PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE Madagascar (BSéisme Inondation Cyclone tropical Inîtiative d'évaluation et de financement des risques Renforcer les capacités de dans le sud-ouest de l'océan Indien .".Bumrésiliience fcce aux catastrophes I,en Afrique subsoharenne m.GROUPE DE LA BANQUE MONDIALE G Global Facility for Disaster Reduction and Rtecoery ©2016 Banque mondiale Banque internationale pour la reconstruction et le développement / Groupe de la Banque mondiale 1818 H Street, NW Washington, D.C. 20433, États-Unis d'Amérique Novembre 2016 L'élaboration des Profils de risques de catastrophes en Afrique bénéficie de financements ou cofinancements du Programme ACP-UE de prévention des risques liés aux catastrophes naturelles et le Programme ACP-UE de financement de la réduction des risques liés aux catastrophes en Afrique, administrés par la Facilité mondiale pour la prévention des risques de catastrophes et le relèvement (GFDRR). DÉNI DE RESPONSABILITÉ Le présent document est le fruit des travaux du personnel du GFDRR, et repose sur les informations fournies par ses partenaires. Les observations, analyses et conclusions qu'il contient ne reflètent pas nécessairement les vues de toute organisation partenaire individuelle du GFDRR, y compris, par exemple, la Banque mondiale, ses Administrateurs, le Programme des Nations Unies pour le développement, l'Union européenne ou les pays qu'ils représentent. Tout en faisant raisonnablement tout son possible pour veiller à la justesse de toutes les informations présentées dans ce document, le GFDRR ne saurait en garantir l'exactitude ou l'intégrité. L'utilisateur se fonde sur les données ou informations issues du présent document à ses propres risques, et ni le GFDRR ni l'un quelconque de ses partenaires ne saurait en aucune hypothèse être tenu responsable de toute perte ou de tout dommage subi, de toute responsabilité mise en jeu ou de toute dépense engagée en conséquence de l'utilisation des données que contient le présent document. La Banque mondiale ne garantit pas l'exactitude des données présentées dans cette publication. Les frontières, les couleurs, les dénominations et toute autre information figurant sur les cartes du présent document n'impliquent de la part de la Banque mondiale aucun jugement quant au statut juridique d'un territoire quelconque et ne signifient nullement qu'elle reconnaît ou accepte ces frontières. L'Union européenne n'est responsable d'aucune utilisation éventuelle des informations que contient le présent document. DROITS ET LICENCES Le contenu de cette publication fait l'objet d'un dépôt légal. 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Trois aléas associés aux RAFI) se fixe pour objectif d'être la solide base sur cyclones tropicaux, vents, inondations intérieures laquelle reposera la mise en oeuvre du financement et marées de tempête côtières, ontété inclus dans des risques de catastrophes. Pour ce faire, elle e'anays de risque Pares, dans contribuera à renforcer les connaissances sur les l'analyse des risques. Par ailleurs, dans e cadre de risques de catastrophes auxquels sont exposés l'évaluation du rise sismique, des zones de risque les États insulaires participant à l'initiative. de tsunami ont été recenséespourchaque p Cette initiative est menée en partenariat avec les L'initiative SWO RAFI obla collecte ministères des Finances, les bureaux nationaux L'intate sWr RaFa enle eapolte dendonne de gestion des risques de catastrophes et les existantes sur les aléas et les eposi eion ainsi représentants du secteur de l'assurance des élaborerune évaluation de rsqe et d nt ri a Comores, de Madagascar, de Maurice, des Seychelles risque pour les omores, Madagasca srficls et de Zanzibar, en coordination avec le projet Seporles Comore ISLANDS de la Commission de l'océan Indien (COI), Seychelles etZanzibar. le Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophes (UNISDR) et l'Agence Les données sur les expositions crennent des française de développement (AFD). L'initiative SWIO nformationsdétaillées sur la cons rcides RAFI soutient le Programme de protection financière bâtiments pour diverses catégoies : r eie, des États insulaires (IFPP) du projet ISLANDS, qui conmerciale, industrielle, équi ements publics reçoit également l'appui de l'Union européenne (UE), (établissements scolaires et de formation de l'UNISDR et de l'AFD. Les profils de risque de et installations d'urgence par exemple) et catastrophe en Afrique bénéficient du financement infrastructures (route, aéroports, ports et commun du Programme de prévention des risques réseaux publics par exe ple) Pour terminer, des de catastrophes naturelles du partenariat ACP-UE, informations surles r alesu myen financé par l'Union européenne, et du Programme d'une combinaison de