaire, les agences de contrôle de qualité et les ministères chargés de l’enseignement supérieur ainsi que des experts internationaux ont participé à ces tables rondes. La professeure So Young Kim, de Corée, a brièvement présenté comment les enquêtes sur le marché du travail sont conduites dans son pays, et souligné les meilleures pratiques en matière de relations université-industrie en place au sein de son institution, le Korea Advanced Institute of Science and Technology (KAIST). Dans le cadre de la table ronde sur les SGI, Mme Kalyani Putty-Rogbeer, de la Commission de l’enseignement supérieur (TEC) de Maurice a présenté l’expérience et les bonnes pratiques de la TEC dans la collecte de données et la gestion de son SGI. Elle a également donné des précisions sur l’autonomie de la TEC et sur la manière dont elle encourage les universités sous sa tutelle à fournir les données demandées. Le Dr Baguma Abdallah, directeur par intérim chargé de la qualité académique au sein du Conseil de l’enseignement supérieur (HEC) du Rwanda, a brièvement exposé les résultats de l’atelier national sur le First PASET Regional Benchmarking Capacity Building Workshop, 14 – 16 June, 2016 5 benchmarking organisé par le HEC en mars 2016. Il a présenté les politiques et résolutions mises en place pour améliorer la qualité et la pertinence de l’éducation supérieure au Rwanda. Veuillez consulter le communiqué ci-dessous pour plus d’information sur les enseignements tirés par les participants, leurs recommandations et les prochaines étapes convenues. Communiqué Les participants du premier atelier régional PASET de renforcement des capacités en matière de benchmarking tenu à l’hôtel Barcelona, à Abuja, du 14 au 16 juin 2016 : Principaux résultats du benchmarking Ayant pris note : • Des objectifs et des bénéfices du benchmarking et de la comparaison des résultats et des performances entre les institutions universitaires ; • De l’utilisation effective des résultats du benchmarking pour évaluer et améliorer les performances ; • De la nécessité d’identifier les forces institutionnelles et les domaines à améliorer afin de prendre des mesures correctives dans les domaines les moins performants ; Recommandent que : • Les exercices de benchmarking soient étendus à un plus grand nombre d’institutions universitaires dans davantage de pays à l’aide d’un ensemble pertinent d’indicateurs ; • Les agences nationales de l’enseignement supérieur et les institutions universitaires se soumettent régulièrement au benchmarking pour garantir leur qualité et leur efficacité ; • Davantage d’entreprises et d’industries soient associées à l’initiative de benchmarking ; • Toutes les institutions universitaires souhaitant participer à l’initiative de benchmarking, en particulier aux prochains ateliers de renforcement des capacités, fournissent une lettre d’engagement exprimant leur volonté d’associer autant que possible l’ensemble des unités de leurs universités à cet exercice. Enquêtes sur le marché du travail et liens avec l’industrie Ayant pris note : • Que les enquêtes sur le marché du travail sont essentielles pour améliorer la qualité et la pertinence des institutions universitaires ; • De la nécessité évidente de tisser des liens étroits entre les institutions universitaires et l’industrie ; • Que les institutions universitaires africaines n’ont pas établi suffisamment de liens avec l’industrie pour traduire les besoins de cette dernière dans les programmes universitaires ; • Que certains diplômés africains ne sont pas employables, car ils ont été formés à acquérir des connaissances et non des compétences ; • Que la non-employabilité des nouveaux diplômés oblige l’industrie à former à nouveau ces derniers après les avoir recrutés ; • Que certains employeurs ont mis en place des initiatives pour aider les institutions universitaires à former des diplômés directement employables. Recommandent que : • Des enquêtes sur le marché du travail soient effectuées régulièrement pour améliorer de manière systématique la qualité et la pertinence des institutions universitaires ; • Les universités africaines aillent à la rencontre des employeurs et établissent des liens étroits avec eux pour préparer les diplômés au monde de l’industrie. L’initiative de benchmarking peut éventuellement faciliter ces relations. First PASET Regional Benchmarking Capacity Building Workshop, 14 – 16 June, 2016 6 • Les institutions universitaires africaines axent leurs formations sur l’industrie (au moyen de programmes de stages) pour aider les étudiants à acquérir des compétences dès l’obtention de leurs diplômes ; • Le contenu de l’enseignement dispensé prenne en compte les besoins de l’industrie, et que les programmes soient adaptés pour combler l’écart entre les connaissances des diplômés et les exigences de l’industrie afin de préparer les étudiants à l’emploi dès l’obtention de leurs diplômes ; • Les étudiants se familiarisent avec les évolutions technologiques au début de leur cursus universitaire afin d’améliorer leur aptitude à la résolution de problèmes. Comprendre et appliquer les résultats (a) Développement des talents Ayant pris note : • De l’importance de développer les talents, tant du personnel institutionnel que des étudiants ; • Des facteurs à modifier pour améliorer le développement et la rétention des talents au sein des institutions universitaires africaines ; • Du fait que les hommes sont plus nombreux que les femmes à s’inscrire aux programmes ASET en Afrique subsaharienne ; • Que les stéréotypes à l’égard des femmes suivant des cursus ASET véhiculés par leurs familles et la société sont un obstacle majeur à l’inscription des femmes dans les domaines ASET ; • Que les examens menés par des organismes professionnels sont de bons indicateurs de la qualité des programmes dans les institutions universitaires ; • Que l’ancienneté des institutions universitaires africaines peut déterminer le taux d’inscription en 3e cycle ; par exemple, les universités plus jeunes ont généralement des taux d’inscription en 3e cycle inférieurs à ceux de premier cycle ; Recommandent que : • Les pays d’Afrique subsaharienne établissent des politiques nationales délibérées pour travailler avec les lycées et les autres niveaux d’enseignement pour encourager les étudiantes à s’inscrire dans des cursus ASET ; • Ces politiques soient axées sur le développement chez les filles d’un intérêt pour les modèles féminins de réussite dans des professions ASET ; • Les pays africains découragent la reproduction de stéréotypes sur la mentalité des filles chez les familles et la société en général ; • Les institutions universitaires introduisent des initiatives pour garder le contact avec leurs anciens élèves et suivre l’évolution de leur carrière professionnelle ; • Les universités impliquent leurs anciens élèves dans les entretiens avec les nouveaux étudiants en vue de leur inscription ; • Les institutions universitaires organisent des rencontres annuelles d’anciens élèves pour rendre hommage aux membres distingués, et ainsi donner l’exemple aux autres membres et étudiants actuels. (b) Financement Ayant pris note : • Que le financement est un indicateur important de la gouvernance ; • Des différentes stratégies pour améliorer la mobilisation et l’allocation des ressources en faveur des institutions universitaires ; • Qu’une rémunération et des mesures incitatives adaptées encouragent le corps professoral et leur permettent de se concentrer sur les principaux aspects de leur travail ; First PASET Regional Benchmarking Capacity Building Workshop, 14 – 16 June, 2016 7 • Que les revenus générés en interne (RGI) sont essentiels au développement et à la subsistance des institutions universitaires ; • Que les « subventions de contrepartie » des anciens élèves et des mécènes sont une stratégie viable pour lever des fonds ; Recommandent que : • Les universitaires reçoivent un salaire correct leur permettant de se consacrer à leurs tâches et d’être créatifs ; • Les institutions universitaires fassent preuve d’innovation et trouvent des moyens alternatifs d’accroître les RGI ; • Les RGI fassent partie de la stratégie de développement des institutions universitaires ; • La stratégie de collecte de fonds guide la stratégie de recherche et d’enseignement des institutions universitaires ; • La génération de revenus internes soit institutionnalisée au sein du système de l’Université ; • Les mécanismes de génération de revenus au sein du système de l’Université ne soient pas uniquement axés sur les bénéfices, l’enseignement étant primordial ; • La recherche soit axée sur sa valeur humanitaire plutôt que monétaire, même si les aspects financiers sont importants ; • Les institutions universitaires sensibilisent dès le départ leurs étudiants à l’importance de la contribution des anciens élèves pour la santé financière de l’institution universitaire et les aident à développer un sentiment de fierté et d’appartenance à celle-ci tout au long de leur scolarité. (c) Gouvernance Ayant pris note : • Que les nominations politiques de dirigeants d’institutions universitaires ont des conséquences négatives, car ils ne sont généralement pas sélectionnés sur la base de leurs compétences professionnelles et ont tendance à être influencés par des considérations politiques ; • Que des conseils ou comités de direction bien constitués sont facteurs de résultats positifs ; • Que l’indépendance des conseils ou comités de direction garantit l’efficacité et l’application des bonnes pratiques ; Recommandent que : • Les universités fassent preuve de souplesse dans leur approche à la recherche et à l’administration ; • Les institutions universitaires soient autonomes au niveau institutionnel ; • Les propriétaires d’institutions universitaires veillent à ce que leurs conseils ou comités de gouvernance soient constitués correctement, et réunissent des représentants du gouvernement, du monde universitaire, des étudiants, des anciens élèves, des membres de l’industrie, etc. pour transformer et diriger efficacement l’institution. (d) Élaboration des politiques Ayant pris note : • Des implications politiques des résultats du benchmarking au niveau national ; • Que les politiques fondées sur les faits ne pourront être appliquées sans donner la priorité à la collecte et à la gestion de données dans l’enseignement supérieur en Afrique ; • Que des lois et des politiques adaptées préservent l’autonomie de l’université et garantissent la neutralité du système ; • Que des lois nationales et institutionnelles guident l’organisation administrative de chaque université et déterminent quels individus ou départements assument quelles fonctions ; First PASET Regional Benchmarking Capacity Building Workshop, 14 – 16 June, 2016 8 • De la représentation