t,', -~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 4~~~ . a-. ,i- [~~~~~~r - ; a r Ar *,,* ,,A s r~ ~~ . ..... _ _ _,u uuum ..iu..i.r _ __ ,Q # --__*--Z.__. _.,_.___... . f~~__ 'v i ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~~~~~~~~~~~~~4~ 1é , _ ..~~ ~ ~ ~ ~ ~ . _r *^«~~ Q-.) .0 r Xe o="` 'y>i r~~~~~~~ msa Q n.r SD _ Oa .EsT .'A~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~'. O~~~~ ~ ~ Z L~ h >~~~. -'c -F - - p. OU ""r' ,-'''''-".S S'X '»~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ D'une vision de l'avenir à une action viable « Le meilleur argument à - l'appui du FEM se trouve sur le terrain - des pro- -- jets très bien adaptés à r la situation et faisant -~ - .- ~ | largement appel à la Les pays en développement et les pays en transition se tournent de plus en plus participation qui sont vers le FEM, leur principal partenaire dans la recherche de solutions à des problèmes envi- suffisammentnovateurs ronnementaux de dimension mondiale. Les projets en cours dans plus de 140 pays visent à: et souples pour être un trait d'union entre les * Préserver la biodiversité, en améliorant la gestion des terres agricoles, des zones côtières, mtiontagnieuses et marinies, et des espèces sauvages pour assuirer de meilleuirs mnoyenis d'existence à ceux qui utilisenit ces ressouirces... besoins locaux et les * Economtiiser l'énergie et mtionitrer les possibilités des techlinologies faisant appel aux énergies renouvelables, eti électri- domaines d'intervention fiant les zones rurales et en freinant le recours aux technologies à moins bon rendement qu i s ont source de poluotion. atmosphiériqule et contribuenit à la 7nodification du climat... du FEM. » * Remnédier à la surexploitation des ressources halieuitiques et à la dégradationi des océans, des côtes, des lacs, des zon7es Delfinj. Ganapin, fils lhum7iides et des rivières, qui est due à la disparitioni dles habitats et à la pollution.... Ancien sous-secrétaire * Aider les pays l'Eiurope orietitale et d'Asie cenitrale ainisi qlue lia Fédérationi de Russie à tlI Iikiil. r progressivemnent luiti- d'État au développement lisation des siubstances chimniquies nocives pour l'ozonie. Philippines Nombre de projets et financement du FEM par domaine d'intervention (Au 30luin 1999) Pendant l'exercice 99, le Conseil du FEM USDM a approuvé des projets pour un montant 1,000 - 96032 U total de 517,6 millions de dollars. Ces fonds 7u4.04 ont aidé à mobiliser près de 1 milliard de dollars de cofinancement auprès des admi- 800 ----- ----- ---------- …-- -------------- nistrations nationales, des institutions de promotion du développement, du secteur privé et des organisatioins non gouverne- 600 _ mentales. Au cours de l'exercice écoulé, les finance- ments accordés par le FEM ont été de 8 mil- USDO lions de dollars en moyenne. Le montant 400 ISOAO réel de ces financements va toutefois de _24 quelques dizaines de milliers de dollars dans a 227 USD Mle cas du programme de inicrofinancements 200 - à plusieurs millions de dollars dans celui des ic *.2 projets sur les énergies renouvelables. O -- -__._ _ L - _ - _ ~~~~~~~~12 D atn EDo 4P--amed Ahp b»WÇW du,d Mtm%I" _tidw, fflu Mwoela Is 7 Échantillon de nouveaux projets On trouvera ci-après un échantillon des nouveaux projets à part entière qui ont été approuvés pendant le dernier exercice. Hormis les « mesures d'intervention à court terme » qui exploitent des possibilités immédiates pour faire face à des problèmes urgents - le travail de protection de la couche d'ozone (p. 25) en est un exemple -, tous les projets du FEM entrent dans le cadre d'au moins un des trois « domaines d'intervention » et des dix « programmes d'opérations ». Une liste complète des nouveaux projets est donnée en page 14. Un échantillon des financements au titre des opérations de petite et moyenne envergure figure dans la partie intitulée « Des partenariats concrets ». La partie intitulée « Approche globale de la protection des sols, des ressources en eau et de la biodiversité » traite des projets consacrés à la dégradation des sols DIVERSITÉ BIOLOGIQUE Ecosystèmes arides et semi-arides: La Bolivie est située à l'intersection de quatre grands écosystèmes et abrite près des deux cinquièmes des mammifères et des oiseaux d'Amérique du Sud. Quelque 17 % de la superficie du territoire bolivien est placée sous un régime de protection organisé autour de 18 zones protégées. Un nouveau financement du FEM à hauteur de 15 millions de dol- lars (complété de cofinancements dépassant 30 millions de dollars au total) aidera à renforcer ce réseau, en plein accord avec les populations autochtones qui préservent un des plus grands réservoirs de plantes médicinales et agricoles du monde. À court terme, le projet permettra d'améliorer la gestion des zones protégées et de constituer et capitaliser un fonds fiduciaire privé. À plus long terme, il vise à l'adoption consen- suelle d'un plan de préservation de la biodiversité et à la mise en place de moyens supplémentaires pour ins- taurer une viabilité à long terme sur le plan social, financier et écologique. (Banque mondiale) Écosystèmes côtiers, marins et duicicoles: Ce projet de 10 millions de dollars (le FEM y contribue à hauteur de 6 millions de dollars) se déroule dans la zone couverte par quatre îles d'une grande richesse biologique dans la province de Maluku, en Indonésie orientale. Une exploitation forestière et minière non viable, des méthodes de pêche destructives, un commerce illégal d'espèces protégées (dugongs, perroquets et tortues marines) et un aménagement inapproprié des zones côtières menacent la région. Le projet sert à améliorer la gestion du parc national Manusela, à créer celui de Lolabata-Akitajawe et à développer et organiser un réseau de périmètres marins protégés. Il encouragera la participation de la population locale en permettant l'octroi de financements destinés à promouvoir le développement en liaison avec des actions écologiques et en redonnant vie à des modes de gestion traditionnels des ressources. Les groupes de proximité, les organisations non gouvernemen- tales et le secteur privé seront associés au développement de l'écotourisme ainsi qu'à la planification et à la ges- tion des zones protégées. (Banque mondiale) Ecosystèmes forestiers : Le plateau des Guyanes - une formation géologique qui recouvre l'ensemble du Guyana, du Suriname et de la Guyane, ainsi que les régions limitrophes du Venezuela, de la Colombie et du Brésil - constitue l'une des plus grandes étendues de forêt tropicale d'un seul tenant au monde. Un projet de 18,3 millions de dollars (le FEM y contribue à hauteur de 9,5 millions de dollars) permettra de renforcer la ges- tion de deux sites représentatifs d'importance mondiale, la réserve naturelle du centre du Suriname et la réserve naturelle de Sipalwini, dans le sud de ce pays. Il servira également à renforcer les rangs des partisans d'une pré- servation de la biodiversité au moyen de campagnes de sensibilisation et d'éducation ciblées, à promouvoir d'autres moyens de subsistance (comme l'écotourisme) et à mettre en place des mécanismes de financement à long terme pour faire en sorte que la gestion des zones protégées soit financièrement viable. (PNUD) 8 Exploitation mixte de l'énergie solaire et de l'énergie hydroélectrique à Tolède, en Espagne. Sur l'île philippine de Mindanao, le FEM contribue à la construction d'une centrale similaire, reliée au réseau de distribution élec- trique, en partenariat avec la Cagayan de Oro Power & i Light et la Société financière internationale. -b~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~1 t- ~ ~ , - i t i lb .3..... L.~~ ,-_ = Écosystèmes montagneux: À cheval sur le Kazakhstan, l'Ouzbékistan et la République kirghize, les montagnes du Tian Shan occidental abritent 3 000 espèces végétales (dont 120 plantes et herbes médicinales) et de nombreux mammifères menacés ou en voie de disparition ailleurs dans le monde, dont l'ours isabelle, la panthère des neiges, le hibou grand-duc d'Eurasie et le vautour de l'Himalaya. De nombreuses variétés de pomme, de noix, de tulipe et de raisin, aujourd'hui cultivées, sont originaires de cette région. Un projet de préservation trans- nationale de la biodiversité en Asie centrale, d'un montant de 13,6 millions de dollars (le FEM y contribue à hauteur de 10,1 millions de dollars), aidera à réduire l'appauvrissement du milieu naturel dû à la surcharge des pacages et au déboisement en proposant d'autres moyens de subsistance et en renforçant et coordonnant les politiques, les réglementations et les mécanismes institutionnels au niveau national. (Banque mondiale) CHANGEMENTS CLIMATIQUES 1 --- Suppression des obstacles aux économies d'énergie et à l'amélioration du rendement énergétique: Face à un taux de croissance annuel - estimé entre 4 et 6 'Yo - de la demande énergétique, le gouver- nement libanais s'emploie en priorité à utiliser l'énergie de façon plus rationnelle. Un nouveau ` _' projet de 5,4 millions de dollars (le FEM y contribue à hauteur de 3,4 millions de dollars) a pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre en améliorant le rendement énergétique au niveau des usagers. Il permettra la création d'un Centre libanais pour la maîtrise de l'énergie qui lèvera les barrières à l'utilisation rationnelle de l'énergie et fournira des services techniques et financiers aux entreprises des secteurs public et privé. À terme, ce centre sera privatisé. (PNUD) Promotion de l'adoption d'une source d'énergie renouvelable: Le Maroc importe plus de 90 'Yo de son énergie primaire sous forme de pétrole et de charbon. En zone rurale, la surexploitation de la biomasse ligneuse, utilisée comme combustible, contribue au déboisement et à la dégradation des sols. Un nouveau projet de 5,3 millions de dol- lars (le FEM y contribue à hauteur de 3 millions de dollars) aidera à développer le marché des chauffe-eau 9 solaires en améliorant la qualité de ces appareils et en les rendant plus abordables, en sensibilisant l'opinion à leur utilité et en créant un cadre d'intervention plus favorable. Les ressources du FEM financeront une phase promotionnelle qui verra l'installation de 100 000 m2 de panneaux solaires au cours des quatre prochaines années. Les investisseurs - publics et privés - apporteront plus de 30 millions de dollars de cofinancement à long terme. (PNUD) Réduction des coûts à long terme des technologies énergétiques émettant peu de gaz à effet de serre: Un nouveau pro- jet de 7,5 millions de dollars (le FEM y contribue à hauteur de 4 millions de dollars) aidera à cofinancer une centrale solaire de 1 mégawatt, qui sera reliée au réseau de distribution électrique de la Cagayan de Oro Power & Light Company, une entreprise de service d'utilité publique opérant sur l'île philippine de Mindanao. Il s'agi- ra du premier projet permettant de démontrer, en grandeur nature, les effets positifs qu'une exploitation mixte des énergies hydroélectrique et solaire peut avoir sur le plan environnemental et économique dans un pays en développement. (Banque mondiale/SFI) EAUX INTERNATIONALES ' Programme lié aux formations aquatiques: Un projet de 18,3 millions de dollars (le FEM y contribue à hauteur de 8,3 millions de dollars) aidera à définir les problèmes prioritaires à caractère trans- national et national à prendre en compte dans le cadre du Programme de protection de l'envi- ronnement de la mer Caspienne, un programme financé par les pays riverains ainsi que par le FEM, le PNUE et d'autres bailleurs de fonds. Il permettra d'établir des mécanismes de coordina- tion régionale, d'effectuer une analyse des questions environnementales transnationales liées à l'eau, qui ser- vira de cadre aux futurs investissements et interventions, d'élaborer et d'adopter un programme d'action stra- tégique, et de préparer des plans d'action nationaux. (PNUD, PNUE, Banque mondiale) Programme de gestion intégrée des terres et de l'eau: Un programme de 20,3 millions de dollars (le FEM y parti- cipe à hauteur de 12,3 millions de dollars) contribuera à la gestion durable des ressources côtières et océa- niques de l'Océanie. Dans le cadre d'une gestion intégrée des zones côtières et des bassins hydrographiques, l'accent sera mis sur la ressource en eau, notamment souterraine, sur la création de zones marines protégées, sur l'exploitation durable des ressources halieutiques côtières et sur le développement du tourisme aux Îles Cook, dans les États fédérés de Micronésie, à Fidji, à Kiribati, aux Îles Marshall, à Nauru, à Niue, en Papouasie-Nouvelle- Guinée, à Samoa, aux Îles Salomon, à Tonga, à Tuvalu et à Vanuatu. Un projet de gestion des ressources halieutiques océaniques ciblera l'écosystème formé par les eaux chaudes du Pacifique occidental, théâtre des opérations de pêche thonière dans la région. (PNUD) Programme sur les polluants: Un nouveau projet de 20,2 millions de dollars (le FEM y contribue à hauteur de 4,8 millions de dollars) financera la mise en place d'un programme de gestion du bassin fluvial du Sâo Francisco, au Brésil, afin de lutter contre la pollution par des composés organiques et des métaux lourds, et contre l'érosion des sols. Le fleuve se jette dans les eaux d'une grande richesse biologique du vaste écosystème marin de l'Atlantique sud-ouest et du courant du Brésil. Le projet aidera les autorités à appliquer la nouvelle législation nationale sur l'eau dans le bassin en question, et notamment la tarification adoptée. Il aidera aussi à entreprendre d'autres réformes, qui se traduiront par une utilisation plus rationnelle de la ressource, et à amé- liorer la qualité de l'environnement dans la zone côtière dégradée. Cette opération est la première de toute une série de grands projets sur les bassins fluviaux et les zones côtières auxquels le FEM contribuera financièrement dans le cadre du programme d'action mondial pour protéger le milieu marin des activités terrestres. (PNUE) 10 ^11~~~~~~ 1 'd . 1 i ~~~sS I ~~~~~~~~~b- r' ,jE l~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ P. F~ ~~~~~~~~~~~~~~~~ : 1 ~ - r i w « ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~-y-,':L'" . 4 L-, _ Eq.s.e 4 4.$42.'s . . t ..^ .Ua >-`M.. .-, L~~~~~ --, j- - . ~ ~ ~ ~ ~ ~ - - __ 1 '' -)*1 ai ww ........ La Transport de l'eau au Ghana. Au cours des cinq prochaines - années, le FEM doublera la contribution financière qu'il -*-3 f« apporte dans le secteur de l'eau et des ressources terrestres connexes, la portant ainsi à un demi-milliard de dollars Nouveaux programmes d'opérations du FEM Les programmes du FEM continuent à évoluer et à couvrir de nouveaux aspects pour répondre aux priorités à l'échelle mondiale et aux besoins à l'échelon national. Pendant l'exercice 99, le Conseil du FEM a approuvé deux nouveaux programmes d'opérations, l'un sur les modes de transport écologiquement viables et l'autre sur la gestion intégrée des écosystèmes. Il a également accepté de financer la phase préparatoire d'un troisième pro- gramme d'opérations sur la biodiversité dans l'agriculture. Les transports. Le secteur des transports absorbe le quart de l'énergie primaire consommée dans le monde et les trois cinquièmes de tous les produits pétroliers utilisés. Il est aussi à l'origine d'une partie importante de la pol- lution atmosphérique et des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Le nouveau programme d'opéra- tions du FEM dans ce secteur vise à modifier durablement la situation par une réduction des émissions de gaz à effet de serre et un recours à des modes de transport écologiquement viable dans les pays en développement. Ce programme mettra initialement l'accent sur: * Le passage à des modes de transport en commun et de transport des marchandises plus efficaces et moins polluants, grâce à une meilleure régulation de la circulation et à unl recours accru aux carburants propre * Les moyens de transport nton motorisés * Les véhicuiles à deux et à trois roues à piles à combustible ou à accumulateur pour le transport de plus d 'une personne * Les véhicules à piles à combustible ou à accumuilateur (fonctionnant à l'hydrogène) pour les transports en commun et les livraisons de marchandises • Les autobuis hybrides combinant in moteur à combustion interne et unl moteur électrique * Les techniques de pointe pour convertir la biomasse en combustibles liquides. La gestion intégrée des écosystèmes. Les forêts, les zones arides ou humides, les zones côtières, les systèmes aqua- tiques et les espaces agricoles assurent un large éventail de biens et services jouant un rôle important pour le développement humain et l'environnement mondial. Ils fournissent, par exemple, la nourriture, l'eau douce, 12 le bois, la biomasse, ils sont à l'origine des produits pharmaceutiques, ils préviennent l'érosion due aux inon- dations, ils assurent la qualité de l'eau et ils combattent les organismes nuisibles qui pourraient également être des vecteurs de maladie. Les écosystèmes dépendant étroitement les uns des autres, toute modification de l'un d'entre eux peut avoir de graves conséquences sur un autre. Lorsque les ressources terrestres, aquatiques et bio- logiques sont gérées indépendamment les unes des autres, il est fréquent d'assister à une dégradation des éco- systèmes et à la disparition des apports qui y sont liés. Le nouveau programme d'opérations du FEM cherche à promouvoir de façon globale les multiples avantages qui peuvent résulter d'une utilisation durable des écosystèmes. Il devrait notamment favoriser l'utilisation durable de la biodiversité, le piégeage du carbone, le ralentissement de la dégradation des sols, la protection des bassins hydrographiques et la baisse de la pollution résultant des substances toxiques persistantes telles que les pesticides et les autres produits chimiques. L'agrobiodiversité. Selon les estimations, près de 2,5 milliards de personnes dépendent étroitement d'espèces végétales sauvages ou cultivées de façon traditionnelle pour satisfaire à leurs besoins quotidiens. Cette biodi- versité agricole fournit également le matériel génétique dont dépendent les agriculteurs et, donc, les consom- mateurs des pays développés. Les projets du FEM en Éthiopie, au Pérou et sur les hauteurs du Levant au Liban, en Syrie, en Jordanie et dans le nord des territoires de l'Autorité palestinienne permettent déjà de préserver des zones importantes de diversité et d'endémisme végétaux. Le FEM élargit maintenant son action afin de contri- buer à une utilisation durable de la biodiversité en mettant sur pied un nouveau programme d'opérations des- tiné à préserver l'agrobiodiversité. D'un montant de Il millions de dollars, le projet « population, gestion des terres et changement environ- nemental > (le FEM y contribue à hauteur de 6,2 millions de dollars) est une action de portée mondiale dans le domaine de l'agrobiodiversité. Il vise à unir les efforts des paysans et des chercheurs pour mettre au point de meilleurs mécanismes de gestion des ressources naturelles dans les zones tropicales et subtropicales. Des essais effectués au niveau des exploitations permettent aux villageois et chercheurs de recueillir des données de base sur toute une gamme d'écosystèmes (semi-arides, montagneux, forestiers et humides) au Brésil, en Chine, au Ghana, en Guinée, au Kenya, en Ouganda, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et en Tanzanie. Des évaluations de la biodi- versité, des évaluations participatives en zone rurale, des campagnes d'information, des activités expérimen- tales et des actions de renforcement des capacités viendront compléter cette action. (PNUE) Les petits États insulaires en développement et le FEM Adaptation au changement climatique L'une des conséquences les mieux connues du réchauffement de la planète est une élévation du niveau de la mer de près de 50 centimètres d'ici l'an 2100. On estime que ce niveau a déjà augmenté d'environ 18 centi- mètres depuis le début du siècle, principalement du fait de l'expansion thermique des océans et, dans une moindre mesure, de la fonte des glaciers. Cette évolution a des répercussions évidentes pour les îles, se tradui- sant par la réinstallation forcée de millions de personnes et des dégâts matériels se chiffrant à des milliards de dollars. La capacité d'adaptation joue donc un rôle vital. C'est dans cet esprit que le FEM finance deux projets régio- naux - l'un pour les Antilles, l'autre pour les pays insulaires du Pacifique Sud - qui sont destinés à évaluer la vulnérabilité de ces îles au changement du climat et à élaborer des plans d'adaptation. Le projet d'assistance concernant les changements climatiques dans les îles du Pacifique couvre les Îles Cook, les Îles Salomon, les États fédérés de Micronésie, Fidji, Kiribati, les Îles Marshall, Nauru, Samoa, Tuvalu et Vanuatu. En par- ticipant à des programmes de formation, des actions de renforcement des capacités et des activités de 13 planification, ces pays pourront définir les solutions qui leur conviennent le mieux pour atténuer les effets escomptés. Ce projet devrait notamment leur permettre de présenter leur première communication au titre de la Convention-cadre sur les changements climatiques (CCCC), de dresser un inventaire des sources et des puits de gaz à effet de serre, de faire une évaluation des solutions existant en matière d'atténuation et d'adap- tation, de réaliser une évaluation de leur vulnérabilité et de préparer des plans de mise en oeuvre. (PNUD) Dans le cadre du projet du FEM sur la planification pour l'adaptation aux changements climatiques, les pays membres de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) s'emploient à mettre au point des stratégies pour s'attaquer aux méfaits du changement climatique à l'échelle mondiale, et plus particulièrement à l'élévation du niveau de la mer. La plupart des pays membres de la CARICOM, dont Antigua-et-Barbuda, les Bahamas, la Barbade, le Belize, la Dominique, la Grenade, le Guyana, la Jamaique, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie et Trinité-et- Tobago, sont de petits États insulaires aux écosystèmes côtiers fragiles. Ce projet leur permettra de définir des moyens efficaces et économiques de s'adapter à l'évolution du climat, surtout là où les risques d'élévation du niveau de la mer sont les plus forts. Le personnel ayant reçu la formation dispensée sera en mesure de suivre et d'analyser la dynamique et les tendances du climat et des variations du niveau de la mer, et de recom- mander, après évaluation, les actions et les instruments à adopter. Les pays membres de la CARICOM tra- vaillent en collaboration sur un réseau, des bases de données et des systèmes d'information relatifs au chan- gement du climat et aux variations du niveau de la mer, et dressent un inventaire des ressources côtières et de leur utilisation. Les États qui auront été choisis expérimenteront diverses formules pour surveiller les récifs coralliens, évaluer la vulnérabilité des côtes, déterminer la valeur économique des ressources côtières et marines, et formuler des propositions de nature économique et réglementaire. (Banque mondiale) Nouveaux projets approuvés pendant l'exercice 99 (Financements en millions de dollars) DIVERSITÉ BIOLOGIQUE Projet mondial - Agent: PNUD/PNUE. Intitulé : Progranmme d'aide à la préparation de plans de préservation de la biodiversité. Financement du FEM: 3,43. Coût total : 4,23 Afrique - Agent : PNUD/PNUE. Intitulé : Gestion des espèces végétales itdigènies en vue de la remise en état des terrains de parcours dégradés dans les zones arides. Financement du FEM : 9,05. Coût total : 13,38 Bangladesh - Agent : Banque mondiale. Intitulé : Préservation de la biodiversité eti milieu aquatique. Financement du FEM: 5,00. Coût total: 60,84 Belize - Agent: PNUD. Intitulé : Préservatiaon et utilisatiot durable du complexe du récif-barrière. Financement du FEM : 5,36. Coût total : 7,37 Bolivie -Agent : Banque mondiale. Intitulé: Viabilité dul dispositif national de zones protégées. Financement du FEM: 15,30 Coût total : 46,70 Cambodge -Agent: Banque mondiale Intitulé : Projet pilote de préservation de la biodiversité et de gestion des zones protégées pour le parc national de Virachey. Financement du FEM : 2,75. Coût total : 5,00 Côte d'ivoire - Agent: Banque mondiale. Intitulé: Gestion nationale des zones protégées. Financement du FEM: 16,50. Coût total: 68,22 Cuba - Agent : PNUD Intitulé : Préservation de la biodiversité et développement durable de l'écosystèmne de Sabana- Caînaguey. Financement du FEM: 3,89. Coût total: 19,91 14 Éthiopie - Agent: Banque mondiale Intitulé : Protectioti et utilisation dulrable des platntes médicinales. Financement du FEM: 1,91. Coût total: 6,81 Géorgie -Agent: Banque mondiale. Intitulé: Gestion intégrée des zones côtières. Financement du FEM: 1,30. Coût total : 8,10 Géorgie -Agent: Banque mondiale. Intitulé: Préservationi des écosystèmes forestiers. Financement du FEM 9,05. Coût total: 33,15 Inde - Agent : PNUD. Intitulé : Préservation et utilisationi durable de la biodiversité des côtes de la réserve de la bio- splhère du golfe .le Manfniar. Financement du FEM: 7,84 Coût total : 26,93 Indonésie -Agent : Banque mondiale. Intitulé: Préservatiotn etgestion des ressources naturelles des îles Moluques. Financement du FEM: 6,00. Coût total: 10,60 Malawi - Agent : Banque mondiale. Intitulé : Préservation de la biodiversité de la région montagneuse de Mulan je. Financement du FEM : 5,30. Coût total: 6,83 Malaisie - Agent : PNUD. Intitulé : Protection et uitilisation durable des tourbières tropicales, forêts et écosystèmes hlminides connlexes. Financement du FEM : 6,30. Coût total : 12,97 Mozambique - Agent : Banque mondiale. Intitulé : Gestioni de la biodiversité rnarine et côtière. Financement du FEM : 4,08. Coût total: 9,21 Pakistan - Agent : PNUD. Intitulé: Préservation des zones de montagnie. Financement du FEM : 10,60. Coût total: 16,80 Papouasie-Nouvelle-Guinée - Agent: Banque mondiale. Intitulé : Foresterie et conservationi. Financement du FEM : 17,30. Coût total: 55,50 Paraguay - Agent: PNUD. Intitulé: Initiative pour la protection des espaces natuirels. Financement du FEM 9,20. Coût total: 12,70 Pérou - Agent : PNUD. Intitulé : Consenration in situ des cultivars locaux et des espèces saulvages apparenitées. Financement du FENM: 5,22. Coût total: 6,42 Pérou - Agent : Banque mondiale. Intitulé : Gestion autoclhtone des zones protégées de l'Atmazone. Financement du FEM: 10,35. Coût total 24,35 Philippines - Agent : Banque mondiale. Intitulé : Préservation de la biodiversité nmarine et côtière à Mitndanrao. Financement du FEM: 1,25. Coût total: 6,05 Suriname - Agent : PNUD. Intitulé : Présenration d'écosystèmes forestiers d'importance mnonidiale dans la partie surimiaînaise dlu plateau des Guyanies. Financement du FEM : 9,54. Coût total : 18,33 CHANGEMENTS CLIMATIQUES Projet mondial - Agent: Banque mondiale/SFI. Intitulé: Éclairage à liaut renidement. Financement du FEM 15,23. Coût total: 50,23 Projet mondial - Agent : Banque mondiale/SFI. Intitulé: Société de mise enu valeur de l'étnergie solaire. Financement du FEM: 10,00. Coût total: 50,00 Bénin - Agent : Banque mondiale. Intitulé : Mise emi valeur décentralisée des éniergies ei zone rurale. Financement du FEM: 1,14. Coût total : 5,75 15 Chine - Agent: PNUD. Intitulé: Économies d'énergie et réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les entreprises de commune et de village, phase 2. Financement du FEM: 8,00. Coût total: 18,55 Kenya - Agent : PNUD. Intitulé : Élimination des obstacles aux économies d'énergie et à son utilisation rationnelle dans les petites et moyennes entreprises. Financement du FEM : 3,19. Coût total : 8,64 Liban - Agent: PNUD. Intitulé : Élimination des obstacles à une amélioration intersectorielle des rendements éner- gétiques. Financement du FEM: 3,40. Coût total: 5,40 Macédoine - Agent: Banque mondiale. Intitulé : Création de minicentrales hydroélectriques. Financement du FEM: 1,50. Coût total de 6,40 Malawi - Agent: PNUD. Intitulé : Suppression des obstacles à l'exploitation des sources d'énergie renouvelable Financement du FEM: 10,72. Coût total: 6,40 Maroc - Agent: PNUD. Intitulé : Développement du marché des clhauiffe-eau solaires. Financement du FEM: 2,97. Coût total: 5,37 Maroc - Agent: Banque mondiale. Intitulé: Centrale thernique solaire. Financement du FEM: 43,90. Coût total: 114,36 Mexique - Agent: Banque mondiale. Intitulé: Énergies renouvelables pour l'agriculture. Financement du FEM : 8,70. Coût total : 26,20 Philippines - Agent : Banque mondiale/SFI. Intitulé : Centrale électrique photovoltaiqjue à production distribution- nelle de CEPALCO. Financement du FEM: 4,03. Coût total: 7,53 Pologne - Agent: Banque mondiale. Intitulé: Énergie géothermique et protection de l'environnemnenit. Financement du FEM : 5,40. Coût total: 84,70 République slovaque - Agent : Banque mondiale. Intitulé : Cogénération à Chemosvit. Financement du FEM 2,20. Coût total: 18,40 Slovénie - Agent : PNUD. Intitulé : Élimination des obstacles à uine plus grande utilisationi de la biomasse comme source d'énergie. Financement du FEM : 4,40. Coût total: 12,34 Thaïlande - Agent : Banque mondiale. Intitulé : Remplacenment des systèmes de refroidissemenit des immeubles. Financement du FEM: 2,50. Coût total: 90,50 Togo - Agent : Banque mondiale. Intitulé : Mise en valeur décentralisée de l'énergie en zone rurale. Financement du FEM: 1,14. Coût total : 5,75 Tunisie - Agent: PNUD. Intitulé: Validation expérimenitale des codes de la construction et élimination des obstacles à leur adoptioi. Financement du FEM : 4,36. Coût total: 8,13 EAUX INTERNATIONALES Projet mondial - Agent: PNUD. Intitulé : Suppression des obstacles à l'application effective de mesures de gestion et de contrôle du déballastage dans les pays en développement. Financement du FEM: 7,61. Coût total: 11,44 Projet mondial - Agent: PNUD/PNUE/Banque mondiale. Intitulé : Renforcement des capacités pour unl partage des connaissances mondiales sur les eaux internationiales. Financement du FEM : 5,25. Coût total: 10,05 16 Afrique - Agent : Banque mondiale. Intitulé Projet de lutte contre les déversements d'hydrocarbures dans les îles de l'océan Indien occidental. Financement du FEM : 3,16 Coût total: 4,29 Amérique latine/Caraibes - Agent: PNUD. Intitulé: Lutte contre la pollution et protection des habitats du Rio de La Plata et de sa façade mnaritime. Financement du FEM: 6,01. Coût total 10,81 Amérique latine/Caraubes - Agent: PNUD/PNUE. Intitulé: Nouvelles méthiodes témoins d'assainissement des baies très polluées de la région des Caraibes. Financement du FEM : 2,41. Coût total: 35,26 Asie/Pacifique - Agent : PNUE. Intitulé : Inversion de la tendance à la dégradationi en mer de Chine méridionale. Financement du FEM: 18,59. Coût total: 35,86 Asie/Pacifique - Agent: Banque mondiale. Intitulé: Utilisation des eaux du bassin du Mékong. Financement du FEM: 11,10. Coût total: 17,95 Asie/Pacifique - Agent: PNUD. Intitulé : Établissement de partenariats pour la protection et la gestion de l'environ- netmienit des mers d'Asie de l'Est. Financement du FEM: 16,22. Coût total : 28,55 Asie/Pacifique - Agent : PNUD. Intitulé : Application du programme d'action stratégique. Financement du FEM 12,29. Coût total : 20,35 Brésil - Agent : PNUE. Intitulé : Gestion intégrée des activités terrestres dans le bassin de Sâo Francisco. Finance- ment du FEM: 4,77. Coût total: 20,21 Brésil - Agent: PNUE. Intitulé: Programme de gestion intégrée des bassins versants dans les régions du Pantanal et du Haut Paraguay. Financement du FEM : 6,62. Coût total: 16,40 Europe centrale/ex-Union soviétique - Agent : PNUD/PNUE/Banque mondiale. Intitulé : Prise en compte des pro- blèmes environnementaux aux effets transfrontières dans le cadre du programme de protection de l'environnement de la mer Caspienne. Financement du FEM : 8,34 Coût total: 18,32 Géorgie - Agent: Banque mondiale. Intitulé : Développement agricole I. Financement du FEM : 2,50. Coût total : 8,25 Pologne - Agent: Banque mondiale. Intitulé : Protection de l'environnement des zones nmrales. Financement du FEM: 3,00. Coût total 14,40 ACTIVITÉS INTERSECTORIELLES Projet mondial - Agent: PNUD. Intitulé : Programme de microfinancements (deuxième phase). Financement du FEM : 31,62. Coût total: 61,62 Projet mondial - Agent : PNUD/PNUE/Banque mondiale. Intitulé : Ateliers de dialogue avec les pays. Finance- ment du FEM: 3,51 Coût total: 4,62 APPAUVRISSEMENT DE LA COUCHE D'OZONE Fédération de Russie - Agent : Banque mondiale. Intitulé : Élimination progressive de l'utilisationi des substances nocives pour l'ozone. Financement du FEM: 31,30. Coût total: 108,20 Ouzbékistan - Agent: PNUD. Intitulé : Élimination progressive de l'utilisation des substances nocives pour l'ozone. Financement du FEM: 3,32. Coût total: 3,47 17 ,NsI. - w ,_ Vur q.,.-*< L='_ X~~~~~~ê `' ;.±- --_,. rrt~~ ~ N,, ^ = -\ rw 7 ~~~~~~~~. vi ~~" . Promoteur du développement durable " On ne peut répondre - |aux besoins de base sans prendre en compte l'en- vironnement. » '~ |Ibrahim Abdelgelil, chef de la Direction égyp- tienne de lénvironnement Seuls, les pays ne peuvent entreprendre tout ce qlui est nécessaire pour mettre fin à l'appauvrissement de la couche d'ozone, inverser la tendance à la dégradation des eaux internationales, faire face à l'évolution du climat, promouvoir les énergies propres ou arrêter l'extinction des espèces animales ou végétales. Tout comme, seuls, ils ne peuvent vaincre la pauvreté ni remédier au manque d'opportunités qui caractérisent encore largement une bonne partie du monde. La coopération rend cela possible. La protection que le FEM fournit est faite de multiples partenariats dans lesquels chaque acteur apporte ce qu'il sait faire de mieux au niveau local, national ou international. Si le FEM ne peut accomplir sa mission sans res- sources financières, la coopération reste l'aspect le plus important à long terme. Les opérations du FEM viennent toujours compléter et appuyer une action qui a été entreprise à l'initiative des pays eux-mêmes pour promouvoir le développement durable. Chaque pays a désigné un agent de liaison au niveau technique, qui fait office d'interlocuteur direct pour tout ce qui touche au FEM. Ces agents de liai- son, dont une liste est donnée à partir de la page 43, examinent les idées de projet et les concepts proposés, approuvent leur compatibilité avec les programmes et les priorités à l'échelon national, facilitent une large concertation et favorisent les consultations au sujet du projet, et rendent compte des réactions suscitées par les activités du FEM. Au cours de l'exercice écoulé le FEM s'est employé à renforcer le rôle moteur des pays dans les projets de son portefeuille en: * fournissant une aide supplémenitaire aux agents de liaison pour faciliter la communiicationi * mettant en place des ateliers de dialogue avec les pays pour renforcer l'apport d'idées et de fontis * appliquant ine métihode simple pour déterminer le surcoût (c'est-à-dire la fraction du coût d'un projet pouvant être finanicée par le FEM (voir encadré p. 2 1) * rationalisanit le cycle du projet * mobilisant la commtiunalité scientifique à l'échelon nationial eti coopération avec le PNUE et le Groupe consultatifpolir la science et la techlinologie * travaillant en partenariat avec le PNUD pour préparer uine initiative mondiale de renforcemenit des capacités. DÉTERMINATION DU COÛT SUPPORTÉ PAR LE FEM Le FEM disposant de ressources limitées, le montant de sa contribution est soigneusement calculé de façon à ne couvrir que le coût supplémentaire à supporter (le « surcoût ») pour que les projets de développement pré- vus respectent l'environnement à l'échelle mondiale et soient sans danger pour la planète. C'est ainsi recon- 19 Dhersité bidologique: évolution acuelle et prevue des dépens USD M350 USDOMI 300 naître que le coût d'un projet de développement est parfois, mais USDM200 - pas toujours, supérieur si on cherche à ménager l'environnement « Nous sommes de plus au niveau du globe. Avec des cofinancements bien supérieurs à 2 USD M IS0----- ----------- -- en plus réceptifs aux milliards de dollars au total depuis la naissance du FEM, les pays problèmes environne- bénéficiaires sont la première source de fonds supplémentaires UDM1 m ------------------------- - mentaux à l'échelle pour les projets. mondiale... carnousen Exemple: En Chine, un nouveau projet de 20 millions de dollars MS 0 ---------------------- ressentons directement est destiné à économiser l'énergie. Coexécuté par le PNUD et les effets. L'exemple le l'Organisation des Nations Unies pour le développement indus- USD M0 - .----- -E. --EX.01 EX plus frappant est celui triel, il vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre des entre- de l'appauvrissement de prises de commune et de village. la couche d'ozone et de Le FEM apporte 9 millions de dollars pour lever les obstacles à ChaMes cumatiques: l'accroissement du une utilisation plus rationnelle de l'énergie dans les secteurs de la évailtu adwlle et prevue des dqpee rayonnement ultraviolet cokéfaction, de la fonderie, des cimenteries et des briqueteries. Il USD 100 qui en résulte dans le s'agit de s'attaquer aux entraves existant au niveau des politiques cône Sud, à Punta Are- publiques et des entreprises, notamment en améliorant l'accès à USD IS0 ------------------ nas, sur le détroit de des financements aux conditions du marché. Les autorités natio- Magellan, où un grand nales, les administrations au niveau des villages et des com- USD M 0- nombre de personnes munes, les collectivités locales, la Banque agricole de Chine et sont exposées à ce d'autres banques commerciales fournissent le complément de USD - - - - - risque."» financement nécessaire. Le bienfait de l'opération sur le plan Benjamin Concha, mondial sera une réduction des émissions de gaz à effet de serre. mbassadeur en Inde Sur le plan local, la modernisation des entreprises permettra de USD M 100 --------- Chili réduire la pollution, d'améliorer la sécurité du travail et de mettre en place des systèmes et des mécanismes qui créent une valeur UDMS0 - ajoutée REPRODUCTIBILITE USD M." 0 --__ La possibilité d'appliquer à l'ensemble du pays ou d'une région les enseignements tirés d'un projet se déroulant à un endroit Evdaue,aEte etprales d depenses donné est un des grands principes à la base de tous les partena- USDMI40 - --- ---- riats du FEM. Exemple: Dans le sud-est de l'Inde, un nouveau projet de 26,9 mil- USDM120 lions de dollars aidera à préserver une biodiversité côtière et ma- rine d'importance mondiale, riche de plus de 3 600 espèces végé- USD M 100 --- tales et animales, dont 17 espèces de palétuvier et un mammifère marin menacé, le dugong. Il favorisera également l'émergence de USDM 80 0- _____ ._ nouveaux moyens de subsistance pour une grande partie des 100 000 personnes vivant à proximité de la réserve de la bio- USDM 0 ---0 sphère du golfe de Mannar. Le financement du FEM à hauteur de 7,8 millions de dollars USDM40 -------- aidera à développer les infrastructures du parc, à renforcer le fonc- tionnement de ce périmètre (par la préparation de plans de ges- USDM0 -- - - tion des espèces et des habitats, le développement de l'écotouris- me, et l'élaboration de programmes éducatifs et de campagnes USDMO EX.0 EX.02 d'information utilisant les médias) et à constituer un fonds fidu- 20 ciaire pour contribuer à la préservation de la biodiversité à plus long terme. Une partie du financement du FEM aidera également à financer des plans villageois de protection du milieu marin ainsi qu'un projet associatif de commercialisation de produits maricoles. En montrant comment il est possible d'intégrer la préservation de la biodiversité à des plans de gestion des zones côtières sur la destruction des habitats, la surexploitation des ressources marines et la pollution due à la population, ce projet a toutes chances de devenir un modèle pour l'État du Tamil Nadu et pour le pays dans son ensemble. (PNUD) UNE PROCÉDURE SIMPLIFIÉE Si le surcoût est un principe important dans le travail du FEM, la procédure utilisée pour en déterminer le mon- tant s'est souvent avérée compliquée en pratique. Donnant suite à la demande « de clarification et de simpli- fication » de la notion de surcoût que lui avait faite le Conseil, le Secrétariat du FEM a constitué un groupe de travail en collaboration avec les pays, les Agents d'exécution et les Secrétariats des Conventions. Une réunion rassemblant les principaux intervenants dans le cycle du projet - directeurs de projet, agents de liaison dans les pays et organisations non gouvernementales - a été organisée à Londres au printemps 1999. AIDE-MÉMOIRE POUR LE CALCUL DU SURCOÛT * Définir le problème environnemental à caractère mondial auquel on veut faire face * Analyser la nature et les causes des menaces existantes * Déterminer les activités destinées à s'attaquer à ces menaces et à leurs|causes (pour définir la formule de remplacement impliquant l'intervention du FEM) * Déterminer les activités qui visent à s'attaquer à ces mêmes menaceS et à leurs causes et qui seraient menées indépendamment de l'intervention du FEM (responsabilités nationales en matière de développe- ment durable) * Déterminer les activités supplémentaires (à savoir celles qui ne font ppartie du scénario de base)l ATELIERS DE DIALOGUE AVEC LES PAYS Pour se rapprocher des intervenants sur le terrain, le FEM prépare une série d'ateliers de dialogue avec les pays. Effort conjoint du Secrétariat du FEM et des Agents d'exécution, ce programme vise à: * faire participer un large éventail d'acteurs nationaux à un dialogue sur les priorités qui sont les leurs et sur la mis- sion, la stratégie, les politiques et le mode de fonctionniement du FEM * faciliter la coordination au niveaui national et le partage de l'information sur les besoins du pays * fournir des renseignierriemets pratiques sur la façon d'avoir accès aux ressources du FEM et de proposer, préparer et exé- cuter les activités qu'il finanice, y compris la diffiusion de 1 qI. "niltih,i n sur les méthodes les plus perfornantes et les enseignemenits tirés de l'action menée Cinquante ateliers - la plupart à l'échelon national, mais certains au niveau régional lors(lue cela sera plus efficace - se dérouleront sur une période de trois ans à partir de l'an 2000. 21 ~~~~~~~~~~~~~~~I I -3m ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~i - = t.t-.'rF , * --l;~ Aide à l'application des Conventions de Rio « Nous avons vu le FEM se transformer en un - ^ ; 4 ] organisme dynamique qui s'est imposé comme t'un des principaux mécanismes de finance- ment pour s'attaquer Mécanisme financier des deux traités sur l'environnement mondial signés aux problèmes environ- en 1992 lors du Sommet « planète Terre » à Rio de Janeiro - la Convention nementaux à caractère sur la diversité biologique et la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements cli- mondial . matiques-, le FEM s'est employé à tenir les promesses que consacrent ces textes. Ses pro- Dan Pi_lly Ambassadeur grammes et ses projets aident aussi à atteindre les objectifs d'autres conventions et accords Afrique du Sud importants qui traitent de l'environnement à l'échelle mondiale La diversité biologique. Depuis sa création sous forme de programme pilote en 1991, le FEM a affecté 991 mil- lions de dollars à des projets sur la biodiversité. Ces ressources ont été complétées de 1,5 milliard de dollars de cofinancement venant des pays bénéficiaires, des organismes d'aide bilatérale, d'autres institutions d'aide au développement, du secteur privé et des organisations non gouvernementales. Pendant l'exercice 99, le mon- tant total des financements destinés aux 64 nouveaux projets dans ce domaine (y compris les activités habili- tantes) a dépassé 553 millions de dollars, dont 193 millions fournis par le FEM sous forme de dons et plus de 360 millions apportés sous forme de cofinancement. Les changements climatiques. Entre 1991 et juin 1999, le FEM a affecté 884 millions de dollars à 227 projets et activités habilitantes dans ce domaine, ce qui a permis de mobiliser plus de 4,7 milliards de dollars de cofi- nancement. Les 46 nouveaux projets lancés pendant l'exercice 99 ont drainé plus de 543 millions de dollars, dont 135,9 millions sur les fonds propres du FEM et près de 407 millions sous forme de cofinancement. Les eaux internationales. L'action menée par le FEM pour inverser la tendance à la dégradation dans ce domaine puise à la source d'une mosaïque de conventions sur les eaux régionales et internationales, aidant ainsi à atteindre les objectifs recherchés. Entre 1991 et juin 1999, le FEM a alloué près de 360 millions de dollars aux opérations dans ce secteur. Pendant l'exercice 99, il a affecté 116 millions de dollars et mobilisé 150,9 millions de dollars supplémentaires au titre de 16 nouvelles activités consacrées aux eaux internationales, soit un financement total de 267,2 millions de dollars. La couche d'ozone. Entre 1991 et juin 1999, le FEM a débloqué plus de 155 millions de dollars pour permettre à la Fédération de Russie et à d'autres pays d'Europe orientale et d'Asie centrale d'éliminer progressivement l'utilisation de substances chimiques nocives pour l'ozone. Cette aide est accordée en partenariat avec les ins- tances du Protocole de Montréal relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone. La dégradation des sols. Recoupant les quatre domaines d'intervention du FEM, des dizaines de projets sont consacrés à la lutte contre la dégradation des sols, surtout par une prévention de la désertification et du déboi- sement. Évalués à plus de 350 millions de dollars au total, ils prennent en compte les objectifs de la Conven- tion sur la lutte contre la désertification. 