données sr fesralés de financement des risques de catastrophes en les expositions et la vuln atsont fournies Afrique du partenariat ACP-UE, administré par la au niveau national et au niaude pluseurs Facilité mondiale pour la prévention des risques de administrations pour chaqeipénomène et pour catastrophes et le relèvement (GFDRR). tous les phénomènes cinés, ventilées par catégories d'occupation. L'initiative SWIO-RAFI vient compléter les travaux de la COI pour réduire la vulnérabilité Outre les informations contenues dans les aux catastrophes naturelles, en application de profils de risque, les données sur les aléas et les la stratégie de Maurice pour la poursuite de la expositions et les résultats de l'analyse des risques mise en ouvre du programme d'action pour le seront rassemblés t stoctkés dans chaque pays développement durable des petits États insulaires sur des plateformes ouvertes d'informations en développement (PEID) 2005-2015. De manière geospatiales sur le risque, ou GeoNodes, et seront plus générale, cette initiative offre un soutien aux à la disposition de une multitude d'utilisateurs grands objectifs économiques et de développement finaux. Les résultats seront disponibles sous social à long terme. forme de fichiers géospatiaux, de fichiers texte et de rapports définitifs détaillés, et pourront servir à la planification et à la mise en oeuvre du développement sectoriel. PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE 1 INTRODUCTION RÉCA PITULA TIF DES RISQUES présente analyse indique que Pertes dîrectes Madagascar subit en moyenne chaque année plus de 100 millions Pertes directes par aléa de dollars de pertes directes totales causées par les séismes, les inondations et les cyclones tropicaux. Un événement 0% 2.5 5 7 5 10 individuel tel qu'un violent cyclone tropical peut cependant causer des pertes beaucoup plus importantes. Les résultats indiquent par exemple qu'un cyclone tropical centennal pourrait occasionner des pertes directes de 810 millions de dollars et nécessiter environ 190 millions de dollars de dépenses Faits essentiels d'urgence. Étant à l'origine de 85 % des pertes Dnprès laprésenîteanalyse annuelles moyennes dues aux trois phénomènes, les cyclones tropicaux mLperte de au es, sont de loin le risque le plus important mis en évidence par la présente étude. inondations et cyclones Viennent ensuite les inondations qui trlo es d'aviron 100 représentent près de 13 % des pertes. Dans la présente analyse, le secteur • La perte due aux événements résidentiel subit près de 75 % des pertes combinées, le secteur commercial plus phéromènes, approche les de 9 % et le secteur public plus de 8%. 830 millions de dollars, soit 8 La région de Toamasina est la plus du PIB de Madagascar en exposée, et concentre près de 30 % des pertes annuelles moyennes causées par les trois phénomènes combinés. Outre r La perte due aux événements les pertes directes, on estime la moyenne ayant une période de annuelle des dépenses d'urgence à près de 23 millions de dollars. esetr phénminespourae dollars, soitprès de12 %du PIB de Madagascar en 2015. Perte annuelle moyenne (%) Pertes directes par aléa i 1Ii 0 0.25 0.5 0.75 1% Séisme Inondation Cyclone tropical $ 1 .2 B - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - --- --------- --- - - - - - - - - -- - - - - - - - - - - - - - - - -- - $600 M-4 -- --- ------- ------ ------ ----------- -------------- -- ---- -- ------------ - $600 M--------------- $150 M AAL PR10 PR100 PR250 AAL PR10 PR100 PR250 AAL PR10 PR100 PR250 2 PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE | RÉCAPITULATIF DES RISQUES RÉCAPITULATIF DES RISQUES adagascar comptait environ 23 immeubles résidentiels, commerciaux, et de construction. S'agissant du type millions d'habitants en 2015. industriels et publics et autres d'occupation, le secteur résidentiel Les régions les plus peuplées infrastructures. C'est la région représente plus de 55 % de la valeur de sont la région d'Antananarivo et la zone d'Antananarivo qui concentre la plupart remplacement totale. Pour ce qui est du littorale. Près de 22 % de la population de la valeur de remplacement. type de construction, les immeubles de malgache vit en zone métropolitaine ou briques et de béton représentent près urbaine (plus de 2 000 habitants par Pour mieux évaluer les risques, les valeurs de 62 % de la valeur de remplacement kilomètre carré) et un peu plus de 76 % de remplacement et les pertes sont totale. en zone rurale (moins de 1 600 habitants classés en fonction des types d'occupation par kilomètre carré). En 2015, le produit intérieur brut (PIB) de Madagascar était Perte annuelle moyenne Pertes causées par les événements d'environ 10,3 milliards de dollars (34 Phénomènes centennaux milliards de dollars en parité de pouvoir Pertes directes