des étudiants dans les mécanismes de gouvernance des différentes institutions universitaires, en particulier les Conseils d’étudiants. Recommandent que : • Les politiques nationales d’éducation reflètent les mutations de notre époque et prennent en compte les bonnes pratiques dans les pays voisins ainsi qu’à l’échelle mondiale ; • Les étudiants participent à la gouvernance des institutions universitaires, en particulier par l’intermédiaire des Conseils ou associations d’étudiants. Collecte des données, choix des indicateurs et systèmes d’information de gestion Ayant pris note : • Des bonnes pratiques de développement et de mise en œuvre de SGI ; • Des difficultés auxquelles les pays sont confrontés dans la mise en œuvre de SGI ; • De l’importance de développer une culture encourageant la conduite régulière d’auto-évaluations effectives ; • Des difficultés liées à la collecte des données ; • De l’efficacité des flux de communication de l’équipe de benchmarking durant la phase de collecte des données ; • Du fait qu’aucune institution universitaire n’a répondu à l’ensemble des questions prévues par le système de collecte des données ; • Que les problèmes rencontrés dans la plupart des institutions universitaires proviennent de l’absence de données, de l’ambiguïté du questionnaire et de la réticence des sources de données internes aux institutions à divulguer ces informations ; • Que des lacunes de communication au sein de la structure universitaire entravent le processus de collecte des données ; • Que certains domaines du processus de collecte des données doivent être ajustés ; • Des stratégies et méthodologies de présentation des données. Recommandent que : • Les institutions universitaires et les agences nationales utilisent un SGI harmonisé et désignent une unité responsable de la collecte des données et de la gestion du SGI ; • Les institutions universitaires disposent des données et du savoir-faire nécessaire les utiliser efficacement à des fins de planification et de développement ; • Les dépenses liées aux activités éducatives mentionnées dans la méthodologie soient classées en programmes/universités STEM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) et non-STEM et traitées séparément ; • Toutes les institutions universitaires mettent en place des questionnaires de satisfaction des étudiants ; • Les institutions universitaires n’ayant pu fournir les données requises mettent en place les mesures nécessaires pour obtenir davantage de données à l’avenir, en particulier en ce qui concerne les indicateurs pertinents pour leur auto-évaluation. Enquêtes sur la participation des étudiants Ayant pris note : • De la participation exceptionnelle des étudiants à l’enquête ; • Que le temps alloué à la collecte des réponses des étudiants était insuffisant et a posé des difficultés pour la conduite de l’enquête ; • De la différence significative entre la participation et la satisfaction des étudiants ; First PASET Regional Benchmarking Capacity Building Workshop, 14 – 16 June, 2016 9 • Des stratégies pour appliquer les résultats de l’enquête afin d’améliorer l’enseignement et l’apprentissage ; • Des stratégies pour renforcer la relation étudiant-professeur en vue d’améliorer les cours dispensés et l’intégrité académique. Recommandent que : • Les institutions universitaires encouragent l’enseignement et l’apprentissage axés sur les étudiants ; • Les associations étudiantes soient indépendantes (libres de toute influence politique ou de l’administration universitaire), en particulier dans le choix de leurs dirigeants ; • La pluralité des points de vue et la participation des étudiants soient encouragées ; • Des questionnaires soient proposés dans les langues nationales/vernaculaires afin d’obtenir de meilleures réponses de la part des participants ; • Les étudiants s’engagent dans le développement de leur cursus universitaire et de leurs activités para- universitaires ; • Les étudiants soient impliqués, grâce à un système de commentaires, dans l’appréciation et l’évaluation de leurs enseignants ; • Les enseignants soient disponibles pour leurs étudiants et évitent de se montrer hostiles à leur égard ; • Toutes les institutions universitaires encouragent l’évolution culturelle et des mentalités au sein de leur système pour améliorer les relations étudiant-enseignant ; • Les pratiques universitaires irrégulières, notamment le plagiat et l’achat de notes, soient sévèrement découragées par le système universitaire, y compris en sanctionnant les contrevenants ; • Les enseignants s’attirant des commentaires défavorables de leurs étudiants soient mis en relation avec des enseignants mieux appréciés afin d’améliorer leurs résultats ; • D’encourager les mécanismes de pression par les pairs, pour que les enseignants assidus donnent l’exemple à ceux dont les résultats laissent à désirer ; • Les questionnaires destinés aux étudiants intègrent une rubrique « autres remarques » afin de recueillir toutes les réponses pouvant être utiles à l’enquête ; • Un groupe de leaders étudiants soit invité au prochain atelier de renforcement des capacités. Prochaines étapes Les participants ont convenu des prochaines étapes suivantes : (a) Collecte des données — réouverture du cycle actuel pour obtenir des données complémentaires • Le dernier cycle de l’exercice de benchmarking sera rouvert afin de : o Permettre aux