23 RENFORCEMENT DES CAPACITÉS « Le FEM a montré qu'il Pour espérer réussir, le programme du FEM pour la protection de l'environnement mondial doit être relayé était un mécanisme par un ensemble adéquat de compétences, d'institutions et d'usages au niveau national. Pendant l'exercice d'application efficace 99, le FEM s'est efforcé de développer les aspects liés au renforcement des capacités dans son portefeuille et a des Conventions de Rio. pris de nouvelles initiatives pour aller encore plus loin dans ce sens. Bien avant l'adoption des protocoles d'accord RENFORCEMENT DES CAPACITÉS PAR L'INTERMÉDIAIRE DES PROJETS aux Conventions, il a Le FEM a constaté que les projets offrent très souvent eux-mêmes le meilleur moyen de renforcer les capaci- facilité l'élaboration de tés, sur le tas, au fil de leur déroulement. stratégies et de rapports Ainsi, une étude réalisée pendant l'exercice 99 sur 84 projets du FEM dans le domaine des changements cli- nationaux dans les pays matiques a montré que, dans de nombreux cas, les activités conduites avaient permis à différentes personnes bénéficiaires et a et institutions d'acquérir des compétences techniques, financières/commerciales et réglementaires essen- favorisé la diffusion de tielles. En cherchant à renforcer les capacités des administrations publiques, des entreprises privées, des inter- technologies de pointe médiaires financiers, des consommateurs, des groupes de proximité et des organisations non gouvernemen- dans le domaine tales, ces projets développent les savoir-faire et les capacités institutionnelles qui, de l'avis général, jouent un de l'environnement. » rôle important dans la diffusion des technologies. Les quelques exemples suivants le confirment. Philippe Roch Secétaire d'État oEn Chine, in projet du FEM a permis de dispenser ine formation technique au personnel de la société nationale d'ex- Direction suisse ploitation du méthane des houillères. Une formation aux techiniques de forage pour exploiter cette ressource a égale- de l'environnement ment été assurée dans des sociétés de prospection géologique, des instituts de recherchie et des administrations du secteur houiller. Le ministère chinois de l'industrie liouiillère a depuis négocié des accords d'exploration avec plusieurs sociétés. * En Russie, dans la ville de Vladimir, le personnel des sociétés de chauffage urbain, des compagnies de gaz et des prin- cipales entreprises privées a reçu une fornation aux analyses économiques et financières et aux études de faisabilité des projets visant à une utilisation plus rationnelle de l'énergie. * Au Maroc, le projet du FEM sur les chauffe-eau solaires a aidé les pouvoirs publics à réexaminer le cadre de politique générale et le contexte réglementaire. Les modifications recommandées portent notammnent sur la taxe à la valeur ajoutée et les droits de douane, la réglementation des compagnies de services d'utilité publique, la tarification de l'énergie, les règles de passation des marcihés publics et les codes et normes applicables au matériel. * Au Pérou, le persotnel du Centre pour les économies d'énergie a été forné pour aider et conseiller les usagers publics et privés du secteur industriel sur les moyens d'utiliser plus rationnellement l'énergie et d'économiser sur la consom- mation. ACTIVITÉS HABILITANTES Le programme que le FEM conduit dans ce domaine continue à se développer et à évoluer, donnant une assise plus solide aux interventions des pays qui s'attaquent à l'appauvrissement de la biodiversité et aux risques posés par l'évolution du climat. Diversité biologique. Ces projets visent à contribuer aux activités entreprises par les pays pour préserver et utili- ser durablement la biodiversité. Ils permettent de réunir et d'évaluer les données existantes et d'élaborer des priorités, stratégies et plans d'action nationaux. Les activités menées sont destinées à renforcer les capacités nationales, à sensibiliser l'opinion et à aider des pays à se préparer à appliquer la Convention sur la diversité biologique. Des activités habilitantes dans ce domaine ont été approuvées pour 26 pays au cours de l'exercice, et des ressources supplémentaires ont été allouées pour aider 36 pays à participer aux activités d'un centre d'échange d'informations sur les méthodes les plus performantes. Réalisée en 1999, une évaluation des activités habilitantes relatives à la biodiversité a conclu que la plupart 24 ^* ____ presle passage .4ciLsa * '_ squences les plus visibles et plus indirectes, à l'image du recul des récifs coralliens et des zones humides. des pays semblaient avoir entrepris un processus national de planification utile et d'un bon rapport coût- efficacité », même si les résultats obtenus variaient beaucoup d'un cas à l'autre, et que les trois à Agents d'exé- cution [avaient] tous joué un rôle majeur et positif dans la planification et la mise en oeuvre ».. On peut se procurer le rapport complet de cette évaluation en s'adressant au Secrétariat ou en se rendant sur le site web du FEM à l'adresse suivante: www.gefweb.org. Changements climatiques. Quelque 21 nouveaux projets d'activités habilitantes ont été approuvés pendant l'exercice 99. Un financement a aujourd'hui été accordé à la plupart des pays pouvant prétendre à une aide financière pour préparer leur première communication nationale au titre de la Convention sur les change- ments climatiques. Le FEM s'emploie aussi à apporter le concours technique nécessaire par l'intermédiaire du PNUD et du PNUE, au moyen de son programme d'aide à la préparation des communications nationales. Pendant l'exercice 99, le Conseil a autorisé les pays à réserver des fonds initialement affectés aux activités habilitantes pour renforcer leur capacité à évaluer les besoins de technologie, participer aux réseaux d'obser- vation systématique, établir un programme national d'action concernant les changements climatiques, entre- prendre des activités nationales de sensibilisation du public, concevoir, évaluer et gérer les projets et faciliter l'accès à l'information. Un bilan de l'action du FEM en faveur des activités habilitantes dans le domaine des changements clima- tiques sera dressé en 2000. INITIATIVE DE RENFORCEMENT DES CAPACITEÉS Pendant l'exercice 99, le Conseil du FEM a approuvé un partenariat stratégique avec le PNUd pour mettre au point une stratégie globale de renforcement des capacités à l'échelon national afin de vaincre les obstacles que pose la défense de l'environnement au niveau planétaire. Cette initiative de 18 mois permettra de faire le point sur le chemin parcouru en matière de renforcement des capacités et de tirer les enseignements de l'ac- tion des trois Agents d'exécution et de nombreux autres partenaires. Dans le même ordre d'idées, le groupe de suivi et d'évaluation du FEM cherche à définir des méthodes qui permettront de suivre et d'évaluer l'impact des efforts de renforcement des capacités. Ulnitiative de renforcement des capacités a notamment pour objectif de mobiliser des financements auprès 25 de différents bailleurs de fonds afin de répondre globalement aux besoins de renforcement des capacités pour s'attaquer aux problèmes existant dans le domaine de la biodiversité, des changements climatiques et de la dégradation des sols. Compléter l'aide apportée au titre du Protocole de Montréal Il est établi que l'élimination progressive des substances nocives pour l'ozone a des effets positifs sur l'envi- ronnement à l'échelle mondiale. Si l'aide accordée au titre du Protocole de Montréal permet aux pays en développement de recourir à des substances moins nocives, les nations d'Europe orientale et de l'ex-Union soviétique se tournent vers le FEM pour recevoir cette assistance cruciale. Pendant l'exercice 99, le Conseil du FEM a approuvé des financements pour la Fédération de Russie (le tiers d'un projet en trois tranches), l'Ouzbékistan et le Turkménistan, ce qui porte à 14 le nombre total des pays béné- ficiaires parmi lesquels on comptait déjà l'Azerbaidjan, le Bélarus, la Bulgarie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, la Slovénie et l'Ukraine. Ensemble, ces pays ont reçu plus de 138 mil- lions de dollars pour 121 projets dans les secteurs des solvants, des mousses, des aérosols, des halons et du froid. Trois autres pays - l'Estonie, le Kazakhstan et le Tadjikistan - sont en train de préparer leur propre pro- gramme, qu'ils devraient mettre en oeuvre dans un proche avenir IMPACT En 1999, une étude a été réalisée sur les projets que le FEM consacre à la protection de la couche d'ozone. Les auteurs de l'étude concluent que le FEM « a joué un rôle crucial dans le processus d'élimination dans les pays considérés non seulement en fournissant une aide financière précieuse, mais aussi en offrant une expertise technique et en encourageant le développement du savoir et la diffusion des enseignements des projets dans les pays et dans la région, ainsi qu'en aidant les bénéficiaires à se doter de cadres juridiques adaptés ». Les composantes « renforcement institutionnel » des projets du FEM ont beaucoup contribué à ce résultat. Les pays bénéficiaires ont de ce fait pu mettre en oeuvre différentes politiques et mesures innovantes pour protéger la couche d'ozone. Dix des quatorze pays bénéficiaires ont déjà adopté certains instruments écono- miques (impôts, taxes sur les émissions, droits d'importation, etc.) ou prévoient de le faire, Les interdictions d'importation et d'utilisation de substances nocives pour l'ozone et de produits contenant ces agents, et les régimes de licences d'importation et d'exportation sont aussi au nombre des politiques ayant fait leurs preuves, qui ont été appliquées par de nombreux pays. Selon les rapports établis au titre du Protocole de Montréal, la consommation totale de substances nocives pour l'ozone dans les pays en transition a été ramenée d'environ 190 000 tonnes pendant la seconde moitié des années 80 à moins de 15 000 tonnes en 1997, soit une baisse de plus de 90 %. Le portefeuille de projets du FEM a contribué à ce résultat, aidant à éliminer plus de 18 000 tonnes de polluants nocifs pour l'ozone. Fédération de Russie. Le projet que le FEM finance en Russie (pays qui compte parmi les plus gros consomma- teurs de substances nocives pour l'ozone) représente près de la moitié de l'ensemble des ressources affectées par le Fonds (60 millions de dollars) et contribue à plus de 60 % aux résultats obtenus (élimination de 11 800 tonnes de polluants). Il comprend 22 sous-projets, six dans le secteur des aérosols, sept dans celui du froid (dont trois de récupération et de recyclage), trois dans celui des mousses et deux dans celui des solvants. La démarche adoptée par le FEM dans ce domaine se caractérise par l'élaboration d'une stratégie appliquée à l'ensemble du pays en étroite collaboration avec les autorités et les experts locaux, par la mise au point de stratégies sectorielles et par une évaluation de l'impact sur l'environnement des technologies de remplace- ment utilisées. Elle sert de modèle à d'autres actions environnementales à caractère mondial. 26 Créer des opportunités pour les nouvelles technologies energetiques < Sans fourniture d'éner- gie il ne peut y avoir de développement. Plus de deux milliards de per- sonnes sont privées de services énergétiques Entre 1991 et juiin 1999, le FEM a allouié 706 millions de dollars au titre de modernes-Noussavons 72 projets qui visent à une utilisation plus rationnelle de l'énergie et à une mise en valeur tous cequ'endurent les des énergies renouvelables dans 45 pays. Si l'on tient compte des cofinancements et des femmes qui parcourent autres ressources apportés par les administrations nationales, les organismes bailleurs de de longues distances fonds, les banques régionales de développement, le secteur privé et les trois Agents d'exécu- pour ramasser du bois tion des projets du FEM, la valeur totale de ces projets dépasse les 5 milliards de dollars. Le de feu. Tant que cela FEM a également accordé 121 millions de dollars pour 20 « interventions à court terme » durera, la pauvreté per- dans le domaine des changements climatiques. durera. » Les projets approuvés correspondent à des actions innovantes et expérimentales qui visent à promouvoir des technologies nouvelles par des moyens inédits et les méthodes les plus performantes. Les programmes Mats Karîsson sont conçus de façon à créer des marchés commerciaux durables, à mobiliser des financements publics et pri- Ancien secrétaire vés et à faciliter la diffusion des technologies. Les administrations publiques, les entreprises privées, les dÉtat à la coopération groupes de proximité, les ménages et les prestataires de services publics en sont les bénéficiaires directs. pour le développement international IMPACT Suède Réalisée pendant l'exercice 99, une étude de ces projets a montré que l'impact était particulièrement sensible dans le cas de l'énergie solaire à usage domestique, de l'énergie éolienne et de l'énergie verte pour une 27 production électrique destinée au réseau, de l'éclairage à haut rendement, ainsi que de la substitution et de la production/récupération de combustibles. * Le FEM a un rôle très Énergie solaire. Les installations à usage domestique et en milieu rural réalisées dans le cadre de 20 projets du important à jouer dans FEM laissent bien augurer de la mise en place de plus de 1 million de systèmes dans les prochaines années, ce la promotion d'un qui permettra d'accroître sensiblement le nombre d'unités existant aujourd'hui dans les pays en développe- développement ment (de 300 000 à 500 000 selon les estimations). durable... Des pays Ces projets font appel au secteur privé pour fournir l'énergie et proposer des mécanismes de crédit rendant comme les Maldives les installations d'un coût plus abordable, prévoient une aide financière pour subvenir aux dépenses initiales, font partie des États les renforcent les capacités des administrations publiques et des entreprises privées, font adopter des codes et des plus menacés par les normes, et mettent en place des organismes de contrôle et d'homologation. conséquences prévues Au Zimbabwe, le projet sur l'énergie photovoltaïque à usage domestique et collectif a eu un impact commercial de la modification du direct en permettant l'installation de 10 000 unités à usage domestique, toutes, sauf 300, fournies par le secteur climat. Une élévation privé. Àu Sri Lanka, 500 systèmes de ce type avaient été mis en place dans le cadre du projet pour la fourniture de d'un mètre du niveau de services énergétiques, en juin 1999. Ce projet, qui vise l'installation de 30 000 unités d'ici 2002, pourrait la mer pourrait com- atteindre son objectif avec le concours de deux grandes sociétés qui envisagent de prendre pied sur le marché. plètement submerger Au Bangladesh, au Viet Nam et en République dominicaine, trois sous-projets menés dans le cadre du pro- notre pays, dont 80 % du gramme du FEM pour les petites et moyennes entreprises (programme administré par la Société financière territoire est situé à internationale) commencent aussi à avoir une incidence sur le marché des unités solaires à usage domestique. moins d'un mètre Technologies exploitant des énergies