Dépenses Pertes directes Dépenses d'ur- d'achat), et le PIB par habitant de 420 totales d'urgence totales gence dollars. Séismes USD 1,3 million USD 200 000 USD 15 millions USD 2,3 millions Pour 2015, on estime à près de 35 Inondations USD 13 millions USD 3,1 millions USD 120 millions USD 27 millions milliards de dollars la valeur de remplacement totale de tous les Cyclones tropical USD 87 millions USD 20 millions USD 810 millions USD 190 millions Pertes directes par type d'immeuble pour tous les aléas Résidentiel Commercial/industriel Perte annuelle moyenne (%) Perte annuelle moyenne (%) 1.2% 1.2% 0.9 0.9 0.6 0.6 0.3 0.3 0t03 Infrastructure Public* Perte annuelle moyenne (%) Perte annuelle moyenne (%) \r t 1.2% 1.2% 0.9 0.9 0.6 0.6 0.3 0.3 *Éducation, Santé, Religion, Urgence PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE I RÉCAPITULATIF DES RISQUES 3 CYCLONE TROPICAL es cyclones tropicaux sont moyenne les v )sont responsables fréquents dans la région du de plus de 68 des pertes dues à ces sud-ouest de l'océan Indien, trois aléas, les rées de tempête et les et Madagascar est souvent touchée inondations re ésentant respectivement plusieurs fois chaque année. Les vents, 20 % et 12 % enron de ces pertes. les pluies et les marées de tempête O associés aux cyclones tropicaux causent Période de Pertes tous des pertes. récurrence modélsées totales AAV' $90 million 0 Exemple récent de cyclone tropical ayant P $200 million frappé Madagascar, la tempête Chedza a 0w $810 million balayé l'île le 16 janvier 2015, causant la 50 $1milliard mort d'environ 68 personnes et plus de 80 000 sinistrés. L'étude indique que Madagascar subira en moyenne tous les ans environ 87 millions de dollars de pertes directes non rive dues aux vents, aux inondations et aux marées de tempête associés aux cyclones tropicaux, soit 86 % des pertes directes annuelles totales du pays causées par les séismes, les inondations et les cyclones O tropicaux. Les résultats montrent que près de 73 % de pertes dues aux cyclones tropicaux concernent le secteur O résidentiel. On estime à près de 20 millions de dollars en moyenne par an les dépenses d'urgence associées aux cyclones tropicaux. Perte annuele Les cyclones tropicaux provoquent des >15M >8 B vents, des inondations et des marées de tempête. Cette étude montre qu'en 7.5-15M 4-8B < 7.5 M 0 ( <4B 0 Pertes directes modélisées Perte annuelle moyenne AAL $65 million Faits essentiels Résidentiel PR10 $150 million PR10u $550 million PR250l $750 mil ion D'après la présente analyse: AAL $8 million • La perte directe annuelle moyenne due Commercial/ PR10 $20 million aux cyclones tropicaux est de 87 millions industriel PR100 $100 million de dollars. PR250m$150 million AL < # $7.5 million Toamasina est la plus exposée au risque PR1ImmmO $20 million de perte directe due aux cyclones Public PR100 $ 100miili io tropicaux, avec une perte annuelle PR = $100 million PR250 - $150 million moyenne de 20 millions de dollars. AAL - $2 million • Les cyclones tropicaux centennaux sont Infrastructure PR10m $4 million responsables d'une perte directe de 810 PR100 $30 million millions de dollars. PR250o $45 million 4 PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE CYCLONE TROPICAL CYCLONE TROPICAL Aléas associés aux T es cyclones tropicaux sont å 1origine cyclones tropicaux des vents, des marées de tempêtes Vilesse des vents supérwe å463 et des vents violents (causées par des pluies excessives). Pour Madagascar, d dds deupts del d d la présente analyse indique que la moitlé nord du pays est la plus exposée aux vents, dans les régions cåtiéres notamment. Les vents modélisés associés au cyclone tropical centennal peuvent dépasser les 200 km/h. Ces résultats montrent qu'une grande partie de Madagascar est exposée au . risque d'inondations dues aux plules provoquées par les cyclones tropicaux. Les marées de tempête sont plus .... .... intenses å l'extrémité nord de l'le, oi S la hauteur peut dépasser 2 m å certains : endroits. Intensité des vents Résidentiel Commercial/industriel Public Infrastructure CD ½ -W .) Cb Q-CC b C) Cb~>~o PRFLD ISU ECTSTOH YLOETOIA INONDATION S elon la présente analyse, Madagascar territoire malg on estime à 31 subira en moyenne chaque année millions de dolt les pertes directes environ 13 millions de dollars de dues à une ino tion décennale et à près pertes directes dues aux inondations, de 120 million de dollars celles dues à soit près de 13 % des pertes directes une inondation tennale. 