universités ayant participé au dernier cycle, sans avoir pu envoyer toutes les données à temps, de transmettre les informations manquantes. o Donner la possibilité aux universités n’ayant pas pris part au dernier cycle, mais souhaitant soumettre leurs données, de le faire. • L’échéance pour la soumission des données est fixée au 31 juillet 2016. • Le rapport sur l’analyse de l’exercice de benchmarking sera finalisé le 31 août 2016 puis diffusé. • L’équipe de benchmarking élaborera un outil en ligne simple pour présenter les données. (b) Préparatifs en vue du prochain cycle de collecte des données • L’équipe de benchmarking modifiera/révisera la méthodologie, y compris le questionnaire destiné aux étudiants. • Un appel sera lancé aux universités souhaitant participer au prochain cycle de collecte des données. (c) Renforcement des capacités First PASET Regional Benchmarking Capacity Building Workshop, 14 – 16 June, 2016 10 • Les institutions universitaires et les agences nationales souhaitant participer aux futurs ateliers de renforcement des capacités devront faire parvenir des lettres d’engagement de leurs dirigeants, nommant d’un point focal de haut niveau et confirmant l’intention de soumettre des données. • L’équipe de benchmarking contactera les chefs d’agences, les vice-doyens, les présidents d’université et les recteurs pour obtenir ces lettres d’engagement. • Lors de la prochaine rencontre, les institutions universitaires et les agences nationales auront la possibilité de présenter les mesures prises pour améliorer leur performance actuelle et s’appuyant sur les enseignements tirés de cet atelier. • Les agences nationales et institutions universitaires devront commencer à adapter la méthodologie de benchmarking (y compris l’enquête auprès des étudiants) à leurs propres besoins et missions. • 2 ou 3 agences nationales intéressées et prêtes à s’engager recevront l’aide de l’équipe de benchmarking (par ordre d’arrivée des demandes) pour renforcer leurs capacités internes et dispenser des formations dans le pays. (d) Industrie et organes régionaux/sous-régionaux • L’équipe de benchmarking évaluera la meilleure stratégie pour créer un dialogue mieux structuré avec l’industrie et faciliter les liens avec les universités. • L’équipe de benchmarking évaluera également le meilleur moyen d’accroître la coopération avec les organes régionaux et sous-régionaux ayant pour mandat d’améliorer la qualité de l’enseignement supérieur en Afrique subsaharienne et souhaitant jouer un rôle plus significatif dans l’initiative de benchmarking. (e) Centre de données • L’équipe de benchmarking continuera de développer un cadre pour la mise en place d’un centre de données hébergé par une institution/organisation en Afrique subsaharienne ayant les capacités nécessaires pour fournir à l’avenir une assistance technique en matière de benchmarking aux universités intéressées et aux agences nationales pertinentes. Remerciements Enfin, les participants remercient le PASET, l’équipe Éducation de la Banque mondiale (Région Afrique), la Commission nationale des universités du Nigeria et l’Association des universités africaines pour l’organisation du premier atelier régional PASET de renforcement des capacités de benchmarking. Le contenu technique de l’atelier était stimulant, intéressant, pratique, inspirant, attrayant et très utile. Nous remercions également les intervenants en provenance de Corée et de Chine et les autres participants issus de près de 50 universités, de 11 agences et ministères nationaux, de la CCI-Côte d’Ivoire, de la FEWACCI, de l’Association des universités africaines (AAU), de la Banque africaine de développement (BAD), du Conseil interuniversitaire d’Afrique de l’Est (IUCEA), de l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (AEDA), du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES), de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Nous remercions les représentants de l’industrie, notamment Intel West Africa, TOTAL, IBM, Huawei Technologies et HP. Nous remercions chaleureusement les modérateurs, Dr Jamil Salmi, Dr Ying Cheng et Dr Manja Klemencic et bien sûr les différents intervenants et conférenciers qui ont largement contribué au succès de cet atelier de benchmarking. RAPPORTEUR GÉNÉRAL First PASET Regional Benchmarking Capacity Building Workshop, 14 – 16 June, 2016 11 Annex A REGIONAL BENCHMARKING CAPACITY BUILDING WORKSHOP PARTICIPANTS INSTITUTION DELEGATE TITLE BENIN University of Abomey-Calavi Prof. Souaïbou FAROUGOU Vice -Rector, Inter-University Cooperation, External Relations and Workforce Development University of Abomey-Calavi Prof. Brice A. SINSIN Rector University of Abomey-Calavi Dr Gervais KISSEZOUNON Coordinator of Quality Assurance BURKINO FASO Université AUBE Nouvelle Mr Karim SAMOURA Directeur des Relations International Chargé des relations avec les entreprises et de la formation continue Université Polytechnique de Fada / ENSI-F Prof. Martin LOMPO Président Université Polytechnique de Bobo-Dioulasso / Mr Mamadou TRAORE Research Professor and Director of Academic Cooperation Institut de Développement Rural (IDR) International Institute of Water and Mr. Abdourazackou SANOUSSI Conseiller du Directeur Général Chargé des Environmental Engineering (2iE) Investissements; Coordonnateur des projets BAD et Banque Mondiale de 2iE COTE d'IVOIRE Chambre de Commerce & d’Industrie (CCI) M. Julien KOUABENAN Directeur des Resources Humaines Institut National Polytechnique Félix Professor Joseph KOUASSI Lecturer HOUPHOUËT-BOIGNY (INP-HB) University Félix Houphouët-Boigny - Professeur Koné DAOUDA Responsable du Centre d'Excellence sur les Changements Center of Excellence on Climate Change, Climatiques, la Biodiversité et l'Agriculture Durable Biodiversity and Sustainable Agriculture École National Supérieure de Statistique et Miss Rosine MOSSO Directeur des Etudes DESS-ASAD (Enseignement) d’Économie (ENSEA) DRC Ministère de l'Enseignement Supérieur et Mr Dominique KABUYA Coordonnateur principal à la Direction d'Etudes et Universitaire Planification l'Université de Kinshasa Prof Seraphin MATINGU membre de la Cellule stratégique First PASET Regional Benchmarking Capacity Building Workshop, 14 – 16 June, 2016 12 INSTITUTION DELEGATE TITLE l'Université de Kinshasa Prof Pascal KAPAGAMA IKANDO membre de la Cellule stratégique l'Université de Lubumbashi Prof Georges MULUMBWA MUTAMBWA Coordonnateur du Bureau d'études stratégiques l'Institut National du Bâtiment et des Travaux Prof Nicolas AZAMA Directeur Général Publics l'Institut National des Techniques Appliquées Mr Jean Pierre KABANGU KOMBA Deputy Head of Institution ETHIOPIA Addis Ababa University Dr. Melaku Wakuma DUGUMA Director of Graduate Programs Dilla University Dr Henok Tadese AYELE President, Academic Affairs Ethiopian Education Strategy Centre Dr Admasu Shibru KERAGA Deputy Director General HERQA Mr Tamirat Motta BAKALO Deputy Director General of HERQA Jimma University Dr. Adula Bekele HUNDE Academic Programing & Quality Assurance Director Mekelle University Dr Hagos Woldeghebriel ZEWELEDI Director for the Academic Program Office GHANA KNUST Professor Eric WOODE Head, Quality Assurance & Planning Unit KNUST Felicia AMANKWAH Senior Assistant Registrar Quality Assurance and Planning Unit University of Cape Coast Prof. Kwaku BOAKYE Directorate of Academic Planning & Quality Assurance (DAPQA) University of Ghana Professor Andrew ADJEI Director of Research University of Ghana Mr John ANOKU Research Development Officer University of Mines and Technology, Tarkwa Dr Bernard Kumi BOATENG Vicc-Dean of international Programming KENYA Commission for University Education Mr Joseph MUSENGYA Snr Assistant commission Secretary - Institutional Accreditation Ministry of Education, Science & Technology Prof David K. SOME Secretary/CEO, Commission for University Education MALAWI National Council for Higher Education (NCHE) Dr Golden MSILIMA Deputy Chief Executive Officer National Council for Higher Education (NCHE) Mrs Susan MANYETERA Quality Assurance Operations Specialist University of Agriculture and Natural Prof Weston MWASE Director of Quality Assurance Resources (LUANAR) Universty of Malawi (UNIWA) Mr Smith MASUSO Internal Auditor MAURITIUS Tertiary Education Commission (TEC) Mrs Kalyani PUTTY-ROGBEER Quality Assurance and Accreditation Officer MOZAMBIQUE National Commission for Quality Assurance Professor Jefy MUKORA Executive Director, External Evaluation First PASET Regional Benchmarking Capacity Building Workshop, 14 – 16 June, 2016 13 INSTITUTION DELEGATE TITLE University Eduardo Mondlane Prof Manuel Jose MACIA Prof & Rector's Advisor NIGER Université deTahoua / Institut Universitaire Mr Albeidou Ibrahim IBOUNE Lecturer de Technologie Université Dan Dicko Dankoulodo de Mr Aghali EREMEBE Teacher Technologist Maradi/Institut Universitaire de Technologie Université Abdou Moumouni de Niamey Pr Abdoul Aziz ISSA DAOUDA Vice-Président de la Cellule d'Assurance Qualité NIGERIA National Universities Commission (NUC) Professor Julius OKOJIE, OON The Executive Secretary National Universities Commission (NUC) Dr Lawrence OGUGUA Deputy Director Quality Assurance National Universities Commission (NUC) Dr Noel SALIU Director Quality Assurance National Universities Commission (NUC) Mallam Mohammad NDANUSA Deputy Director Research and Innovation National Universities Commission (NUC) Mallam Lawal M. FARUK Deputy Director Research and Innovation National Universities Commission (NUC) Mr Henry ANAZIAH Deputy Director Quality Assurance National Universities Commission (NUC) Dr Chinelo NWOSU (Mrs) Deputy Director Research and Innovation The Federal University of Agriculture Prof. Olukayode AKINYEMI Director of Academic Planning (FUNAAB) University of Jos Prof Musa UMAR Director of Planning University of Jos Dr E.O. EKWERE Ahmadu Bello University, Zaria Prof. Ibrahim SULE Director Academic Planning Ahmadu Bello University, Zaria Dr Idowu AIMOLA Benchmarking Coordinator Federal University Dutse Dr Ahmed B. GARKO Director, Information and Communication Technology Bayero University, Kano Professor Bala Sidi ALIYU Director, Academic Planning Directorate Bayero University, Kano Professor Sagir Adamu ABBAS Deputy Vice Chancellor ( Academics ) Head of the Strategic planning committee Benue State University, Makurdi Dr Simon UBWA Director of Academic Planning Redeemer's University, Ede Prof. Kayode ADEKEYE Deputy Vice-Chancellor Redeemer's University, Ede Mr Bernard NJOR Principal Academic Planning Officer University of Benin, Benin City Dr Wilfred IGUODALA Director of Academic Planning University of Benin, Benin City Mr. Francis IGBERASE Planning officer University of Benin, Benin City Mr Osasuyi EDOHEN Academic Planning officer First PASET Regional