renouvelables pour une production électrique destinée au réseau. Dans le cadre d'altitude. » de 13 projets du FEM, des installations raccordées au réseau produisent de l'électricité en utilisant le vent, la Abdul Rasheed Hussein biomasse, la bagasse (un sous-produit de la canne à sucre), les cours d'eau (minicentrales) et les ressources Ministre du Plan, des géothermiques. Ces projets: Ressources humaines et * font la démonstrationi de différentes teclhnologies et de leur potentiel commnercial et économnique de l'Environnement a renforcent les capacités des promoteuirs de projets, des exploitants de centrales et des organes de réglementationi Maldives amettenit en place des cadres réglementaires et juridiques qui encouragent la créatioon d'entreprises indépenidantes d7e production d'électricité et l'adoption d'une tarificationi transparenite et noni négociable a créent des mécanismnes finaniciers pour les promoteuirs d7e projets. Par exemple, le projet du FEM sur les énergies de substitution (Inde) aide à provoquer une évolution du mar- ché en sensibilisant les investisseurs et les établissements bancaires à la viabilité des technologies éoliennes et en contribuant à une baisse des droits d'importation sur le matériel nécessaire. Parallèlement à l'impact direct du projet de mise en valeur de l'énergie éolienne (plus de 270 mégawatts installés), des éoliennes d'une puis- sance totale de 968 mégawatts, dont 900 installés et exploités par le secteur privé, avaient été mises en service en Inde en 1998. De nouveaux fournisseurs sont entrés sur le marché. Avant le projet, il existait trois grandes sociétés dans le secteur de l'énergie éolienne. En 1998, elles étaient non moins de 26 à travailler dans celui de la fabrication des turbines éoliennes, beaucoup associées à des partenaires étrangers. Éclairage à haut rendement. À la Jamaique, au Mexique, en Pologne et en Thaïlande, le FEM a financé des projets qui favorisent l'éclairage à haut rendement. En Pologne et au Mexique les projets sont aujourd'hui terminés. Plus de 3 millions d'ampoules fluorescentes compactes (AFC) ont été vendues dans ces deux pays. En Thaï- lande, le projet a eu des répercussions importantes sur le marché intérieur des tubes fluorescents ordinaires comme des AFC. À la Jamaïque, après les débuts difficiles d'un programme de commercialisation lancé par le fournisseur, les ventes d'AFC ont rapidement décollé lorsque les consommateurs ont pu s'adresser directe- ment au représentant d'un service clientèle. Substitution, production et récupération de combustibles. Le FEM a approuvé 15 projets pour faire la démonstra- tion de la viabilité commerciale et technique de la conversion du charbon au gaz et de la production/récupé- ration de combustibles. Seul l'un d'entre eux est achevé (récupération du méthane des houillères, en Chine), mais trois autres (transport de gaz dans le Sichuan, en Chine, biométhanisation, en Inde, et conversion du charbon au gaz, en Pologne) sont déjà bien avancés et leur impact est certain. 28 , 7 X u ____£ib' _ , ,,wx ` - - à j~~1' ___- tj '-wv' fi '_ __.- ; F ! tk 24. .J," t r5 ud . *, ' ,' ' a r .24 E *4 .»0`_ :+ iX _- `,t» 'v Q v n~~ -+^ ` ` 4 t Ms Žt. ~~ -. ~ t.' m v = .4.- 4 . '. p ,~~ -u t,, XE d ' >1 " sto-~~ ~ ~~~ ~ ~~~~~~~~~~ s \4q ;pg S ~~~~~~~- ' 4i .i st_- 4:>Zfir. ») s- :, a,../ __ _ _ -- j * s * s--~~~~~~~« -w 7L, ! W b > X _ w , , e e e §~~~~~~., ,.. ~~%1~P r -a.,o_e .iws-. *-- - g i t. - *~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~~~~~~~~~~~~~~~t b- -t$a4J'iiét -- - ---b- ,,; ,w .-r- t A, '..-. -- tcr`'% M%O.tS_LSC - *; _* _ * s«w; r *tai '~~~~~~~ -`e'- p>'8 - 'r s~tê-~v -s -r--^------ i. --... -X. , * ' ;-v7~> -i`_o- y a t 'e~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~~~~~~~~Wi 4 J.r -. s PA, $7:. fe k. - F St1 - _N_*>- --- *Iv =~~~~~ - .n'.- . ,-.a---e- _ e~- 1- : i - 4 ,fl~l *- r Enfant dans l'embrasure d'une porte. Le deuxieme projet du T v FEM sur le milieu urb3in 3 Beijing fera directement appel a vices d intermedi3tion financiere et technique A~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ _-NI~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ batteries solaires, en RDP lao, les 800 maisons équipées de systèmes photovoltaïques/solaires hybrides, au Gha- na, à Sri Lanka et en Indonésie, et la centrale thermique solaire, au Maroc. Exploitation de l'énergie verte: utilisation rationnelle des combustibles issus de la biomasse dans l'industrie sucrière par la construction d'une centrale alimentée à la bagasse pendant la campagne agricole et au charbon le reste du temps (Maurice) et mise en place d'une unité prototype, transposable ailleurs dans le monde sur une échelle commerciale, pour la cogénération de l'électricité à partir de bois déchiqueté (Brésil). Technologies basées sur la biométhanisation :techniques de biométhanisation et utilisation de biogaz pour réduire les émissions de méthane provenant des déchets industriels, municipaux et agricoles, en Inde, et démonstration de techniques de récupération du méthane sur des sites agricoles, en Chine. EAUX INTERNATIONALES Mers régionales et eaux transnationales promotion et soutien de la coordination entre pays, notamment par des accords et des programmes conjoints, pour combattre la pollution d'origine terrestre et la contamina- tion des eaux par l'agriculture et le déboisement. Gestion de l'eau douce En Afrique du Nord, au Sahel et en Asie du Sud-Ouest, les formations aquifères transnationales sont exploitées au-delà de leur capacité à se recharger et continuent à faire l'objet d'une forte pollution. laide du FEM vise à développer la coopération sous-régionale pour la gestion des eaux souterraines communes, comme dans le cas des projets au Sénégal et en Mauritanie. Gestion des bassins hydrographiques: Dans le bassin hydrographique du Bermejo, en Argentine et en Baou- vie, dans le plan d'action pour le Zambèze et dans le plan d'action pour les mers régionales de l'Asie de l'Est, les activités du projet contribuent à l'adoption d'accords de gestion de bassins hydrographiques, de zones montagneuses, de terres arides et de sites côtiers transnationaux. 32 Des partenariats concrets «< Il faut surtout que l'en- vironnement devienne un mouvement de société - avec une par- ticipation étroite des _ .---~ -. - - - populations locales, des administrations Le FEM continuant à étudier et adopter de nouvelles stratégies et politiques, publiques, des organisa- les partenariats jouent un rôle essentiel. Ainsi, le FEM est en train d'examiner com- tions non gouvernemen- ment associer plus étroitement le secteur privé tant au niveau des projets qu'à celui des stra- tales, des organismes tégies ; le financement conditionnel est une formule mise à l'essai pour réduire les risques internationaux comme que présente le financement de technologies nouvelles, sans avoir à subventionner directe- leFEM desentreprises ment les activités ; de nouveaux partenariats stratégiques avec les Agents d'exécution du e FEM et d'autres institutions sont en train d'être mis en place; et de nouveaux modes de par- ticipation aux projets sont à l'étude pour les organisations non gouvernementales et d'autres services économiques. intervenants L'histoire nous montre LE SECTEUR PRIVÉ Du fait de la mondialisation récente de l'économie et des privatisations en cours, l'influence que les bonnes idées ne que les activités du secteur privé ont sur l'environnement à l'échelle mondiale s'est beaucotip accrue. On es- commencent à avoir les time par exemple à 100 milliards de dollars par an les investissements - dont beaucoup sont dus à des entre- effets désirés que prises privées - dans le secteur de l'énergie des pays en développement. La tendance à la privatisation des sociétés publiques dans le secteur de l'électricité fait que des critères du secteur privé prévaudront dans les déci- lorsqu'elles sont portées sions concernant l'intensité des émissions de carbone des centrales. L'activité économique influe sur - et est par un mouvement de influencée par - tout ce qui touche à la biodiversité, qu'il s'agisse des politiques sur l'utilisation des terres et des ressources naturelles servant d'habitat à différentes espèces, des droits sur les plantes pouvant être la base de masse ... » médicaments ou de la préservation et de la réglementation des ressources génétiques pour l'agriculture. Atal Bihari Vajpayee Afin de disposer de la puissance d'intervention nécessaire pour réaliser des percées significatives face à de Premier ministre redoutables problèmes écologiques, le FEM doit travailler en partenariat avec le secteur privé, tout comme il le Inde fait déjà avec les populations locales et les ONG. La participation effective du secteur privé se traduit par des projets qui sont commercialement viables, peuvent être transposés ailleurs et contribuent à la mission du FEM. Exemple. Le partenariat du FEM avec la Société financière internationale (SFI) du Groupe de la Banque mon- diale aidera à lancer le Fonds pour la maîtrise de l'énergie et les énergies renouvelables dans les pays en déve- loppement et les pays en transition. Les ressources affectées par le FEM, qui atteignent 30 millions de dollars, ont déjà mobilisé 65 millions de dollars fournis en fonds propres par la SFI et d'autres organismes de finan- cement privé ou bilatéral pour investir dans des projets commerciaux dans ce secteur, l'aide apportée par le FEM étant consacrée aux activités plus risquées et de moindre envergure. Un mécanisme parallèle de prêt devrait aussi être constitué à hauteur de 100 millions de dollars par la SFI et par des banques commerciales. Pendant l'exercice 99, le Secrétariat du FEM et les Agents d'exécution ont dressé un bilan des projets réalisés avec une importante participation du secteur privé, ont analysé les entraves à la formation de nouveaux 33 partenariats et ont défini les moyens par lesquels le FEM et les acteurs économiques pouvaient travailler ensemble. Les quatre actions suivantes devraient aider à accroître le nombre et la portée des projets faisant appel de façon concluante au secteur privé. Ainsi, le FEM: * contitnuera à promouvoir indirectement le rôle du secteur privé par des activités qui lèvent les obstacles à la création et à la pénétration de marchés favorables à la réalisation d'objectifs écologiques de portée mondiale, oul qui favorisent leur transfornation à cette fin * cherchera à appliquer toute une gamine de modalités de financement autres que les subventions, sous forme notamment de garanties et de financements et prêts concessionnels ou conditionnels * se concentrera sur le volet initial des investissements (à savoir les études de faisabilité pouvant faire l'objet d'un finance- ment bancaire), en laissant au secteur privé le soin de répondre aux incitations financières révélées par ces études * associera le secteur privé à des partenariats à plus long terme de façon à ce que les différentes décisions puissent être prises progressivement et avec diligence. Presque tous les projets du FEM font intervenir le secteur privé, au moins comme fournisseur de technolo- gies, de biens et de services, pour lesquels un appel d'offres est généralement lancé. Le cofinancement du sec- teur privé est particulièrement important dans un certain nombre de projets du programme de travail de décembre 1999. C'est notamment le cas des projets sur l'évolution du climat, en Chine et au Mexique, et du projet sur la biodiversité, au Venezuela. Il importe toutefois de chercher le moyen de faire participer le secteur privé beaucoup plus tôt et de façon plus stratégique. Le programme de travail de décembre 1999 présente quelques exemples de ce type de coopération. * Au Brésil, le projet de préservation et d'utilisation durable de la biodiversité est préparé avec la participation active de toutes les parties prenantes, y compris des intervenants privés de la filière bois. Il est cofinancé par Peugeot et Banco Axial et peut compter sur le soutien des acteurs commerciaux de la filière bois. * Au Venezuela, le projet sur la préservation de la biodiversité dans la réserve de la biosphère du delta de l'Orénoque et dans le bassin du cours inférieur du fleuve ne se contente pas de faire participer les Warao qui peuplent la réserve, il met aussi en place unl vaste plan visant expressément à faire intervenir directement le secteur privé (surtout les secteurs du pétrole, du tourisme et du coeur de palmier). L'importance du cofinancement au Venezuela s'explique par l'aptitude des responsables du projet à faire jouer un rôle à deux des plus grands investis- seurs de la région, Petroleos de Venezuela et Corporaciân Venezolana de Guayania, ainsi qu'à s'assurer la coopération du secteur agroalimentaire local (palmiste). * Au Costa Rica, le projet sur les écomarchés offre in support efficace à toute une série d'interventionis du secteur privé qui aideront à financer la préservation et l'utilisation durable de la biodiversité. Il permet la mise en oeuvre d'un programme qui créera in marché pour les bienfaits écologiques que fournissent les écosystèmnes forestiers. Les petits et moyens propriétaires terriens sont les principaux bénéficiaires des projets. Les entreprises privées des secteurs de l'eau et de l'électricité versent des redevances pour les bien faits écologiques fournis. * En Thaïlande, le projet de production d'électricité et de cogénération par l'exploitation de l'énergie verte fera intervenir le secteur privé en permettant la création d'une unité centrale dans une institution financière exis- tante. Il s'agit ainsi de veiller à la viabilité commerciale des projets qui seront entrepris et de faire en sorte qu'une entité ayant tout intérêt à répéter les mêmes activités ailleurs ait la capacité d'identifier et d'élaborer de nouvelles opérations sans que le financement du FEM soit nécessaire. • En Chine, le deuxième projet sur le milieu urbain à Beijing fera directement appel à une société munticipale d'in- vestissement pour assurer des services d'intennédiation technique et financière. Il pernmettra aussi de regrouper les acheteurs de chaudières au sein d'une centrale d'achat afin de favoriser l'émergence d'un marché caractérisé par la demande de technologies à rendemenit énergétique élevé. * Au Maroc, le projet sur le nomadisme agricole pour la préservation de la biodiversité dans le Haut Atlas du Sud fait intervenir les associations professionnelles du pays (sociétés de tourisme en montagne). * En Guinée, le projet sur l'énergie rurale profite des enseignements tirés de projets déjà financés par le FEM dans le domaine des énergies renouvelables, comme au Zimbabwe ou en Argentine. L'expérience acquise a pernis de se m a. a :. ,* X t -' -_ ~~~~~~~-o> e ac i ML:;;~~~C -s* .e L; ,7,.e . ~- c ~ ~ r 0~~ < L- f||B0- A r- B,1 -. , L -- v --BS Pécheurs en Colombie. ,. <~\ La surexploitation des ressources halieutiques fait partie des nombreux problèmes qu'essaie de résoudre le programme de microfinancements iX - du FEM, administre par - -~ te PNUD. tourner davantage vers les entreprises privées. Toutefois, il a été constaté que ces investissements comportent des coûts de transaction initiauix plus élevés, principal obstacle au développement par le secteur privé des marchés en zone nirale. Cet