0 annuelles totales du pays imputables e P ode de Petes aux séismes, inondations et cyclones tropicaux. On estime que près de 86 % récurrence modélisées totales des pertes directes dues aux inondations AA $ mon concernent le secteur résidentiel et $m à plus de 3,1 millions de dollars en $120 million moyenne par an les dépenses d'urgence associées aux inondations. O Les résultats montrent que la ville de Fianarantsoa est la plus exposée au risque de pertes dues aux inondations, O non rivo avec en moyenne 4,9 millions de dollars de pertes dues aux inondations causées par des événements autres que les cyclones tropicaux, soit près de 36 % des pertes totales dues aux inondations. O À Antananarivo, le montant du risque d'inondation s'élève à 1,6 million de dollars, soit un tiers du montant O correspondant pour Fianarantsoa, alors que la valeur totale de remplacement des actifs y est trois fois supérieure (16 O milliards de dollars pour Antananarivo Perte annuelle contre 5 milliards de dollars pour noyenne ( ($)sg Fianarantsoa). >2M >SB Des pertes significatives dues aux 900K-2M 4-8B inondations peuvent se produire 900 K 0 <4 O fréquemment. Pour l'ensemble du Pertes directes modélisées Perte annuelle moyenne AAL $10 million Résidentiel PRi0 $25 million PR100 $95 million PR250 $100 million D'après la présente analyse: AAL $500,000 • La perte directe annuelle moyenne due Commercial/ PR1Omm! $1.5 million aux inondations est de 13 millions de Industriel PR100 $5.5 million dollars. PR250mm $7 million AL < $600,000 *Fianarantsoa est la plus exposée au risque PR10mmo $1.5 million de perte directe due aux inondations, Public PR100 $6 million avec une perte annuelle moyenne de 4,9 PR25--- $7.5 million millions de dollars. AAL $350,000 • Les inondations centennales pourraient Infrastructure PR1I $850.000 être responsables d'une perte directe de PR100 $5 million près de 120 millions de dollars. PR250 $6.5 million 6 PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE INONDATION INO NDATION Imnportance de Pinondation Données centennales ants Cinq zones hydroclimatologiques sont utilsées dans la présente étude pour représenter la pluviométrie a Madagascar. Les régions sont essentiellement délimitées par des changements rapides dans la topographie et comprennent l'extréme nord du pays, une autre région au nord, une zone au sud, une partie orientale et une partie occidentale. La hauteur des plules moyennes annuelles causées par Anta des événements autres que les cyclones tropicaux est de 1 310 mm, avec un minimum de 849 mm et un maximum de 1764 mm. La présente analyse indique que c'est - dans la partie orientavle et à l'extrémité nord de Madagascar que la montée des eaux a tendance à étre la plus forte. La hauteur des inondations modélisées peut dépasser 10 métres. \ g Résidentiel Commercial/Industriel Public Infrastructure 4 4 \> lo l L _åä LL m E - PEE *-Rl 4, 4 $Lva L m fl ffl PRFLDERSUDECTSRPEiIOD IN ême si les séismes sont courants Madagascar, pi de 65% des pertes dans la région du sud-ouest de concernent le se r residentiel, le l'océan Indien, les principales secteur comme et le secteur des sources d'activité sismique, la dorsale équipements pu cs se partageant médio-indienne dans l'océan Indien et le respectivement %. Les pertes (D système du rift est-africain notamment, subies par les éq ements industriels sont éloignées de Madagascar. Quoique représentent en 8 % du total des fréquents dans la région, les séismes pertes directes. estime à environ sont le plus souvent de magnitude faible 200 000 dollar en moyenne par an à modérée. les dépense 'urgence associées aux séismes. -0 Outre ces sources d'activité sismique d'échelle régionale, Madagascar connaît ertes dues aux séismes supérieures une activité sismique locale due à sa à la moyenne annuelle devraient être lente séparation du continent africain, relativement fréquentes. Par exemple, O qui cause des séismes plus localisés. Par les pertes directes dues aux séismes exemple, deux séismes de magnitude 5.5 ayant une période de récurrence de 25 0 O se sont produits assez récemment, l'un ans se montent à 3,5 millions de dollars, le 4 octobre 1985 près de Toamasina, et celles dues aux séismes ayant une à une centaine de kilomètres au nord- période de récurrence de 100 ans à 15 est dAntananarivo, et l'autre le 21 avril millions de dollars. 1995, à 150 kilomètres au nord-ouest Période de Pertes 0 de la capitale. Aucun de ces séismes n'a récurrence modélisées totales provoqué de pertes significatives. La présente analyse indique que les O O séismes sont à l'origine d'environ 1 % PR250 $35 illion des pertes directes annuelles totales dues aux séismes, inondations et O cyclones tropicaux à Madagascar, avec un O montant annuel estimé à 1,3 million de Perte annuele O dollars en moyenne. La région exposée moyenne $) au plus grand risque absolu de perte > 450 K >S 0 due aux séismes est Antananarivo, avec une perte annuelle estimée à 250 - 450 K O 4- O 870 000 dollars. L'analyse montre qu'à <25 O K 4B Pertes directes modélisées Perte annuelle moyenne AAL- $850,000 Résidentiel PRIO $800,000 PR100 $10 million