Benchmarking Capacity Building Workshop, 14 – 16 June, 2016 14 INSTITUTION DELEGATE TITLE University of Medical Sciences, in Ondo State Prof Akhere OMONKHUA Professor, Dept. of Medical Biochemistry Obafemi Awolowo University, Ile Ife Sameul ADEYEFA Director Academic Planning Obafemi Awolowo University, Ile Ife Prof Ayombi SALAMI Deputy Vice-Chancellor (Academic) African University of Science and Technology Professor Peter Azikiwe ONWUALU Head of Department - Materials Science & Eng. (AUST) African University of Science and Technology Inegbenose OSOBA Acting Registrar (AUST) University of Port Harcourt Dr Olufemi ADESOPE Assistant Director Centre for Research Management & Development University of Port Harcourt Joel OGBONNA Director, Centre for Petroleum Research & Training Federal Ministry of Education Hajia Hindatu Umar Abdullahi Director, Tertiary Education Federal Ministry of Finance, Nigeria Paul DALOBA Federal Ministry of Finance, Nigeria Opeyemi TOGUNDE Federal Ministry of Science & Technology Mr. Augustine EZODE Deputy Director, Planning and Research Federal Ministry of Science & Technology David OKOUFU Dr Shoba ODUSSANYE RWANDA University of Rwanda Ms Florence KANEZA Registrar Higher Education Council Abdallah BAGUMA Acting Director, Academic Planning SENEGAL Cheikh Anta Diop University Prof Mamadou SARR Director of Quality Assurance University of Gaston Berger M. Tayib FALL Centre d'Excellence Africain en Mathématiques, Informatique & TIC University of Gaston Berger M. Cire Sall BA National Authority of Quality Assurance M. Boubacar NDIAYE Chef de Division des Institutions (ANAQ-Sup) TANZANIA St. Augustine University Mr Schwaibu Abdillah SELLA Ardhi University Prof Charles LUCIAN Director of Quality Assurance The Nelson Mandela, African Institution of Dr Emmanuel MPOLYA Lecturer Science and Technology First PASET Regional Benchmarking Capacity Building Workshop, 14 – 16 June, 2016 15 INSTITUTION DELEGATE TITLE Muhimbili University of Health and Allied Dr Emmanuel BALANDYA Deputy Director Science Directorate of Postgraduate Studies University of Dar es Salaam Dr. Pancras M.S. BUJULU Director, Planning and Development University of Dar es Salaam Dr. Pendo Salu MALANGWA Snr Lecturer & Actg Director, Quality Assurance TOGO University of Lomé Prof. Gado TCHANGBEDJI Doyen de la Faculte des Sciences Personne chargee du Beznchmarking University of Lomé Minontikpo Yaovi AWUSSI Responsable assurance qualité interne de l'Université UGANDA Makerere University Dr. Florence NAKAYIWA Director, Planning and Development Mbarara University of Science and Dr. Casim Umba TOLO Senior Lecturer Technology (MUST) Uganda Martyrs University Prof Julius MWINE Principal Investigator - ACE II Project ZAMBIA University of Zambia Dr. Edward LUSAMBO Director of Quality Assurance REGIONAL/ Agence universitaire de la Francophonie Prof. Pierre-Francois DJOCGOUE Coordonnateur régional des projets SUB-REGIONAL (AUF) Inter-University Council of East Africa (IUCEA) Mr. Philip AYOO Principal Innovations and Research Officer Association for the Development of Mr Makha NDAO Education in Africa (ADEA) African Development Bank (AfDB) Dr Patience EKOH Snr Education Analyst Association of African Universities (AAU) Prof Jonathan MBA Director, Research & Academic Planning Economic Community Of West African States Dr Hassan NJAI Principal Programme Officer, Higher Education (ECOWAS) Dept. of Education, Science and Culture Conseil Africain et Malgache pour Zakari LIRE Program Manager - Quality Assurance l'enseignement supérieur (CAMES) INDUSTRY Intel West Africa Stanley MUONEKE Business Development Director - Public Sector/Education Total E&P Mr Vincent NNADI Executive General Manager, Manager (Corporate Social Responsibility & Medical Services) IBM Mr Charles Moyela External Relations Leader Huawei Technologies Mr Eason DONG Director - UC & C Solution Huawei Technologies Mr Abayomi OLURISHE UC & C Solution Manager First PASET Regional Benchmarking Capacity Building Workshop, 14 – 16 June, 2016 16 INSTITUTION DELEGATE TITLE HP Mr Emmanuel EZE Manager, Public Sector & Education Federation of West African Chamber of Aminou AKADIRI CEO Commerce (FEWACCI) Federation of West African Chamber of Toyin AYINDE Commerce (FEWACCI) PASET PASET & the Ministry of Higher Education and Professor Aminata SALL DIALLO Chair of the PASET Technical Executive Committee; Research, Government of Senegal Advisor to the Minister of Higher Education & Research WORLD BANK World Bank - Washington DC Dr Ekua BENTIL Education Specialist, Education Global Practice World Bank - Washington DC Dr Sajitha BASHIR Practice Manager, Education Global Practice World Bank - Washington DC Dr Nobuyuki TANAKA Economist, Education Global Practice World Bank - Benin Hyacinthe GBAYE Senior Economist, Education Global Practices World Bank - Malawi Innocent MULINDWA Senior Education Specialist, Education Global Practice World Bank - Washington DC/DRC Dung-Pham KIM Senior Operations Analyst, Education Global Practice World Bank - Washington DC Shobhana SOSALE Senior Education Specialist, Education Global Practice World Bank - Abuja Solomon ADEBAYO Consultant, Education Global Practice World Bank - Abuja Dr Olatunde ADEKOLA Senior Education Specialist, Education Global Practice World Bank - Senegal Dr Mohamadu Moustapha LO Education Specialist, Education Global Practice FACILITATORS