obstacle pourrait être levé par une réduction du taux d'intérêt des prêts ordinaires au cours des pre- inières années, afin de développer le marchié. Des foilules inédites - consistant notamment à combiner l'aide du FEM à un financement aux conditiois du marché - seront examin lées pendant la phase d'évaluation du projet. PROGRAMME DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES. Ce programme, administré par la SFI, a aidé à ouvrir la voie à de nouvelles activités commerciales faisant intervenir des organisations non gouvernementales. Les financements sont accordés sous forme de prêts plutôt que de dons et ont déjà eu pour bénéficiaires des organisations internationales (comme Conservation International et le Fonds mondial pour la nature) et des ONG locales. PROGRAMME DE MICROFINANCEMENTS. Conçu pour apporter une aide aux organisations non gouvernemen- tales et aux groupes de proximité, le programme de microfinancements du FEM (administré par le PNUD) a permis d'octroyer des subventions à concurrence de 50 000 dollars à 46 pays pendant l'exercice 99. Ce pro- gramme reconnaît le rôle essentiel que les ménages et la population peuvent jouer en appliquant des solu- tions adaptées à la situation locale pour préserver la biodiversité, réduire le risque d'une évolution défavorable du climat et protéger les eaux internationales. Depuis son lancement en 1992, il a permis le financement de plus de 1 200 projets en Afrique, en Amérique du Nord, au Moyen-Orient, en Asie, dans le Pacifique, en Europe, en Amérique latine et dans les Caraïbes. Les microfinancements accordés par le FEM servent à: * promouvoir la conservation et le rétablissement des forêts de pommiers sauvages sur les contreforts du massif de l'Alatau au Kazakhstan et à créer des emplois par la fabrication de vinaigre naturel de pomme de hiaute qualité * soutenir une aquaculture à faible impact sur l'enviroinement dans la baie de Celestun, au Mexique, une zone pro- tégée où iichienit les oiseaux * promouvoir l'énergie solaire comme source d'alimentation des cuisines dans les zones rurales du Botswana * s'attaquer à la surexploitation des ressources hialieutiques et promouvoir l'émergence d'auitres moyens de subsistanice dans la vallée du Mékong, en T7hailande PROJETS DE MOYENNE ENVERGURE. Cette catégorie de projets, montés en partenariat avec des organisations non gouvernementales, permet au FEM d'accorder des financements en application de la procédure accélérée (l'approbation prend six mois en moyenne). Le financement octroyé ne dépasse pas 1 million de dollars. On peut en donner les quelques exemples suivants: * Grâce à un nouveau financement de 750 000 dollars, on chierchera à faire en sorte que les investissements commer- ciaux s'accompagnent du choix de technologies plus propres, et ce grâce à la mise en place d'un centre d'information 36 sur les transferts de techlnologie. Dans les pays en développement, les banques commerciales et les banques de développement locales et internationales prêtent aux investisseurs locaux des capitaux à risque pour financer de nombreuses opérations commerciales et industrielles liées à l'énergie. Les responsables des prêts dans ces établissements ont généralement une expérience pratique limitée de l'évaluation des demandesu qui mettent en jeu des technologies améliorant le rendement énergétique ou exploitant des énergies renouvelables. Le projet permettra de fournir un service d'évaluation des technologies de substitution, directement destiné aux emprunteurs du secteur privé et aux établissements prêteurs. Cette formule, qu'il sera peut-être possible de réappliquer dans d'autres marchés et secteurs, pourrait jeter les bases d'un parte- nariat stratégique plus large entre le secteur privé et le FEM. (PNUE) * Un financemenit de 750 000 dollars servira à lutter contre le problème des espèces envahlissantes, qui vient au deuxième rang des menaces mondiales sur la biodiversité, en mettant au point les méthiodes les mieux adaptées à la situationi et en diffusant les enseigniements tirés des expériences en la matière. Cette opération mobilise un cofi- nancement important (le double des ressources affectées par le FEM) dans le cadre d'un projet réalisé en association avec le Comité scientifique des problèmes de l'environnement (SCOPE) et l'Union mondiale pour la nature (UICN) pour lutter contre l'appauvrissement de la biodiversité dû à des espèces exotiques envahissantes au moyen d'une stratégie et d'un plan d'action d'envergure mondiale reposant sur des don- nées scientifiques. (PNUE) * Un financement de 750 000 dollars vise à mettre en place des mécanisrmes efficaces et transposables de participation du public à la lutte contre la pollution transnationale dans le bassin du Danulbe. (PNUD) * Un finanicemtient de 900 000 dollars profitera aux lhabitanits des districts d'Aleipata et de Safata au Samnoa en leur donnlant les moyens de préserver et de gérer certains des récifs, des mangroves et des lagons les plus beaux du pays, leur permettant ainsi de conserver les ressources halieutiques locales, principale source de protéines dans l'alimentation de la population. Les villages concernés établiront et géreront de petites zones marines pro- tégées afin de mieux préserver la faune et le biotope correspondants, et créeront de nouveaux moyens de subsistance compatibles avec une exploitation durable des ressources marines. (Banque mondiale) * Un financemtienit de 750 000 dollars aide à réglementer la culture du café à l'intérieur et autour de la forêt de Kibale, en Ouganda, en la limitant aux zones tampons et en créant des incitations à respecter scrupuleusement les règles applicables aux emplacements, au calendrier, aux techniques et aux volumes de production. Ce pro- jet vise à préserver la biodiversité d'importance mondiale de cette forêt par la création d'un partenariat financièrement viable avec les villages locaux. (Banque mondiale COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE. Réuni en septembre 1998 à New York, le Groupe consultatif pour la science et la technologie (STAP, voir p. 59) a indiqué que l'une de ses grandes priorités pour les exercices 99-00 était d'asso- cier l'ensemble de la communauté scientifique et technique au travail du FEM. À cette fin, il s'emploiera notamment à tenir des réunions nationales, régionales et sous-régionales avec la communauté scientifique et technique dans les pays en développement, à organiser des ateliers de groupes d'experts qui donneront des avis stratégiques au FEM, à resserrer les liens avec les réseaux scientifiques et tech- niques existants, et à formuler des recommandations au FEM sur la façon de mieux prendre en compte les aspects scientifiques dans les opérations actuelles au moyen du programme de recherches ciblées et/ou dans le cadre des projets ordinaires. Par l'action qu'il mène, le STAP cherche à: * préparer les avis stratégiques qu'il donne sur les opérations et les programmes du FEM * contribuer à la mise aut point de méthiodes d'évaluation de l'efficacité des progratmnes en cours * aider à rendre les pays en développement mieutx à même de concevoir et d'exécuter des programmes et projets qui con- tribbueront à la réalisation des objectifs du FEM * renforcer les fondements scientifiquies des projets du FEM surtout en veillant à ce que des recherches ciblées et des acti- vités de surveillance fassent partie des opérations menées. 37 ii,Fn d'après-midi dans une forêt de pins parasols. Les -B t « ' _ e parcs et les autres périmètres protégés constituent une réserve naturelle et une ressource, préservant la biodiversité et les bassins hydrographiques, et atti- - ; * i rant le tourisme. !''~ ~~~~r ,*'" " ' «_~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~e. "'M -%f~rS ~~~~~__ _ _ _ _ __ _ _ _ _ _ b M- _ _ SS-rrz - -a., rdo~- 4ç~~~~~~~~~ L.- -4 J-v t ~ ~ ~ ~ ~ _ Agents de liaison dans les pays participant au FEM* . v _______________________________________ ANTIGUA-ET-BARBUDA Layne, (Ms.) Diann Black AFRIQUE DU SUD Chief Environmental Officer Ministry Olver, Crispian of Tourism and Environment Director General Queen Elizabeth Highway Department of Environmental Affairs and Tourism St. John's, Antigua Private Bag X447 Téléphone: (268) 460-7278 Pretoria 0001 Télécopie: (268) 462-2836 Afrique du Sud Télécopie: m268) 462-2836 Téléphone: (27-12) 310-3828 Messagerie: miitoureiv@candwag Télécopie: (27-12) 320-4746/322-3588 ARGENTINE Messagerie: Zfakir@ozone.pwv.gov.za Garcia, Silvia ALBANIE General Division for Int. Coop. AotobeLliB Tatiana Ministry of Foreign Affairs Kotobelli, Tatiana Av. Corrientes 3Z7, piso 3 Director of Air, Water Quality and Waste Management 1043 Buenos Aires Committee of Environmental Protection Argentine Rr. B. Curri ». n° 9 Argentine Tirana Téléphoie: (54-1) 310-6700 Albanie Télécopie: (54-1) 310-6704 Téléphonie: (355-42) 65229 ARMÉNIE Télécopie: (355-42) 64632 Vardanyan, Gevorg ALGÉRIE Minister of Nature Protection ALGERIE ~~~~~~~~35 Moskovyan Ferroushi, Taous Yerevan 375 002 Directeur adjoint (Institutions des programmes Arménie spécialisés) Téléphone: (37 42) 521099/531861 Ministère des Affaires étrangères Télécopie: (37 42) 531861 6 Rue Ibn Batran Messagerie: interdpt@freenet.am El-Mouradia, Alger Algérie Téléplhone: (213-2) 692525 Télécopie: ll.c. *Premier interlocuteur pour toutes les activités du FEM 43 AZERBAIDJAN Sharifov, Abid BELIZE Deputy Prime-Minister, Chairman Usher, Henry the State Commission Baki seh. Economist Lermontov Kuc., 68 Ministry of Economic Development Baku, 370066 New Administrative Bldg. Azerbaïdjan P.O. Box 42 Téléphone: (994 12) 924161, 925613 Belmopan Télécopie: (994 12) 924161, 989786 Belize Téléphone: (501-8) 22526/7 Télécopie: (501-8) 23673 Messagerie: husher@belize.gov.bz BAHAMAS Holowesko, Lynn P. BÉNIN Ambassador for the Environment/Chairman Tchabi, Vincent Isidore Bahamas Environment Science and Technology Directeur de l'environnement par intérim Commission, Office of the Prime Minister Ministère de l'Environnement, de l'Habitat P.O. Box CB-10980 et de l'Urbanisme Nassau, Bahamas B.P. 01-3621 Téléphone: (242) 327-4691/4 Cotonou Télécopie: (242) 327-4626 Bénin Messagerie: bestnbs@batelnet.bs Téléphone: (229) 312-065 Télécopie: (229) 315-081 BANGLADESH Ahmed, Ahbab BOLIVIE Secretary, Mendez-Ferry, Marcelo Ministry of Environment & Forest, Subsecretario de Inversion Publica Y Government of Bangladesh Financiamiento Externo Bangladesh Secretariat Ministerio de Inversion Publica y Dhaka Financiamiento Externo Bangladesh Palacio de Cominicaciones, Piso Il Téléphone: (880-2) 860481/839071 La Paz Télécopie: (880-2) 869210 Bolivie Téléphone: n.c. BARBADE Télécopie: (591-2) 392891 Permanent Secretary Ministry of Environment, Energy and Natural BRÉSIL Resources De Mendonca, Washington Aquino Sir Frank Walcott Building, 4th floor General Coordinator for Bilateral Financing Culloden Road, St. Michael Ministry of Planning and Budget Barbade Secretariat for Foreign Affairs Téléphone: (246) 431-7680 Esplanada dos Ministerios Bloco K Télécopie: (246) 437-8859 70040-906 Brasilia, DF Messagerie: envdivn@hotmail.com Brésil Téléphione: (55-61) 429-4463/4464 BELARUS Télécopie: (55-61) 225-4022 Voitov, Igor Messagerie: washingtonm@mog.gov.br First Deputy Minister Ministry of Natural Resources and Environmental Protection Kollektornaya str. 10 220048 Bélarus Téléphonie: (375-172) 207048 Télécopie: (375-172) 204771/5583 44 BURUNDI COLOMBIE Rushemeza, Jean Koerbel, Claudia Hoyos Conseiller technique de l'INECN Oficina de Cooperacion Internacional INECN Ministerio del Medio Ambiente B.P. 56 Gitega Calle 37 No. 8-40 Gitega Santa Fe de Bogota, D.C., Burundi Colombie Téléphone: (257) 402071 Téléphone: (571) 288-7567 Télécopie: (257) 402075 Télécopie: (571) 288-7567 Messagerie: cristina-hoyosC@hotmail.cotm CAMEROUN COMORES Amougou, Jean-Sébastien Youssouf, Aboulhouda Direction de la faune et des aires protégées Directeur général de l'environnement Ministère de l'Environnement et des Forêts Ministère du Développement rural, des Pêches B.P. 5506, Yaoundé et de l'Environnement Cameroun Moroni Téléphone: (237) 216496 Comores Télécopie: (237) 229484 Téléplhone: fl.c. Télécopie: (269) 73 13 57 CAP-VERT Secretariat exécutif pour l'environnement (SEPA) CONGO, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU Secretariado Executivo para o Ambiente (SEPA) Banamuhere Baliene, Salomon Praia Ministère des Affaires foncières, de l'Environnement, Cap-Vert de la Conservation de la nature, de la Pêche Téléplhone: (238) 610337 et des Forêts Télécopie: (238) 610337 15, avenue Papa Ileo Kinshasa/Gombe CHILI B.P. 12.348 Kinshasa I Baraona, Rodrigo Egana République démocratique du Congo Executive Director Téléplhone: (243) 88-34390 CONAMA Télécopie: (243) 88-43675 Obispo Donoso, No. 6 Messagerie: UNGC@aic.cd or ICCN@ic.cd Santiago, Chili Téléphone: (56 2) 240 5644 CONGO, RÉPUBLIQUE DU Télécopie: (56 2) 244 1262 Nanga-Manianne, Jean Messagerie: regana@àconama.cl Directeur général de l'environnement B.P. 958, Brazzaville CHINE République du Congo Yang, Jinlin Téléplione: (242) 810291/95 Deputy Director Télécopie: (242) 812611 International Financial Institutions Division Il International Department CORÉE, RÉPUBLIQUE DE Ministry of Finance Choi, Jai-chul Sanlihe, Xicheng District Director Beijing 100820 Environmental Cooperation Division Chine Ministry of Foreign Affairs and Trade Téléphone: (86 10) 6855-1134/1184 1105-2, Lima Bldg. Télécopie: (86 10) 6855-1183/1125 146-1, Soosong-dong, Chongro-ku Messagerie : jlyang(C4mof.gov.cn Seoul, 110-775 République de Corée Téléphone: (82-2) 720-2329/2522 Télécopie: (82-2) 722-7581 Messagerie: mofatenvCachollian.tnet 45 CORÉE, RÉPUBLIQUE POPULAIRE DÉMOCRATIQUE DE Choe, Su Hon Vice Minister, Ministry of Foreign Affairs DJIBOUTI Natl. Coordination Committee on Environment ADi Moumin, Mohamed P.O. Box 44 Sungri Street, Zungsondong Direction de l'environnement Central District, Pyongyang Palais présidentiel République populaire démocratique de Corée BP 2344 Téléphone: 850 2 32674 Bouti Télécopije: 850 2 814660 Djibouti Téléphone: (253) 35 28 01/35 15 59 COSTA RICA Télécopie: (253) 35 48 37 Harms, Erika Messagerie: metade@intnetdj Deputy Chief of Mission Embassy of Costa Rica DOMINIQUE 2114 S Street, NW Gregoire, Sheridan Washington, D.C. 20008 Chairman, Sustainable Development Council États-Unis National Development Corporation Téléphone: (202) 234-2945 /234-2947 x. 12 Valley Road, P.O. Box 293 Télécopie: (202) 265-4795 Doseau Messagerie: eharms@costarica.com Dominique Téléphone: (767) 448 2045 CÔTE D'IVOIRE Télécopie: (767) 448 5840 Diaby, Kone Alimata _ Directeur adjoint EGYPTE, RÉPUBLIQUE ARABE D' Caisse autonome d'amortissement Abdel Gelil, Ibrahim Av. Marchand 01 BP 670 Chief Executive Officer Abidjan dl Egyptian Environmental Affairs Agency Côte d'Ivoire Cabinet of Ministers Téléphonie: (225) 210611/215146 30 Misr-Helwan El-Zyrae Rd. Télécopie: (225) 213578 Maadi/ Cairo CROATIE, RÉPUBLIQUE DE République arabe d'Égypte Pintaric, Kornelija Téléphone: (20-2) 3750874/3753441/3509231 Head of Department for General Nature and Télécopie: (20-2) 3784285 Environment Protection Issues State Directorate for the Protection of Nature EQUATEUR and Environment de la Torre, Luis Carera Ulica