Faits essentiels PR250 $20 million D'après la présente analyse: AAL $150,000 • La perte directe annuelle due aux séismes Commercial/ PR10. $55,000 est de 1,3 million de dollars. Industriel PR100 $1.5 million PR250 j $4 million • Antananarivo est la ville la plus exposée ¯¯¯ Lý» 15au risque de perte directe due aux PR1.L $65,000 séismes, avec une perte annuelle moyenne Public PR100 $1.5 îiion de 570 000 dollars. PR250 $3.5 million __- _ _ - Les séismes centennaux pourraient être AAL- $35,000 responsables d'une perte directe de 15 e PR10 $10,000 millions de dollars. Infrastructure P in 600 PR100ý- $650,000 PR250 $2 million 8 PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE | SÉISME L aléa sismique est variable d'un bout Zoan exposée au Usunaêfi à l'autre de Madagascar. La présente analyse indique que les régions les et Aléa sisf qu plus fortement exposées sont Antananarivo, Déplacementdu sol ca p Mahajanga et Toliary, ainsi que les zones période de récurrence an s côtières du nord-ouest d'Antsiranana. Les tsunamis résultent le plus souvent de séismes de forte magnitude survenant dans les zones de subduction. Les séismes de forte magnitude ne sont pas nombreux dans la région du sud-ouest de l'océan Indien, qui ne contient pas de zones de subduction nnrivo majeures. L'ensemble de la région est cependant exposée au risque de tsunamis déclenchés dans des zones de subduction se trouvant dans d'autres régions de l'océan Indien. La région du sud-ouest de l'océan Indien a récemment été touchée par le tsunami de l'océan Indien du 26 vdécembre 2004. À certains endroits sur la côte orientale de Madagascar, l'eau est montée à plus de 5 mètres au-dessus du niveau de la mer, alors Aléa sismlique que d'autres parties du littoral n'ont pas été 250PR touchées1. Résidentiel Commercial/Industriel Public Infrastructure E - PRCE Z oëzI IDC> -- - - - - - - - - - -- ---c - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - PRFLD RSU ECAATOHE1SIM PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE Risques l'équateur notamment. Les statistiques sur l'aléa inondation se fondent en dernier lieu sur des estimations satellitaires des pluies Les présents profils de risque sont le fruit d'une évaluation pour la période 1998-2013. On associe les données satellitaires à multi-aléas utilisant diverses données sur les expositions et une modélisation des pluies pour dresser un catalogue des pluies différentes fonctions de vulnérabilité. Les phénomènes modélisés journalières causées par les événements autres que les cyclones comprennent les séismes, les inondations et les cyclones tropicaux. Une modélisation des inondations effectue ensuite une tropicaux. Les résultats pour les phénomènes individuels distribution dynamique des pluies dans toute la région affectée et et cumulés sont disponibles en plusieurs formats, données calcule la hauteur de la montée des eaux. géospatiales et fichiers texte par exemple. Les résultats des profils de risque sont présentés en termes de perte annuelle CYCLONE TROPICAL moyenne pour les périodes de récurrence retenues. Pour en savoir plus sur l'élaboration des profils de risque, voir le rapport La présente analyse montre que le cyclone tropical est l'aléa définitif « Initiative d'évaluation et de financement des risques naturel le plus coûteux du bassin SOO. Le dossier historique des dans le sud-ouest de l'océan Indien (SWIO RAFI) Composante cyclones tropicaux dans la région recense 847 occurrences entre 4 - Profils de risque ». Une brève explication des données sur les 1950 et 2014. On dresse le catalogue des événements au moyen expositions et sur les aléas et des fonctions de vulnérabilité est des caractéristiques du catalogue historique, comme la fréquence donnée ci-dessous. des cyclones tropicaux, la fréquence d'arrivée sur les côtes, la saisonnalité, le lieu de formation, la vitesse de déplacement, la pression centrale et le rayon des vents maximaux. Trois aléas liés Aléa aux cyclones tropicaux sont considérés -vent, inondation due aux pluies et marée de tempête. La présente étude comprend trois phénomènes: les séismes, les inondations et les cyclones tropicaux. Un ou plusieurs aléas sont Le calcul de la vitesse des vents d'un cyclone tropical repose associés à chaque phénomène. Les aléas associés aux cyclones sur une équation qui inclut divers paramètres, comme la tropicaux, par exemple, comprennent les vents violents, les différence entre la pression centrale du cyclone et celle de la zone marées de tempête et les inondations. Un catalogue représentant environnante, la progression de la tempête vers l'avant et son 10 000 ans d'événements simulés a été crée au moyen de asymétrie et certaines caractéristiques de la surface telles que principes empiriques et théoriques et d'informations tirées l'utilisation des