Harvard University/Cambridge University Dr Manja KLEMENCIC Higher Education Expert Shanghai Jiao Tong University Dr Ying CHENG Ranking & Benchmarking Expert World Bank- Washington Dr Jamil SALMI Higher Education Expert SOUTH KOREA Seoul National University (SNU) Ms Sun Ju PARK Director, International Exchange & Education Seoul National University (SNU) Prof Tae Kyoon KIM Graduate School of International Studies KAIST Prof So Young KIM Head, Graduate School of Science and Technology Policy Ministry of Education Ms Yeonhee GU Director, Ministry of Education LOGISTICS World Bank Mrs Rebecca NAIDOO Consultant TEAM World Bank Mrs Ann SHUI'B Consultant NUC Dr Obinna OKWELUME Rapporteur NUC Dr Ben UGHEOKE Rapporteur First PASET Regional Benchmarking Capacity Building Workshop, 14 – 16 June, 2016 17 INSTITUTION DELEGATE TITLE NUC Mr Micheal EJEGWA Senior ICT Officer (Rapporteur) NUC Dr Obi UKWUAGU Chief Research & Innovation Officer NUC Mr Peter TOBRISE Asst Chief Research & Innovation Officer NUC Ms Patricia EROMOSELE Principal ICT officer NUC Mrs Onyinye AKUABA NUC Mrs Lulu UDOKA Senior ICT Officer NUC Mr Peter LEO NUC Mr Edward JAMES NUC Mr Joshua ODUFU NUC Chinedu OTUYA NUC Ms Simi ZANG NUC Chioma EZEMA First PASET Regional Benchmarking Capacity Building Workshop, 14 – 16 June, 2016 18 Annex B Opening Ceremony Agenda First Regional Benchmarking Capacity Workshop 14 -16 June, 2016 8:00 am – 8:45 am Arrival and Registration of Participants 8:45 am – 8:50 am Arrival of Special Guests 8:50 am – 9:00 am Arrival of Honourable Minister of Education, Malam Adamu Adamu, Minister of Science and Technology, Dr. Ogbonnaya Onu and Minister of Labour and Employment, Sen. (Dr.) Chris Nwabueze Ngige, OON 9:00 am – 9:05 am National Anthem/ Introduction of Guest 9:05 am – 9:15 am Remarks by Sajitha Bashir, Practice manager, World Bank 9:15 am – 9:25 am Welcome Address by the Executive Secretary, NUC, Professor Julius A. Okojie, OON 9:25 am – 9:35 am Remarks by Prof. Aminata Sall Diallo, Chair, PASET Technical Executive Committee; Advisor to the Minister of Higher Education and Research, Government of Senegal 9:35 am – 9:45 am Remarks by Prof. Jonathan Mba, Director, Research & Academic Planning, Association of African Universities (representing the Secretary General, AAU) 9:45 am – 9:55 am Goodwill message by Mr Aminou Akadiri, Executive Director for Federation of West African Chamber of Commerce and Industry (FEWACCI) 9:55 am – 10:05 am Remarks by Ms. Yeonhee Gu, Director, Ministry of Education, Korea 10:05 am – 10:15 am Remarks by Rachid Benmessaoud, Country Director, World Bank 10:15 am – 10:25 am Goodwill message by the Minister of Labour and Employment, Sen. (Dr.) Chris Nwabueze Ngige, OON 10:25 am – 10:35 am Goodwill message by the Minister of Science and Technology, Dr. Ogbonnaya Onu 10:35 am – 10:45 am Address by the Honourable Minister of Education, Mallam Adamu Adamu and Formal Opening of the Workshop First PASET Regional Benchmarking Capacity Building Workshop, 14 – 16 June, 2016 19 Annex C: Technical Proceedings Agenda Premier atelier régional de renforcement des capacités de benchmarking 14 au 16 juin 2016, Abuja (Nigeria) JOUR 1 : mardi 14 juin 2016 Lieu : AD, Abuja (Nigeria) 07:30 – 09:00 Inscription Accueil et introduction 09:00 – 10:15 Introduction et objectifs de l’atelier • Orateur - Sajitha Bashir, Practice manager, Banque mondiale Accueil et allocution d’ouverture • MC - Mr Ibrahim Yakasai, Directeur de l'information et des relations publiques , la Commission Nationale des Universités (NUC ) , le Nigeria • Orateurs - Prof. Aminata Diallo, Chair, PASET Technical Executive Committee; Conseiller du Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, Gouvernement du Sénégal - Prof. Julius Okojie, Secrétaire Exécutif, la Commission Nationale des Universités, (NUC), Nigeria - Prof. Jonathan Mba, Directeur, Recherche et planification académique, Association des universités africaines (au nom du Secrétaire Général, AAU ) - Mr. Aminou Akadiri, Fédération des chambres de commerce ouest-africaine (FEWACCI) (TBC) - Ms Yeonhee Gu, Directeur, Ministère de l'éducation , de la Corée - Hon. Adamu Adamu, Le ministre de l'Education, Ministère Fédéral de l'Education 10:15 – 10:30 Pause-café Présentation des principaux résultats du benchmarking 10:30 – 12:00 Premier débat en séance plénière (points saillants du rapport sur le benchmarking) • Animateur - Dr Ying Cheng, Université Jiao-Tong de Shanghai, expert en benchmarking 12:00 – 13:15 Déjeuner 20 Enquêtes sur le marché du travail et liaisons avec l’industrie 13:15 - 5:15 Groupes de discussion : Quel rôle les enquêtes sur le marché du travail jouent-elles dans l’amélioration de la qualité et de la pertinence des établissements d’enseignement supérieur ? Quelles pratiques modèles les chefs de file de l’industrie et des universités peuvent-ils employer pour améliorer les liaisons université-industrie ? Quels sont les principaux obstacles au renforcement des relations université-industrie en Afrique subsaharienne et comment les lever ? • Participants (groupe de représentants des entreprises et de dirigeants des universités – à confirmer) - Professor So Young Kim, Chef de l' école supérieure des sciences et de la technologie , la Corée a Avancé l'Institut des Sciences et de la Technologie (KAIST) - Professor Brice A. Sinsin, Recteur, Université d'Abomey- Calavi - Abou