grada Vukovara 78/III President HR-10000 Zagreb Environmental Advisory Commission République de Croatie Av. 10 de Agosto No. 3560 y Mariana de Jesus, Téléphone: (385 1) 610-6566 Edificio Metrocar, 4to. piso Téléphotie: (35 1) 610-6566Quito Télécopie: (385 1) 611-2073 Équateur Messagerie : duzo@ring.tnet Téléphone: (593-2) 540455 Télécopie: (593-2) 565809 46 EL SALVADOR Abrego, Cesar R. Secretaria Ejecutiva del Medio Ambiente GABON Urbanizacion Buenos Aires Directeur général de l'environnement Pasaje Mar de plata No. 2 Boulevard de los Heroes y B.P. 165 Calle Gabriela Mistral Libreville San Salvador, El Salvador Gabon Téléphonie: (503) 226 5587 Téléphonie: (24-1)761-210 Télécopie: (503) 225 8393 Télécopie: (24-1) 765-974/7434 99 ÉRYTHRÉE GABON Iyassu, Mebrahtu GABON Executive Director, Erithrea Agency Ministre responsable de l'environnement for the Environment Ministère des Finances, du Budget et Ministry of Foreign Affairs des Participations P.O. Box 5713 B.P. 165 Asmara, Erythrée Libreville Téléplhone: (2911-) 181-324 Gabon Télécopie: (291-1) 126-095 Téléphone: (24-1)761-210 ESTONIE Télécopie: (24-1) 765-974/743499 Gromov, Allan GAMBIE Director General Cham, Momodou Environmental Policy Department Executive Director Ministry of Environment National Environment Agency Toompuiestee 24, 5 Fitzgerald St., PMB 48 Tallinn 15 172 Banjul Estonie Gambie Téléphoie: (372) 62 62 840 Télépphone: (220) 224178/224867 Télécopie: (372) 62 62 845 Télécopie: (220) 229701 Messagerie : Allan&ekm.envir.ee Messagerie: nea(gamtel.gm ÉTHIOPIE GÉORGIE Egziabher, Tewolde Berhan G. Adeishvili, Malkhaz General Manager deputy Mad Environment Protection Authority Deputy Head P.O. Box 12760 Department of Environmental Economics Addis Ababa 68 (a) Kostava Street Éthiopie Tbilisi 380079 Étééhionie: (211 822Géorgie Téléphoie: (251-1) 1862007 Téléphone: (995-32) 332243 Télécopie: (251-1) 610077 Télécopie: (995-32) 943670 Messagerie : gmep@caucasus.net FIDJI GUATEMALA Nair, Bhaskaran AdriAn Deputy Permanent Secretary Juarez, Adrian Ministry of Local Government, Housing Comision Nacional del Medio Ambiente & Environment sa. avenida 8-07, zona 10 P.O. Box 2131 Guatemala Government Buildings Guatemala Suva Guatemala Fidji Téléphope: (502) 332 7174, 3341708 Téléphone: (679) 211 798 Télécopie: (502) 362 6485 Télécopie: (679) 303 515 47 GUINÉE N'Diaye, Kadiatou ÎLES SALOMON Directeur IE AOO Directeur national de l'environnement Biliki, Moses Box 3118 Director of Environment and Conservation Conakry Ministry of Forests, Environment and Conservation Guinée P.O. Box G24, Honiara Guinéphone: (224)Î46-48-50Iles Salomon Téléphone: (224) 46-48-50 Téléphone: (677) 25848 Télécopie: (224) 46-48-39 Télécopie: (677) 21245 GUYANA Messagerie: mosesb@welkam.solomon.comn.sb Chandarpal, Narvin Special Adviser to the President of Science, INDE Techn. & En. Office of the President Choudhary, Ujjwal New Gardens Street Director Georgetown Ministry of Environment & Forests Guyana Paryavaran Bhavan, CGO Complex Téléphone: n.c. Lodi Road, New Delhi 110003 Télécopie: (592-2)59192 Inde Téléphone: (91-11) 4360721 Télécopie: (91-11) 4361896 HAÎTI NOÉI Toussaint, Joseph Ronald INDONjSIE Ministère de l'Environnement Sumardja, Effendy 181, Haut Turgeau Deputy for Law Enforcement & EIA Port-au-Prince, Haïti Environmental Impact Management Agency Téléphone: (509) 45-7572 (BAPEDAL) Télécopie: (509) 45-7360 Jalan D.I. Panjaitan, Kebon Nanas, Messagerie : pae98@rehred-haiti.net Dojakarta ou env action98@yahoo.com Indonésie oli etiv-action98Cû)yahoocom *Téléphone: (62-21) 8517146 HONDURAS Télécopie: (62-21) 8517147 de Caballero, Xiomara Gomez IRAN, RÉPUBLIQUE ISLAMIQUE D' MinisterIRNREULQEILMUED Ministro de Recursos Naturales y Ambiente Hosseini, Pirouz 10Ministro de RurEstios Nacionales yAmbienDirector General for International Affairs 100 Mts. ai Sur Estadio Nacional Ministry of Foreign Affairs Tegucigalpa, MDC Kooshk Messri Street Honduras Téhéran Téléphone: (504) 235-7833/239-4296 République islamique d'Iran Télécopie: (504) 232-6250 Téléphone: (98-21)321-2276 Messagerie : semna@sdnhon.org.hi* Télécopie: (98-21)674-176 HONGRIE Becker, Laszlo General Director JAMAIQUE Ministry for Environment Barnaby, Leonie Budapest, H-1011 Fo u.44-50 Senior Director Hongrie Ministry of Environment & Housing Téléphone: (36-1) 457-3409 2 Hagley Park Road Télécopie: (36-1) 201-4053 Kingston 10 Messagerie : becker. laszlo@ktmdom2.ktm. hu Jamaïque Téléphone: (876) 929-2792 Télécopie: (876) 920-7267 Messagerie: nrcareg@infochan.com ou mneh.ep&pp@mnail.infochan.com 48 JORDANIE Juhari, Nadia M. LESOTHO Ministry of Planning Motsamai, Bore P.O. Box 555 Principal Secretary Amman, Jordanie Ministry of Environment, Gender & Youth Affairs Téléphone: (962-6) 4644466 P.O. Box 10993 Télécopie: (962-6) 4639341MaeuLsoh Messagerie: najuhari(@nop.gov.jo Maseru, Lesotho Télécopie: (266) 310506 Messagerie: bore@ilesothio.com / natenv@lesoff.co.za KAZAKHSTAN Baev, Nikolai LETTONIE Minister Apene, Ingrida Ministry of Ecology and Bioresources Senior Desk Officer 106, Panfilov St Department of Environment Protection Almaty, 480091 Ministry of Environmental Protection and Kazakhstan Regional D-evelopment Téléphone: (83272) 631273 Republic of Latvia Télécopie: (83272) 635244/6973 25 Peldu Str. Riga, LV 1494 KENYA Lettonie Koech, Michael K. Téléptonie: (371) 7 026 508 Director of NEAP Télécopie: (371) 7 820 442 Ministry of Environment & Natural Resources Messagerie : ernaCa@varam.gov.lv P.O. Box 30126 Nairobi LIBAN Kenya Khoury, Nancy Téléphonie: (254-2) 243088/248852 Public and International Relations Télécopie: (254-2) 248851 Ministère de l'Environnement P.O. Box 70-1091 KIRGHIZISTAN Antelias, Liban Bokonbaev, Kulubek Tel: (961-4) 522222 Minister of Environment Protection Télécopie: (961-4) 525080 Ministry for Environmental Protection Télécoprie: n(961-4) 525080 vl 131, Isanova St. Messagerie: n.khoury@noe.gov.lb Bishkek 720033 Lituanie Kirghizistan Venckunaite, Indre Téléphione: (7-3312) 21 97' 37 Chief Consultant Télécopie: (73312)216763/214845 Projects and Programmes Management Unit Ministry of Environment KIRIBATI A. Jaksto 4/9 Taoaba, Karibaiti LT-2694, Vilnius Permanent Secretary Lituanie Ministry of Environment & Social Development Téléphone: (370-2) 314741 P.O. Box 234 Télécopie: (370-2) 220847/621158 Bikenibeu, Tarawa Messagerie: indre.v@aplinkuma.[t Kiribati Télépholoe: (686) 28211/28000 Télécopie: (686) 28334/28593 49 MAURICE MADAGASCAR So, Guy Wong Ratovoson, Seth Director Secrétaire général Ministry of Economic Planning and Development Ministère de l'Environnement Emmanuel Anquetil Building 9th Fl. Ambatobe 101 Antananarivo Port Luis Madagascar Maurice Téléphone: (261) 2022-40908 Télépilone: (230) 201-1261 Messagerie: iiinetivCaldts.ing Télécopie: (230) 212-4124 Messagerie: medrcCa'Bow.Intnet.Mu MALAISIE MAURITANIE Yahya, Nadzri bin El Khalifa, Cheikh Ahmed Oui Ministry of Science, Technology & Environment Directeur 14th Floor, Wisma Sime Darby, Jalan Raja Laut, Environnement et gestion rurale 50662 Kuala Lumpur Ministère de l'Environnement et du Développement Malaisie rural Téléphone: (60-3) 2938955 B.P. 170 Télécopie: (60-3) 2914345 Nouakchott, Mauritanie Maldives Téléphone: (222) 2-59183 Khaleel, Mohamed Télécopie: (222) 2-50741 I Director, Environmental Affairs Ministry of Home Affairs, Housing & Environmuent MiCRONeS, JeTAeFmESD Huravee Building LICRONESI, Eem SFEEESD 20-05 Maie Deputy Assistant Secretary for Multilateral Affairs Maldives Department of External Affairs Téléphone: (960) 324861 P.O. Box PS 123 Télécopioe: (960) 322861 Palikir, Pohnpei FM 96941 Télécopie: (960) 322286 États fédérés de Micronésie Messagerie: etiv&eviroime*t.gov.nv Téléplionie: (691) 320-2613 MALI Télécopie: (691) 320-2933 Kone, Abdoulaye MOLDOVA Chef de la division Convention Arcadie, Capcelea sur les eaux internationales Minister of Environment Normes et réglementations D.N.H. 73, bd. Stefan cel Mare BD BP: 66 Bamako MD-2001 Chisinau Talipoe 23 228/387Moldova Télépliotie: (223) 2325881234877 Téléplone: (373-2) 228608/221667 Télécopie: (223) 218635 ~~Télécopie: (373-2) 220748 MAROC Messagerie: relint@medilim.gov.md Layachi, Bani MONGOLIE Directeur Ganbaatar, Bandiin Ministère de l'Environnement Director 36, avenue El Abtal Department of International Cooperation Agdal, Rabat Ministry for Nature and the Environment Maroc Government Building No 3 Télépione: (212-7)77626 71 Baga Toiruu 44, Ulanbaatar 11 Télécopie: (212-7)76-95-78 Mongolie Téléphone: (976-1) 321401 Télécopie: (976-1) 321401 Messagerie: Baigyarni(énagicnet. in 50 MYANMAR NIUE Lay, Yin Yin Talagi, Sisilia Director Secretary to the Government The National Commission for Premier's Department Environmental Affairs P.O. Box 40 37, Thantaman Road Alofi, Niue Dagon Township, Yangon Téléphone: (683) 4200 Myanmar Télécopie: (683) 4232/4206 Téléphone: (95-1) 221594 Messagerie: secgov.premier@a)mail.gov.nu Télécopie: (95-1) 221546 Messagerie : ncea@a'crisscross.com OMAN AI Zakwani, Mahmood B. M. NEPAL Acting Director of International Relations Ghimire, Madhav P. Min. of Reg. Municipalities & Environment Joint Secretary P.O. Box 323, Postal Code 113 Ministry of Finance Muscat Foreign Aid Coordination Division Oman Bag Durbar Téléphone: (968) 604-981 Katmandou, Népal Télécopie: (968) 605-339 Téléphone: (977-1) 259837/534096 Télécopie: (977-1) 259891 OUGANDA Messagerie: mpghimilireCalwotînail.comti Kassami, Chris K. Permanent Secretary NICARAGUA Ministry of Planning and Economic Development Cuevas Victor Cedeno P.O. Box 7086 Director del Proyecto Corredor Biologico Kampala del Atlantico Ouganda Ministerio del Ambiente Téléphone: (256-41) 241529 Managua Télécopie: (256-41) 233035/235051 Nicaragua Téléphone: (505 2) 632835 OUZBEKISTAN Télécopie: (505 2) 631274 Ososkova, Tatjana Chief NICARAGUA Centre for Env. Pollution Monitoring Cantarero, Garcia A. Glavgidromet 72 Observator. Str. Director del Proyecto Pro Tierra Tachkent 700052 Ministerio del Ambiente y Recursos Naturales Ouzbékistan KM 12 1/2 C. Norte Téléphone: (7 37-12) 3361-8 0 Managua Télécopie: (7 37-12) 3320-25 Nicaragua Téléphone: (505-2) 2632835/2632863 Télécopie: (505-2) 2632157 PAKISTAN Messagerie : gacd@ibw.com.ni Ghazanfar, Agha Minister (Economics) NIGÉRIA Embassy of Pakistan Ene-Ita, Anne 2315 Massachusetts Avenue, N.W. Office of the Director General/Chief Executive Washington, D.C. 20008 Federal Environmental Protection Agency, Téléphonie: (202) 939-6223 The Presidency Télécopie: (202) 483-5275 Independence Way South, Central Arca, Abuja Messagerie: .ili,.'1 riiî,il u.'ùi P.M.B. 265, Garki, Abuja, Nigéria Téléplhone: (234 9) 2342808/2807 Télécopie: (234 9) 2342807 51 PANAMA Anguizola, Ricardo General Administrator REPUBLIQUE ARABE SYRIENNE National Environmental Authority Awaidah, Yahia Panama General Commission for Environmental Affairs Téléphonama (507) 5939/5940P.O. Box 3773 Téléphone: (507) 593915940 Tolyani Damascus Télécopie: (507) 232-6612 République arabe syrienne PAPOUASIE-NOUVELLE-GUINÉE Téléphone: (96-311) 333-0519 Iamo, Wari Télécopie: (96-311) 4447608 Secretary REPUBLIQUE SLOVAQUE Department of Environment and Conservation Mojik, Ivan P O Box 6601 Ivan Boroko National Capital District Department of Air Protection Papouasie-Nouvelle-Guinée Ministry of the Environment Téléphone: 675-31-1606/301-1610Nam. L. Stura 1 Téléphone: 675-301-1606/301-1610 812 35 Bratislava Télécopie: 675-301-1691 République slovaque PÉROU Téléphone: (421-7) 5956-2220 Remy, Paul Télécopie: (421-7) 5956-2662 Executive Secretary Messagerie: mnojik. ivan@l ifeenv.gov.sk National Environmental Council (CONAM) RÉPUBLIQUE TCHÈQUE Av. San Borja Norte 226 Deylova, Libuse San Borja, Lima 27 GEF OFP Officer Pérou Ministry of Environment Téléphone: (51-1) 255-5370 Vrsovicka 65 Télécopie: (51-1) 225-5369 Paa1 Messagerie : postmaster(conamn.gob.pe Praha 10 République tchèque PHILIPPINES Téléphone: (42 2) 6712 2361 Rofno, Mario S. Télécopie: (42 2) 6731 0490 Undersecretary for Intl. Commitment REPUBLIQUE TCHÈQUE & Local Government Affairs RLIQUE AlEQUE Dept. of Environment & Natural Resources Orlikova, Alexandra VsysAvenue, Diliman, Head, Programme Realisation Unit Visayas City, 110 Ministry of the Environment Quezon City, 1 100 Vrsovicka 65 Philippines Praha 65 Téléphone: (63-2) 929-6252 / 929-6626 Praha 10 Télécopie: (632)9276755/9280970 République tchèque Telephlone: (42 2) 6712 2218 POLOGNE Télécopie: (42 2) 6731 0490 Nowicki, Maciej ROUMANIE President Mircea, Adriana Mirela ul. Belwederska 18A Engineer, Expert Level II 00-762 Varsovie Ministry of Waters, Forests & Environment Pologne VarsovieProtection Pologne B-dul Libertatii nr. 12, Sector 5 Télépione: (48-22) 8400901 Bucarest, Roumanie Télécopie: (48-22) 840942 Téléphone: (40-1) 312-2599 Messagerie : ekofund@waw.pdi.net Télécopie: (40-1) 312-5507 Messagerie : admircea@panet.penet.ro 52 SIERRA LEONE Head of Environment Division SAMOA SAINT-KITTS-ET-NEVIS Ministry of Transport, Communications, & Env. Webbe, Hillary Ministerial Bldg., George Street Permanent Secretary Freetown Ministry of Tourism, Culture and Environment Sierra Leone Pelican Mall, P.O. Box 132 Téléphone: (232- 22) 223-202 Basseterre Télécopie: (232-22) 228-430 Saint-Kitts-et-Nevis Téléphone: (869) 465-2620 SLOVÉNIE Télécopie: (869) 465-8794 Ferjancic, Emil SAINTE-LUCIE Head of Department of International Cooperation Springer, Cletus Ministry of Environment and Physical Planning SPrige, CltsDunajska 48, SI Permanent Secretary 1000 Ljubijana Ministry of Planning & Development Slovénie Government Buildings Téléphlone: (386-61) 1787332 Castries Télécopie: (386-61) 1787422 Sainte-Lucie Téléphone: (758) 452-2611 SOUDAN Télécopie: (758) 452-2506 Yasin, Amin Salih SAINT-VINCENT-ET-LES GRENADINES Senior Inspector, Technical Assistance Department MurrayNT,NCENT-ETLES GRENADINES Ministry of Finance and National Economy Murray, Reynold Khartoum Environmental Services Coordinator Soudan Ministry of Health and the Environment Téléphone: (249) 1177553/774652 Ministerial building Télécopie: (249) 11771983/776029 Kingston Saint-Vincent-et-les Grenadines SRI LANKA l .Ll,lpii. L: (784) 456-11 1 1, x-468 Secretary Télécopie: (784) 457-2684 Forestry & Environment Ministry of Forestry and Environment SAMOA 6th Floor, Unity Plaza, Sua, Mose Pouvi Colombo 04 Secretary for Foreign Affairs Sri Lanka Ministry of Foreign Affairs Télépaone: (94-1) 594766 P.O. Box L1859 Télécopie: (94-1) 502566 Apia, Samoa Téléphone: (685) 25313 SURINAME Télécopie: (685) 21504 National Institute for Environment and Development in Suriname (NIMOS) SÉNÉGAL Brokopondolaan 97 Dia-Toure, Fatimata Paramaribo Directeur de l'environnement Suriname 23, rue Colmette Téléphone: (597) 493211 BP 6557 Télécopie: (597) 494948 Dakar - Etoile Messagerie: nimos@srnet Sénégal Téléphone: (221) 823-4683/821-0725 Télécopie: (221) 822-6212 Messagerie: denv@mnetissacana.sn 53 TOGO TADJIKISTAN Folly, Yao Djiwonu Shokirov, Usmon Ingénieur des travaux publics Minister of Nature Protection et des eaux et forêts 12 Bokhtar Street Directeur de la protection et du contrôle 734025 Dushanbe de l'exploitation de la flore Tadjikistan B.P. T55 Téléphone: (10992372) 213039 Lome, logo Télécopie: (10992372) 213039/211839 Téléplhone: (228) 214604 Messagerie: sedjaine@tg. refer.org