terres. d'observations historiques. Diverses caractéristiques statistiques tirées des événements référencés dans le catalogue concordent Les pluies produites par les cyclones tropicaux modélisés sont avec le dossier historique de chaque phénomène. Ce catalogue calibrées au moyen d'estimations satellitaires des pluies, et (exclusif) comprend des informations comme l'intensité servent de condition limite pour forcer un modèle d'inondation (pression centrale pour un cyclone tropical et magnitude pour tenant compte de facteurs comme les pluies horaires, l'altitude et un séisme par exemple) et la localisation de chaque occurrence la nature des sols. du phénomène. Ces informations sont ensuite couplées à des On détermine l'intensité de la marée de tempête au moyen de considerations empiriques et theorîques propres au phenomene, diverses caractéristiques du cyclone, comme la pression centrale, de manière à décrire la distribution spatiale de l'intensité de la progression de la tempête vers l'avant, la vitesse maximale des l'aléa pour chaque occurrence du phénomène simulé dans le'aalpogueur un qccurile d' o nkomè tre. siuls vents et le rayon des vents maximaux. Lors d'un cyclone tropical le catalogue, sur un quadrillage d'environ un kilometre. Lesdaslhmpèrsu,amrédetpêeapusftee informations servent à déterminer l'intensité de l'aléa prévisible daslhmpèrsu,amrédetpêeapusftee lnforadeochaqeprietà der crne produit généralement à proximité du rayon des vents maximaux à gauche de la trajectoire de la tempête. SÉISME Selon la présente analyse, la région du sud-ouest de l'océan Exposition Indien (SOOI) est faiblement exposée au risque sismique. Le cataogu de ,vnmnsssiusytéiusetdes La méthodologie employée pour élaborer les données sur les aguoe des caractéritqs asées surnlehdier hstodri , expositions est illustrée par la figure page suivante. Le processus au moyen de caractéristiques basees sur le dossier historique, exact est variable d'un pays à l'autre du fait des différences dans recensant 1 228 séismes de magnitude 5.0 ou plus qui se sont les données disponibles. La base de données des expositions pour produits dans le bassin SOOI entre 1901 et 2014, et à partir du chaque État insulaire est élaborée à partir de diverses sources, taux de glissement et de la géométrie des failles connues de la y compris les recensements nationaux, les agences locales, région. On a recours à des équations prédictives des mouvements l'imagerie satellite, les statistiques spatiales publiques et les du sol pour établir la distribution spatiale des mouvements du enquêtes régionales précédentes. Le résultat final se compose sol (l'accélération maximale du sol (ou PGA, pour peak ground d'ensembles de données qui représentent lenvironnement acceleration) par exemple) causés par chaque événement bâti de chaque État insulaire, et comprennent les valeurs de sismique. remplacement appropriées au contexte national (à savoir, le INONDATION coût estimé de reconstruction à neuf des infrastructures), les caractéristiques de la construction et les catégories d'occupation. L'évaluation du risque montre que les inondations dues aux événements autres que les cyclones tropicaux sont un aléa Les données sur les expositions sont divisées en dix-huit significatif dans la région S0I, dans les zones proches de catégories d'occupation différentes, englobant différents types d'équipements résidentiels, commerciaux, industriels, publics 10 PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE 1 MÉTHODOLOGIE PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE WE ois .I et d'infrastructures. La catégorie occupation résidentielle Vulnérabilité comprend les résidences individuelles et collectives. La catégorie commerciale comprend les bâtiments commerciaux On utilise des fonctions de vulnérabilité adaptées aux catégories de nature générale et les hôtels. Les groupes d'expositions de construction et d'occupation les plus courantes dans la région de la catégorie équipements publics sont les établissements SOOI pour estimer la perte due à un aléa. Ces fonctions calculent de santé, les établissements religieux, les services d'urgence, le niveau moyen de dommages causés aux structures au moyen les établissements scolaires élémentaires, les établissements de l'intensité de l'aléa et d'informations sur leur occupation et universitaires et les équipements publics de nature générale. La leur construction. Le niveau de dommages représente la fraction catégorie infrastructures comprend le réseau routier, le bus / sinistrée de la valeur de remplacement totale du bâtiment. Les rail, les aéroports, les ports maritimes, le réseau électrique et fonctions de vulnérabilité utilisées dans la présente étude ont été le réseau d'eau. Une catégorie d'occupation « inconnue » est élaborées spécialement