Kouabenan, Directeur des Ressources Humaines, Chambres de Commerces, Côte d'Ivoire - Mr. Stanley Muoneke, Directeur de la relation stratégique pour l'Afrique de l'Ouest, Intel - Mr. Vincent Nnadi, Directeur général exécutif (Corporate Social Responsibility & Medical Services), Total E&P, Nigeria 15:00 – 15:15 Pause-café Comprendre et appliquer les résultats 15:15 – 16:45 Groupe de travail 1 : Quelles sont les performances de votre institution par rapport à celles des universités évaluées ? Quels sont les principaux déterminants de vos résultats ? (Former des groupes par pays) • Facilitateur - Jamil Salmi, Banque mondiale (expert en enseignement supérieur) Comprendre et appliquer les résultats : Développement des talents 16:45 – 18:15 Groupe de travail 2 : Que faut-il changer pour améliorer le développement et la rétention des talents dans votre institution ? Comment prenez-vous en compte les dimensions d’inclusion/équité ? (Former des groupes par pays) • Facilitateur - Jamil Salmi, Banque mondiale (expert en enseignement supérieur) Pause 19:00 Dîner de bienvenue 21 JOUR 2 : mercredi 15 juin 2016 Lieu : AD, Abuja (Nigeria) Comprendre et appliquer les résultats : Financement Groupe de travail 3 : Que faut-il changer pour améliorer la mobilisation et l’allocation des 08:45 – 10:15 ressources dans votre institution ? (Former des groupes par pays) • Facilitateur - Jamil Salmi, Banque mondiale (expert en enseignement supérieur) 10:15 – 10:30 Pause-café Comprendre et appliquer les résultats : Gouvernance 10:30 – 12:00 Groupe de travail 4 : Que faut-il changer dans l’organisation de la gouvernance et les pratiques de gestion dans votre institution ? (Former des groupes par pays) • Facilitateur - Jamil Salmi, Banque mondiale (expert en enseignement supérieur) 12:00 – 13:30 Déjeuner Comprendre et appliquer les résultats : Élaboration des politiques 13:30 – 15:00 Groupe de discussion : Quelles sont les implications pour les politiques de ces résultats au niveau national ? • Participants (groupe de décideurs des pouvoirs publics) - Prof. Aminata Diallo, Chair, PASET Technical Executive Committee; Advisor to the Minister of Higher Education and Research, Government of Senegal - Prof. David K. Some, Secrétaire / directeur général, Commission de l'éducation de l'Université, au Kenya - Dr. Florence Nakayiwa, Université Makerere, la planification et le développement d' une université africaine , l'Ouganda, Uganda - Prof. Tayekyoon Kim (SNU), Professeur à l'Ecole des hautes études internationales - Ms Yeonhee Gu, Directeur, Ministère de l'éducation, de la Corée Collecte des données, choix des indicateurs et systèmes d’information de gestion 15:00 – 16:15 Groupe de travail 5 : Compte-rendu de l’expérience de la collecte des données et du choix des indicateurs. Partagez votre expérience de la collecte des données pour cet exercice de benchmarking : quelles difficultés avez-vous rencontrées et comment les avez-vous abordées ? Avez-vous des commentaires sur les modifications, ajouts ou suppressions apportés à la liste des indicateurs dans la méthodologie actuelle ? (Former des groupes de pays mixtes) • Facilitateur - Équipe de benchmarking 16:15 – 16:30 Pause-café 22 16:30 – 18:00 Groupe de discussion : Bonnes pratiques de développement et mise en œuvre des systèmes d’information de gestion (pour les établissements d’enseignement supérieur, les organismes nationaux/ministères chargés de l’enseignement supérieur) • Participants (représentants des universités et des organismes nationaux des pays émergents pour la présentation des pratiques modèles en matière de SIG) - Mrs Kalyani Putty-Rogbeer, Assurance de la qualité et l'agent d'accréditation , Tertiaire Commission Education , Maurice - Professor So Young Kim, Chef de l' école supérieure des sciences et de la technologie , la Corée a Avancé l'Institut des Sciences et de la Technologie (KAIST) - Dr Ying Cheng, Université Jiao-Tong de Shanghai, expert en benchmarking - Dr. Noel Saliu, Directeur, Assurance de la qualité, Commission Nationale des Universités (NUC), Nigeria - Dr. Abdourazackou Sanoussi, Institut international de l'eau et de l'ingénierie de l'environnement (2iE), Burkina Faso 18:30 Dîner JOUR 3 : jeudi 16 juin 2016 Lieu : AD, Abuja (Nigeria) Enquêtes sur l’engagement des étudiants 08:45 – 10:15 Groupe de travail 6 : Qu’avez-vous appris des résultats de l’enquête auprès des étudiants ? Comment pouvez-vous appliquer ces résultats pour améliorer votre stratégie d’enseignement et d’apprentissage ? (Former des groupes par pays) • Facilitateur - Jamil Salmi, Banque mondiale (expert en enseignement supérieur) - Manja Klemencic, expert en enseignement supérieur, Université de Harvard/Cambridge 10:15 – 10:30 Pause-café 10:30 – 12:00 Comprendre et appliquer les résultats de l’enquête auprès des étudiants pour améliorer l’enseignement et l’apprentissage • Facilitateur - Manja Klemencic, expert en enseignement supérieur, Université de Harvard/Cambridge Séance de clôture 12:00 – 13:00 Principales conclusions et prochaines étapes (horizon de 2 à 3 ans, comprenant des discussions sur le centre régional de benchmarking en cours de création, le prochain exercice de benchmarking) • Facilitateur - Équipe de benchmarking (Ekua Bentil et Jamil Salmi, Banque mondiale) 13:00 – 13:15 Remarques de clôture – Banque mondiale 13:15 – 14:30 Déjeuner - Départ 23 Annex D Pictures 24 25