TADJIKISTAN TRINITÉ-ET-TOBAGO Kurbanov, Abdukarim TRINc,E-ETrice Deputy Minister on Environment Protection Le Blanc, Patrice Coordinator of the National Program for Managing Director/Executive Director Ozone Layer Environmental Management Authority Dushanbe, Tajikistan 2nd Floor, The Mutual Centre, Queens Park West Téléphonie: (7-3772) 51 01 02 Port of Spain Télécopie: (7-3772) 21 05 18 Téléphote: (868) 628-8042, 4044 TANZANIE Télécopie: (868) 628-9122 Ngumbullu, Peter TUNISIE Permanent Secretary Attia, Khalil Vice President's Office Directeur général PDO. Box 5380 Ministère de l'Environnement et de l'Aménagement Dar es-Salaam du territoire Taélnéphone (255-S) 116-995 Téléphone: (216-1) 702-779 Télécopie: (255-51) 113-856 Télécopie: (216-1) 238-411 Messagerie : vpodoe@initafrica.coti Messagerie: Partenaires@rdd.tn TCHAD TURKMÉNISTAN Magomna, Oualbadet Atamuradov, Khabibulla Ministère de l'Environnement Deputy Minister N'Djamena, Tchad Ministry of Nature Protection ''Djamena, Tchad 102 Kemine Street THAïLANDE Ashgabat 744000 Wongchumpit, Orapin Turkménistan Director International Environmental Téléphone: (9 9312) 35 43 17 Affairs Division Télécopie: (9 9312) 51 16 13 OEPPTUQI Soi Phibun Wattan 7, Rama VI Road TURQUIE Bangkok 10400 Yasamis, Firuz Demir Thaïlande Undersecretary Thdilande ~~~~~~~~Ministry of Environment Téléphone: (66-2) 271-4322 Eskischir Yolu 8 Km Télécopie: (66-2) 271-4322 06100 Ankara Turquie Téléphone: (90-312) 285 20 31 Télécopie: (90-312) 285 33 19 54 TUVALU Mataio, T. Mataio YÉMEN, RÉPUBLIQUE DU Environment Officer Al-Hamdani, Mohsen Ali Ministry of Natural Resources and Environment Chairman Private Mail Bag Environmental Protection Council (EPC) Funafuti Sana'a TuvaluYée TéléphonIe : (688) 20179/20836 YTéléploie. (967 1) 26235012351 Télécopie: (688) 20826 Télécopie: (967 1) 264062 UKRAINE Vasylchenko, Vasyl ZAMBIE Deputy-Minister Lubinda, M. Aongola Ministry for Environmental Protection and Nuclear Director Safety Planning and Information Department 5, Khreschatyk Street Ministry of Environment and Natural Resources Kyiv, Ukraine 252601 P.O. 34011, Kwacha House, Cairo Road Ukraine L Téléplione: (380-44) 228-7798 Téléphonie: (260-1) 229410/13, 238772 Télécopie: (380-44) 229-8383 Télécopie: (260-1) 238772/3, 228595 URUGUAY Messagerie: aongolaCa@zatnnet.zm Luis A. Santos Direccion Nacional de Medio Ambiente Unidad de Cambio Climatico AUTORITÉ PALESTINIENNE Rincon 422, Piso 3, Oficina 5 Sultan, Sufian Montevideo President Uriuguay Palestine Environmental Authority Téléphioie: (598-2) 917-0752/0222 Autorité palestinienne Télécopie: (598-2) 916-1895 West Bank Office AI-Ram, P.O. Box 1856 Messagerie: luisantCmulti.cotrî.uy Téléphlonîe: (979 2) 7887894 Télécopie: (972-2) 6280089 VANUATU Bani, Ernest Chef du service de l'environnement Département des affaires étrangères Private Mail Bag 063 Port-Vila Vanuatu Téléphlone: (678) 25302 Télécopie: (678) 23142 VIET NAM Hy, Nguyen Dac GEF Coordinator Vietnam National Environment Agency 67 Nguyen Du Hanoi Viet Nam Téléphone: (84-4) 8224422 Télécopie: (84-4) 8223189 55 .~. j, ,..,.* * i i t * t t - ~ ~ ~ ~ ~ ~ t'1 - J 1 _'~ ~~~~~~~ '-' '> w i __,,,_~ ___ L'&À'' :X'Tj Agents de liaison non gouvernementaux AGENT DE LIAISON CENTRAL AFRIQUE DU NORD/MOYEN-ORIENT David Read Barker Munqeth Mehiyar (Jordanie) anid Gidon Bromberg (Israël) President Friends of the Earth Middle East Monitor International PO Box 55302, East jerusalem 97400 300 State Street ISRAËL Annapolis, MD 21403 Téléphione: 972-2-5324667/5324673 USA Télécopie: 972-2-5324692 Téléphone: 410-268-5155 Messagerie : inifo@foeme.org Télécopie: 410-268-8788 Messagerie : drbarker@m-~ronitoriniternationial.org ASI E littp//lww'w.mionîitorititerniational.org ASIE DU SUD AFRIQUE Atnju Shiarmna Centre for Science and the Environment (CSE) AFRIQUE ORIENTALE ET AUSTRALE 41 Tughlakabad Institutional Area Grace Akuitnu New Delhi 110 062 Climate Network Africa-CNA INDE P.O. Box 76479 Téléphionie : 91-11-698-1 1 1.0; 91-11-698-3394; Nairobi, KENYA 91-11-698-6399 Téléphione : 254-2-545-241/2 Télécopie: 91-11-698-5879 Télécopie: 254-2-559-122 Messagerie : anju@(acseInde.org Messagerie : cnia@lioni.inieteogo. ke CHINE AFRIQUE OCCIDENTALE ET CENTRALE S DUeri Xiaoyi Liao Williamn Appiah Global Village of Beij ing Third World Network (TWN) Yuanmingyuan Xilu 2# P.O. Box 173 Beijing 100094 Saknumono, Tema CHINE GHANA Téléphonie: 86-10-6263-3120 Téléphone: 233-21-3060691301064/302107 Télécopie: 86-10-6289-4845 Télécopie: 233-21-3116871231688/773857 Messagerie : gvbapublic3.bta.net.ci Messagerie: wappialamoighimail.com woappiahla@excite.com ASIE DU SUD-EST Buienafe U. Solomon Foundation for the Philippine Environment 57 77 Matahimik St., West Teachers Central EUROPE Quezon City 1101, PHILIPPINES Téléphone: 632-931-3243 / 927-2186 EUROPE OCCIDENTALE Télécopie: 632-931-6243 / 922-3022 Jan-Gustav Strandeniaes Messagerie: bsolomon@info.com.ph Managing Director The Norwegian Forum for Environment AMÉRIQUE LATINE ET CARAIBES and Development Storgata 33 C, 0184, Oslo AMÉRIQUE LATINE NORVÈGE Liliana Hisas Fundacion Ecologica Universal - FEU EUROPE ORIENTALE Sarmiento 1334 (Agents de liaison pour leurs régions respectives) Buenos Aires (1041), ARGENTINE Téléphone: 54-11-4373-0552 Alexei Grigoriev Télécopie: 54-11-4373-0552 Socio-Ecological Union Messagerie: feuarg@pinos.com Moscow 121596 Tolbukhina, 4-2-21 MÉSO-AMÉRIQUE RUSSIE Paul Sanchez Navarro Téléphone: 7-095-298-3087 Pronatura AC Télécopie: 7-095-298-3087 Aspergulas 22, Messagerie : grig@glas.apc.org Colonia San Clemente 01740, Mexico D.E, Andras Krolopp MEXIQUE CEE Working Group for the Enhancement of Biodi- Téléphone: 525-635-5054 versity Télécopie: 525-630-1008 3525 Miskole, Kossuth u. 13 Messagerie : paulsnwwftnex@anexis.com HONGRIE Téléphone: 36-46-413-390 CARAÏBES Télécopie: 36-46-352-010 Susan Mohan Messagerie : biodivhu@anail.trnatav.lhu Executive Director Caribbean Conservation Association AMÉRIQUE DU NORD Savannah Lodge The Garrison David Read Barker St. Michael, BARBADE Monitor International Téléphone: 246-426-5373 300 State Street Télécopie: 246-429-8483 Annapolis, MD 21403 URL: http://www. tidco.co.tt/local/seduweb/cca/cca.html ÉTATS-UNIS Messagerie : cca@caribsurfcom Téléphonie: 410-268-5155 Télécopie: 410-268-8788 Messagerie: drbarker@;)rnonitorIlnternational.org 58 Groupe consultatif pour la science et la technologie (STAP) MEMBRES DU STAP Dr. Paola Rossi Pisa Fuit Professor Dr. Madhav Gadgil Agricultural Faculty of the University of Bologna Chairman of STAP Department of Agronomy, via Filippo Re, 6 40126 Professor, Centre of Ecological Sciences Bologna, Italie Inden Institute of Science Téléphione: 39 051 209 1510 Bangalore 560 012 Lignie dlirecte : 39 051 209 1526 Inde Télécopie : 39 051 209 151 1 Téléphionie: 91 80 331 5453/334 0985 (buireaui) Ligne directe: 39 051 209 1545 Télécopie: 91 80 334 1683/3315428 Messagerie : ppisa@-apop. agrsci. iniibo. it Messagerie : madhiav@aces.iisc.eniet.in Dr. Michel Colombier Dr. Chiristinie Padoch. Director Vice-Chair of STAP International Consulting on Energy iCE) Senior Curator 46, rue de Provence, 75009 Paris, France Institute of Economic Botany Téléphonle: 33 i 48 74 59 73 The New York Botanical Garden Télécopie: 33 I 42 81 39 58 Bronx, New York, 10458-5126 Messagerie : k_tillerson@compuiserve.comn États-Unis Téléplhonie: (1 718) 81 7 8975 Dr. Zh3ol 0 Dadi Télécopie: (1 718) 220 1029 Deputy Director Messagerie: padh @s.ig Energy Research Institute (ERI), State Development Planning Commission Prof José SarofkSAn Zhansimen, Shahe, Changping County Instituto de Ecologia 102206 Beijing_ , P.R. Chine UNAM, Cd. Universitaria Téléphone: (86 10) 6973 5234 (office) Mexico 04510 D.F. Télécopie: (86 10) 6973 2059/3109 Mexique Messagerie : becon&@public.bta. net.cn Téléphonie: 525 5507470/622 9009/622 9014 Télécopie: 525 622 9018 Messagerie: saruklhan@ ser,idor. ugnat n. tiex 59 Dr. Stephen Karekezi Prof. Dennis Anderson Director, AFREPREN/FWD/(African Energy Policy 31 Northmoor Road Research Network/Foundation for Oxford OX2 6UR Woodstove Dissemination) Royaume-Uni Elgeyo Marakwet Close Téléphone: 44 171 594 6776 (office) P.O. Box 30979 Téléphone: 44 1865 552305 (house) Nairobi, Kenya Télécopie : 44 171 581 0245 Téléphone: (254-2) 566 032 (Off) or 571467 Messagerie: dennis.anderson@economics.ox.ac.uk Télécopie: (254-2) 561 464; (254 2) 566 231 or Messagerie: dennis.anderson@ic.ac.uk 740524 Messagerie: skarekezi@form-net.cotn Prof. Setijati D. Sastrapradja stephenk@africaonline.co.ke Kehati Yayasan Keanekaragaman stephen-karekezi@elci.gn.apc.org Hayati Indonesia Biodiversity Foundation Dr. Shuzo Nishioka Godung Patra Jasa 1 st Floor 4-10-16 Shimo-ochiai, Shinjuku Room IC 1 JI. Jand Tokyo, 1610-0033 Gatot Subroto Kav. 32-34 Japon Jakarta 12950 Téléphone /Télécopie : 81 3 3951 3754 Indonésie Messagerie : snishiok@ibm.net Téléphone : 62 21 522 8031/32 Télécopie: 62 21 522 8033 Prof. Eric Odada Messagerie: dinkopib@indo.netid Professor of Geo-limnology and Programme Director, Pan-African START Secretariat (PASS) Kenya National Academy of Sciences University of Nairobi P.O. Box 30197 Nairobi, Kenya Téléphone: (254 2) 447 740 Télécopie: (254 2) 449 539 Messagerie: pagesnbo@fornn-net. com Prof. Angela de L. Rebello Wagener Professor of Chemistry PUC - Pontificia Universidade Catôlica do Rio de Janeiro Departmanento de Quimica (Department of Chemistry) Rua Marques de Sao Vincente, 225 - Gàvea - 22453-900 Rio de Janeiro - RJ Brésil Téléphone: (55 21 529 9373/239 2150 Télécopie: (55 21) 239 2150 Messagerie: angela@mnail. rdc.puc-rio. br 60 Organe de liaison dans les services des Agents d'exécution Y Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) - GEF/Executive Coordinator One United Nations Plaza New York, NY 10017 USA Téléphone: 1-212-906-5044 Télécopie: 1-212-906-6998 Messagerie: prénom.nom(a)undp.org Coordonnateur exécutif : Rafael Asenjo e"' -, Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) GEF Unit/UNEP P.O. Box 30552 Nairobi, Kenya Téléphone: 254-2-621-234 Télécopie: 254-2-520-825 Messagerie: prénom.nomC@ùunep.org Coordonnateur exécutif: Ahmed Djoghlaf - (254 2) 624166 520825 ^ Banque mondiale 95W Global Environment Division 1818 H Street, NW Washington DC 20433, USA Téléphone: 1-202-473-1816 Télécopie: 1-202-522-3256 Messagerie: initiale du prénom et nom@&worldbank.org Coordonnateur exécutif pour le FEM/Chef de programme, Coordination de l'environnement mondial: Lars Vidaeus 61 Prix de protection de l'environnement mondial Le Prix de protection de l'environnement mondial pour 1999 a été décerné con- jointement au professeur Bert Bolin, ancien président du Groupe d'experts intergouverne- mental sur l'évolution du climat (GIEC), et à M. Bo Kjellén, ex-ambassadeur de Suède pour les questions environnementales et chargé des négociations sur le changement du climat pendants neuf ans. Lors de la remise du prix, Mohamed T. El-Ashry, directeur général et président du FEM, a déclaré : « Sous la présidence de M. Bolin, le GIEC est rapidement devenu le protagoniste des activités mondiales axées sur l'évolution du climat. En sa qualité de président, M. Bolin s'est employé à baser les conclusions du GIEC sur des données purement scientifiques et sur des articles préalablement soumis, pour avis, à d'autres spécialistes de manière à forger un consensus dans la communauté scientifique, en refusant de céder aux idéologies d'où qu'elles viennent. Il a fait preuve d'un esprit d'initiative remarquable lorsqu'il a mené à bien les deux évalua- tions du GIEC pour en faire l'élément central des négociations sur le changement du climat... « M. Bo Kjellén a joué un rôle de premier plan en tant que président de différents groupes de travail créés dans le cadre des négociations sur l'évolution du climat. Il a notamment aidé à combler le fossé entre les pays en développement et les pays développés en cherchant des solutions équitables... M. Kjellén a également joué un rôle décisif dans l'action menée pour s'attaquer aux problèmes de la dégra- dation des sols et de la désertification. Il a été élu président du comité intergouvernemental de négociation chargé de préparer la convention dans ce domaine et est devenu le premier président de la Conférence des parties à cette convention. Il a fait preuve d'un esprit d'initiative remarquable durant la période de dix ans qu'il a consacrée à négocier des accords environnementaux mondiaux. » Les candidatures pour 2000 seront examinées par un comité de sélection composé d'éminents spécialistes mondiaux de l'environnement, à savoir: Henrique Cavalcanti, ancien ministre brésilien de l'Environnement et président de la Commission du développement durable des Nations Unies; Birgitta Dahi, présidente du Parlement suédois et ancienne ministre suédoise de l'Environnement; Istvan Lang, conseiller pour la politique scientifique de l'Académie des sciences de Hongrie, à Budapest; Thomas Odhiambo, administrateur de RANDFORUM (Research and Development Forum for Science-Led Devel- opment in Africa), à Nairobi (Kenya); Maurice Strong, conseiller spécial du secrétaire général des Nations Unies et président du Conseil de la Terre; M. S. Swaminathan, l'un des responsables de la « Révolution verte » en Asie et président de la Fondation M. S. Swaminathan pour la recherche, à Madras (Inde); Mostafa Toiba, ancien directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l'environnement et actuel président du International Centre for Environment and Development (ICED), au Caire (Égypte). 62 Réatisation du rapport Rédactrice en chef: Susan Drake Swift Rédactrice: Elizabeth Mook Collaborateurs: Scott Smithi, Éric Martinot, Michael Sanio, Maheniau Aghla (PNUD), Sheila Aggarwal-Khan (I'NUE), Rohit Khlan- na & Dinesh Aryal (Banquie rnondiale), Dana Younlger & Peter Cook (SFI) Maquette: Josephl Yacinski Desigru Nous remercions tout particulièrement Patricia Adamns et l'Agence des États-Unis pour le développemnent international (USAID) pour les phiotos mises à notre disposition. PHOHOTGRAPHIE Page de couvertuire, Corbis Images p. 3 (dans le sens des aiguilles d'une mnontre) Curt Cartemark/Ban que mondiale, USAID/lerry Bauer, Banque monidiale, Union Fenosa p. 6, USAID/Edwini flH,ti,a p. 9, Union Fenosa p. 11, Curt Carnemark/Ban que mondiale p. 12, Curt Caniemark/Bantque mnondiale p. 15, USAID p. 18, origine inconnue p. 22, Curt Carnenark/Banquie mondiale p. 25, Edward A. McCulloch, Thze Daedalus Project, Inc. p. 26, USAID/Perny Hong p. 27, Enel Group! Wolfgang Berger p. 29, USAID/Kay Chernusli p. 31, USAID p. 32, Frederik Vani Bolhiuis p. 35, USAID p. 36, USAID/Edlsvitn Huffman p. 38, Byron Swift p. 42, USAID/Eric Fajer p. 56, Curt Carnenark/Banquie mondiale p. 64, C(urt Carnemnark/Ban que mondiale 63 = I -~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~l*I 1 l~Ii - re ~ ~ ~ ~~~~- !r~ ~ ~ ~ ~~~ - --- I - -. ~~~~. ~~ -- -IÇ- O- :-': 6Z 2 3 - 2/&G'/I i -v: - .E ' ' _;~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~t \~~~~~, A .: 't; I -- ~ -~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ t~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~~~~~~~~~~~~~~C * -s~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 't -, . c~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~L 'r~~~~~~~~~~~~~~~~~~u