pour la région SOOI, d'après une étude également affectée. des pratiques de construction locales, les codes de construction Outre leur classement par catégorie d'occupation, les données sur applicables, l'analyse de l'ingénierie, les rapports sur les sinistres les expositions sont également classées en treize catégories de historiques et l'avis d'experts. construction. Sept d'entre elles sont propres aux infrastructures Les fonctions de vulnérabilité pour les secousses sismiques, les et comprennent les structures comme les routes, les voies ferrées inondations causées par les événements autres que les cyclones et les ponts. Cinq représentent les catégories de construction tropicaux, les inondations causées par les cyclones trpicaux courantes, comme les constructions de plain-pied traditionnelles et les marées de tempête dues aux cyclones tropicaux sont faites de terre et de bambou et les constructions traditionnelles supposées uniformes dans toute la région SOOI pour toutes à un ou plusieurs niveaux faites de bois ou de briques / béton ou les occupations autres que les infrastructures. Hormis pour les comportant une ossature de bois ou métallique. À l'instar de la infrastructures, les fonctions relatives aux dommages causes par catégorie occupation, une catégorie de construction « inconnue » les vents des cyclones tropicaux pour Maurice et les Seychelles est affectée. sont modifiées pour être moins vulnérables que les fonctions Les données sur l'exposition des équipements résidentiels, de base SOOI utilisées pour les autres États insulaires, leurs commerciaux et industriels à caractère général sont fournies pratiques de construction étant plus rigoureuses que celles des sur un quadrillage de 30 secondes d'arc (environ un kilomètre). trois autres nations. Toutes les fonctions relatives aux dommages Lorsque des données haute résolution sur les équipements pour les catégories infrastructures sont supposées uniformes publics et sur les infrastructures sont disponibles, chacun de pour tous les phénomènes dans toute la région SOO. ces ouvrages est répertorié en fonction de son emplacement *Sauf indication contraire, tous les montants en dollars snt individuel. Lorsqu'on ne dispose pas d'informations locales, les ibelés en dolars des Étts-Ums- équipements publics et les infrastructures sont distribués sur le quadrillage d'un kilomètre. Les données d'exposition pour les Îles périphériques des Seychelles n'ont pas été collectées. Population quadrillée Nonr oe ePourœentage de (30 secondes d'arc) bâtiments par s type d'cccupation Coût de remplacement orenaed moyen par ai re de Pourentae dye Aire de bâtiment bâtiment, par type de bâcotutimen par p moyenne par onrstructioni et dye onstruation a type d'occupation d'occupation yedocpto Ajustement du coût Base de données spatial sur l'exposition des Fig ure Al. Schéma illustrant la méthodologie em ployée pour élaborer les données sur les ex positions SWIO-RA FI, PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE 1 MÉTHODOLOGIE il PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE Perte annuelle moyenne Aléa La perte annuelle moyenne (AAL) modélisée est égale au total Le terme aléa désigne les forces destructrices causées par un de tous les impacts causés par un aléa (séisme per exemple) au phénomène, telles que les inondations associées à la montée des cours d'une période donnée (10 000 ans par exemple), divisé eaux ou les vents produits par un cyclone tropical. Plusieurs aléas par le nombre d'années de cette période donnée (10 000 ans par peuvent être associés à un même phénomène. Les aléas associés à exemple). un cyclone tropical, par exemple, comprennent les vents violents, les marées de tempête et les inondations. Catégorie de construction des immeubles Impact La catégorie de construction des immeubles permet de classer la construction d'un équipement et d'en déterminer la Le terme impact désigne les conséquences d'un aléa sur un vulnérabilité à un certain aléa, et contribue à l'estimation d'un équipement exposé, au vu de la vulnérabilité de l'exposition. On risque. Un édifice de bois traditionnel, par exemple, est plus quantifie généralement l'impact sur les structures en termes de vulnérable (autrement dit, risque davantage d'être sinistré ou perte monétaire directe. détruit) aux cyclones tropicaux qu'un bâtiment en béton armé. Par conséquent, les dommages et les pertes dus à un cyclone Valeur de remplacement tropical seront probablement plus importants dans une région comportant des édifices de bois traditionnels que dans une La valeur de remplacement désigne le montant estimé nécessaire région où les bâtiments sont en béton armé. La catégorie de pour remplacer les équipements physiques. construction des immeubles est l'un des facteurs utilisés pour établirlavulnérabilité (voir plus bas). Période de récurrence (PR) Les présents profils renvoient à des événements ayant une Type d'immeuble période de récurrence de 10 ans (PR10), 100 ans (PR100) et 250 Le type d'immeuble, ou catégorie d'occupation, précise ans (PR250). Uintensité de ces événements devrait (en moyenne) l'usage auquel est destiné un immeuble donné. Cet usage se produire une fois au cours d'une « période de récurrence ». aide à déterminer la vulnérabilité de l'immeuble. Les types Une période de récurrence repose sur la probabilité qu'un d'immeubles retenus dans les présents profils sont: résidentiel, événement se produise au cours d'une année donnée. Plus la commercial, industriel, infrastructure et public. période de récurrence d'un événement est grande, moins il risque de se produire et plus son intensité est forte. La probabilité qu'un Chaque type d'immeuble se décompose en sous-types: événement se produise au cours d'une année donnée est égale * Résidentiel: individuel, collectif (immeuble d'appartements à 1 divisé par le nombre d'années indiqué dans l'« événement par exemple) ayant une PR de X ans ». La probabilité qu'un événement ayant • Commercial: hébergement (hôtel par exemple), commercial une période de récurrence de 10 ans se produise, par exemple, (magasin par exemple) est de 1/10 ou 10 %. Pour un événement ayant une période de récurrence de 100 ans, cette probabilité est de 1/100 ou i %. * Industriel: immeuble industriel général (usine par exemple) * Infrastructure: gares routières, terminaux ferroviaires, Ris ue aéroports, ports maritimes, services publics, réseau routierq Le risque combine l'aléa, l'exposition et la vulnérabilité. On le * Public: établissement de santé, d'enseignement / de quantifie en termes de probabilité (perte annuelle moyenne par formation ou religieux, services d'urgence, équipements exemple) au moyen des impacts de tous les événements produits publics à caractère général par les modèles. Le type d'immeuble est l'un des facteurs utilisés pour établir la vulnérabilité (voir plus bas). Vulnérabilité La vulnérabilité représente la susceptibilité de lexposition aux Exposition/ Équipemients exposes forces associées à un aléa. Elle tient compte de facteurs tels L'exposition a trait aux équipements tels que les immeubles, que les matériaux de construction de l'équipement (catégorie les infrastructures critiques et les réseaux de transport. Divers de construction de l'immeuble) et l'usage auquel est destiné attributs couplés à l'exposition (localisation, occupation et l'équipement (type d'immeuble). caractéristiques structurelles par exemple) aident à déterminer la vulnérabilité de l'exposition à un aléa. 12 PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE 1 GLOSSAIRE PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE Emile A. Okal, Hermann M. Fritz, Ranto Raveloson, Garo Joelson, Petra Panêogková, and Gérard Rambolamanana, "Madagascar Field Survey after the December 2004 Indian Ocean Tsunami; Earthquake Spectra 22, no. S3 (2006): REMERCIEMENTS 263-83. Les présents profils de risques ont été préparés par une équipe constituée d'Alanna Simpson, Enma Phillips, Simone Balog, 2 ReliefWeb, "Madagascar: Cycon estime quelone Richard Murnane, Vivien Deparday, Stuart Fraser, Brenden Chedza Emergency Plan of Action (EPoA) Operation No. Jongman et Lisa Ferraro Parmelee. L'équipe principale souhaite MDRMG011' http://reliefweb.int/report/madagascar/ remercier tous ceux qui ont pris part à l'élaboration des présents madagascar-cyclone-chedza-emergency-plan-action-epoa- profils de risques. Tout d'abord, nous aimerions remercier l'Union operation-n-mdrmg0ll. européenne (UE) pour le soutien financier apporté dans le cadre de l'initiative de financement des risques de catastrophes en Afrique, menée en partenariat par les pays ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique) et l'Union européenne et administrée par la Facilité mondiale pour la prévention des risques de catastrophes et le relèvement (GFDRR). Au secrétariat du GFDRR, nous tenons à adresser un remerciement particulier à Francis Ghesquiere, Vivien Deparday, Isabelle Forge, Rossella Delta Monica et Hugo Wesley. Nous désirons égalernent exprimer notre gratitude à l'équipe de gestion des risques de catastrophes en Afrique de la Banque mondiale: Christoph Pusch et Doekle Wielinga. Merci à l'équipe responsable du financement et de l'assurance des risques de catastrophes : Julie Dana, Samantha Cook, Barry Maher, Richard Poulter, Benedikt Signer et Emily White. Nos remerciements à AIR Worldwide pour son analyse des risques. Pour terminer, nous exprimons notre reconnaissance à Axis Maps et à Dave Heyman pour avoir créé les visualisations des données et les présents profits parfaitement conçus. PROFIL DE RISQUE DE CATASTROPHE REMERCIEMENTS 13